Psaume 23
Récemment, je recherchais quelques informations complémentaires sur Edgar Cayce 1️⃣. Je pensais que je l’avais cité dans plusieurs textes. Eh bien non ! Je l’ai uniquement cité dans le texte « La Librairie Humaine » dans lequel j’écrivais : « Selon Edgar Cayce, l’histoire de chaque Âme est inscrite dans les Annales Akashiques depuis l’aube de la création ». Pourtant, je ne vais pas parler des annales akashiques.
Ainsi, j’entends la question : « Michaël ? Quel est le lien avec Edgar Cayce et le Psaume 23 ? ». J’y viens. Cependant, avant d’aller plus loin, chacun.e, qui lit mes publications, a constaté que j’ai publié un texte par jour depuis le 27.01 et, ce, même les week-ends. Ces publications ont « chamboulé » l’ordre de publications. C’est ainsi et je sais déjà que je reprendrai le « rythme de croisière » précédent dans quelques jours.
Toujours est-il que, dans les recherches que j’ai effectuées, j’ai trouvé un document PDF 2️⃣ concernant des techniques respiratoires pouvant être utilisées en préparation d’une méditation sans qu’elles y soient uniquement réservées. Il y a également un exercice pour la « relaxation » de la tête et du cou. Ceci rappellera certains éléments à mon Frère Léon s’il lit le présent texte.
À la fin de ce petit document, il y a une référence au Psaume 23. Dans le document, le Psaume commence par : « Le Seigneur est mon berger; Je ne veux pas. Il me fait coucher dans de verts pâturages : il me conduit au bord des eaux calmes. Il restaure mon âme : il me conduit dans les sentiers de la justice à cause de son nom ».
Je ne me souviens plus très bien des cours de catéchisme imposés dans mon adolescence et, en même temps, le début de ce Psaume, quand je l’ai lu dans ce document, me semblait étrange. J’ai donc fait quelques recherches complémentaires.
En premier, c’est bien Psaume 23 quoi qu’il porte la numérotation 22 dans la numérotation grecque. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Le Psaume 23(22) 3️⃣, suivant la traduction de Louis Segond 4️⃣, débute comment suit : « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette 5️⃣ et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours ».
Ce Psaume me parle. J’ai publié, il y a quelques jours, le texte « Pense à moi, Laisse-moi Partir, Ne me Retiens pas ». Ce texte que je trouvais profond a eu peu d’échos. En fait, il en a un « énorme » auprès de ma Bienaimée car il parlait de mon éloge funéraire. Elle en a pleuré et elle m’a dit qu’elle ne saurait jamais prononcé cet éloge lors de mon enterrement. Je lui ai dit que ce texte était « simplement » une façon de percevoir le changement de personnage et que le lendemain, la suite était « Une Nouvelle Lune, Un Nouveau Soleil, Un Nouveau Départ ». Merci à nos chers niveaux de Conscience qui nous font percevoir différemment l’esprit d’un texte dans le cas présent. Il en est, de même, avec tous les Psaumes. D’où la publication du présent texte.
Toujours est-il que ce Psaume s’est présenté à moi durant ce mois de février. Pourquoi ? Il est dit par beaucoup de Guides, d’Êtres de Lumière que ce mois de février est transformateur. J’en avais parlé dans le texte « Face au courant » dont le sous-titre était « La Force de ne pas céder ».
Je sais que je ne suis jamais seul.e. Je l’ai déjà dit, écrit, répété souvent. Je sais qu’il y a une sorte de « main invisible » qui guide mes pas. Je sais qu’il y a une Lumière discrète et, en même temps, persistante qui éclaire mon chemin. Ma vie, parfois, semble être une course sans fin, une succession d’obligations souvent sociétales. Pourtant, il est des instants où tout s’apaise, où le silence se fait doux, léger, calme, où mon Âme trouve un refuge. Les verts pâturages ne sont pas nécessairement un lieu physique même si j’apprécie la Nature. Ils sont un État d’Être, un espace intérieur où ma Paix s’invite lorsque je dépose mes « fardeaux » du quotidien. Sont-ce réellement des « fardeaux » ? Les eaux paisibles ne sont pas uniquement des rivières tranquilles, elles sont la sérénité qui s’installe quand Je fais Confiance, quand je cesse de m’accrocher aux illusions de ce monde.
Il restaure mon Âme quand ma fatigue du monde pèse parfois sur mes épaules. Mon Âme n’est jamais vidée. Je peux dire qu’elle se repose afin que je puisse l’écouter plus fort plus tard. Je sais qu’il existe une Source où elle peut se régénérer. Lorsque je marche dans la justice, lorsque je choisis la Vérité, je ressens cette Force qui me (re)donne Vie. Ce n’est pas une justice sévère, implacable comme dans les jugements humains. C’est une justice empreinte de bienveillance, un alignement profond entre ce que Je Suis et ce que je fais. Je devrai plutôt parler de Justesse et non de Justice.
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec Moi. Je sais que ma Vie n’est pas faite que de jours lumineux. Il est des vallées sombres, des nuits où l’horizon semble s’éteindre. J’ai connu ces moments où mon espérance vacille, où ma solitude semble peser plus lourd que tout. Pourtant, même ici, dans ces lieux de doute, de douleur, je ne suis pas abandonné.e. Il y a une présence, silencieuse peut-être, et, pourtant, si réelle, si Aimante. Une main qui soutient, une parole qui console, une force qui, doucement, me remet debout, me redresse, me (re)met d’aplomb.
Ta houlette et ton bâton me rassurent. Il n’est pas aisé d’accepter que je ne sois pas seul maître de ma route (c’est l’ego qui parle). Pourtant, cette houlette qui me guide, ce bâton qui me protège ne sont pas là pour m’enfermer. Ils sont les repères dont j’ai besoin pour avancer sans me perdre. C’est un peu comme la lanterne de l’Ermite. Ils me rappellent que la Liberté Véritable ne réside pas dans l’absence de limites. Elle est dans la Confiance placée en Celui qui connaît le chemin mieux que Moi.
Tu dresses une table devant moi, en face de mes adversaires. Il n’est pas question ici ni de vengeance ni de triomphe sur quiconque. Cette table dressée est une invitation à la Paix même au milieu des « conflits ». Il y a dans ma vie des luttes, des incompréhensions, des blessures causées, pourrais-je penser, par les autres. En fait, ce sont celles que moi-même je m’inflige. Je sais qu’il y a un lieu où l’AMOUR surpasse la discorde, la séparation, le jugement. Cette table est un appel à la réconciliation, à l’abondance offerte même lorsque tout semble manquer.
Tu oins ma tête d’huile, ma coupe déborde. L’onction 6️⃣ est le signe d’un choix, d’une mission confiée. Chacun.e porte, en soi, une vocation unique, une Lumière qui ne demande qu’à briller. Parfois, je peux douter de ma valeur, de ce que je peux offrir. Cependant lorsque je regarde au-delà des apparences, je réalise que ma coupe déborde déjà. Je ne parle pas ici de richesses matérielles. Elle déborde de Tout ce que j’ai reçu comme l’AMOUR, les rencontres, les enseignements, les expériences même. Tout ceci a façonné mon Être et m’a rendu plus « riche » que tout ce que la société a voulu me faire croire.
Oui, le Bonheur, la Grâce, la JOIE m’accompagnent tous les jours de ma Vie. Ce bonheur n’est pas celui que le monde promet, fondé sur l’éphémère, l’illusion de la possession. La Grâce n’est pas méritée, elle est donnée. C’est une JOIE plus profonde, une certitude ancrée au-delà des circonstances. Chaque jour, je peux choisir de la voir, de la recevoir, de la partager. Chaque jour, une nouvelle page s’écrit avec ses découvertes, avec ses inattendus.
J’habiterai dans la maison du Seigneur pour toujours. Cette demeure n’est pas seulement un lieu à venir, une promesse pour l’après. Elle est, Ici et Maintenant, dans chaque instant où je me tourne vers la Lumière, où je reconnais, en Moi, la Présence du Divin. Chaque fois que j’aime, que je pardonne, que je ne juge pas, que je fais preuve de compassion, d’empathie, d’écoute, de partage, je demeure dans cette Maison. Elle est un refuge, un port d’attache, un lieu où mon Âme trouve enfin son repos.
L’Éternel 7️⃣ est mon berger. Et ceci me suffit.
(Mon Essence Spirituelle)
(Michaël « Shichea » RENARD (20250210-1))
(Illustration : Flux (Pro) suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Neil Diamond – 1973 – Jonathan Livingston Seagull)
1️⃣ : Edgar Caycea (18 mars 1877 près de Beverly (Kentucky), États-Unis – 3 janvier 1945 à Virginia Beach (Virginie), États-Unis) est un mystique américain. Lors de « lectures » (readings), faites en transe par hypnose, il a répondu à des questions relatives à un individu. Ces lectures concernant, au début, la santé physique, les conseils se sont diversifiés et ont porté par la suite sur l’interprétation des rêves, les phénomènes psychiques, la santé mentale, la méditation, la prière, le développement spirituel, le commerce, sur les vies antérieures et l’Atlantide (merci Wikipedia) ;
2️⃣ : Âmie Lectrice, Âmi Lecteur, si tu es intéressé.e par ce document. Je le fournis volontiers sur demande ;
3️⃣ : Le Psaume 23 est un psaume de la Bible hébraïque, donc de l’Ancien Testament, attribué au Roi David, qui décrit Dieu comme le Berger. Il est appelé en latin « Dominus pascit », « Le Seigneur est mon berger » (merci Wikipedia) ;
4️⃣ : Louis Segond, né le 3 mai 1810 à Plainpalais et mort le 18 juin 1885 à Genève, est un pasteur et théologien protestant suisse. Il traduit entre 1874 et 1880 la Bible en français connue comme la « Bible Segond » à partir des versions en hébreu et en grec (merci Wikipedia) ;
5️⃣ : La houlette et le crochet (ou la crosse) sont les deux outils que l’on peut trouver à l’extrémité d’une longue canne, le fameux bâton instrument et symbole du berger (merci Wikipedia) ;
6️⃣ : L’onction est la puissance du Saint-Esprit agissant à travers nous, tandis que l’autorité est une responsabilité donnée par Dieu. Un exemple biblique est celui de David, qui avait l’onction pour être roi, mais ses vaillants guerriers, bien qu’ayant accompli de grands exploits, étaient sous son autorité (https://www.bible.com/fr/reading-plans/48221-comprendre-lonction/day/1) ;
7️⃣ : Et si Tu remplaçais « L’Éternel » par « La Conscience Supérieure ».

Laisser un commentaire