Pourquoi la Source laisse-t-elle les atrocités se produire ?
Récemment mon Frère Léon m’a partagé une vidéo du collectif OSOL 1️⃣ concernant la question « Pourquoi la Source laisse-t-elle les atrocités se produire ? ».
Les termes « La Source » comme je l’ai déjà indiqué dans différents textes est à prendre comme Dieu, la Présence Divine, la Présence I AM. Dans le texte « Dieu est le Temps », j’indiquais que « Dieu » est un nom, un signe, une convention comme Michaël, Shichea ou Althea et bien d’autres le sont.
Concernant « Atrocité », il provient du latin « atrox » signifiant qui a un air sombre, cruel, méchant, lui-même dérivé de « ater » signifiant « noir ». Voici pour le contexte des mots.
Cette question sur le « laisser faire », le « laisser se produire », est interpellante pour beaucoup de personnes à un moment de leur Vie. Je reprends ce que ma Maman disait : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ? ». Je le relève, seulement maintenant, quand elle disait « au bon Dieu » et non « à Dieu ».
La question, posée par OSOL, ne peut se résoudre par une réponse simple ou univoque. Elle invite, plutôt, à une introspection, une réflexion élargie sur la nature de la Vie, de l’Univers et de la Conscience elle-même.
Avant d’aller plus loin dans l’écriture de ce texte, il me paraît intéressant de clarifier par ce qui est, généralement, entendu par la Source. J’ai déjà cité, au début de ce texte, d’autres noms. La Source est souvent perçue comme l’origine de tout ce qui existe, une force infinie, impersonnelle ou personnelle, qui est, à la fois, transcendantale, immanente, omnisciente. Elle est le « substrat », le « terreau » de l’Univers, la Lumière qui sous-tend les ombres, le silence qui enveloppe les sons, l’harmonie fondamentale qui intègre toutes les vibrations. Je sais que ceci fait très « poétique » et, en même temps, comment la définir par des mots.
Dans cette perspective, la Source n’est pas un « être », au sens anthropomorphique, comme représenté dans le tableau « La Création d’Adam » de Michelangelo. Elle n’est ni un roi, ni une reine céleste qui distribue récompenses et punitions, ni un juge observant le monde depuis une distance lointaine. Elle est, au contraire, la trame 2️⃣ même de l’Existence, une « Intelligence » qui dépasse les notions humaines de « bien » et de « mal ».
Une première piste de réflexion repose sur la notion de libre arbitre 3️⃣. Si la Source a doté les êtres humains de la capacité de choisir alors elle a également permis la possibilité de choisir aussi bien le « bien » que le « mal ». Le libre arbitre est un cadeau immense et, en même temps, c’est aussi une responsabilité 4️⃣ presqu’écrasante. Il signifie que j’ai le pouvoir de créer 5️⃣ ou de détruire, d’Aimer ou de haïr, de construire des Eden ou d’engendrer des enfers.
Cependant, pourquoi la Source aurait-elle « jugé » nécessaire de donner cette liberté tout en sachant qu’elle serait inévitablement utilisée pour causer des souffrances ? La réponse pourrait résider dans la nature même de l’évolution spirituelle. Un être qui ne connaît que la Lumière, qui n’a jamais goûté à l’obscurité 6️⃣, peut-il véritablement comprendre sa propre essence lumineuse ? La douleur, aussi insupportable soit-elle, agit, parfois, comme un miroir montrant les ombres afin qu’elles puissent être transcendées.
Une autre perspective consiste à voir les atrocités comme des catalyseurs d’évolution. Cela ne signifie pas que le « mal » soit « bon » en soi, même s’il y a l’expression « c’est un mal pour un bien », plutôt qu’il joue un rôle dans un dessein cosmique plus vaste. Les Âmes, dans leur voyage infini, semblent chercher des expériences qui élargissent leur Conscience. Les défis les plus terribles peuvent parfois éveiller des forces insoupçonnées, des compassions plus profondes, des engagements plus puissants envers le PARDON et l’AMOUR.
Si je regarde l’histoire humaine, en tout cas, de ce que j’en connais, les périodes les plus sombres ont souvent engendré des renaissances intellectuelles, culturelles, sociétales et même spirituelles. Les guerres, bien que dévastatrices, ont donné naissance à des mouvements pour la Paix. Les oppressions ont fait émerger des héros 7️⃣ et des sages. Ceci me dit que, dans la grande toile de l’Univers, chaque expérience, même atroce, porte en elle la semence d’une transformation. Il suffit de voir la période actuelle pour voir apparaître des « opportunités » d’évolution. Beaucoup de personnes pourraient se dire que l’on pourrait bien s’en passer et, en même temps, comme le suggère l’expression « un bon coup de pied au c.l », ceci permet de bouger, de motiver, de donner des carottes 8️⃣ pour avancer.
Pour certain.e.s, le fait que des atrocités se produisent peut donner l’impression que la Source est indifférente voire absente. Mais cette perception pourrait être un malentendu. La Source, en tant qu’Essence infinie, n’intervient pas. Elle ne manipule pas les événements, comme un marionnettiste, elle laisse la création suivre son cours.
En parlant de « laisser la création suivre son cours », je fais référence à ce que j’avais écrit dans le texte « La Conscience de Dieu » : « Pourtant, Dieu prend ‘conscience’ de sa création car il est non seulement sa propre création et, en même temps, IL EST, GRÂCE à sa création. Dit d’une autre façon, il découvre sa création et, à travers sa création, il se découvre lui-même ».
Ainsi, cette « non-intervention » apparente peut être perçue comme une forme d’AMOUR ultime : « Un AMOUR qui accorde la liberté totale même au risque de voir cette liberté abusée ». La Source est présente dans chaque expérience, dans chaque acte, dans chaque souffle, dans chaque battement de cœur et, pourtant, elle ne contrôle pas. Elle permet, elle soutient et ne force jamais. Cela ne signifie pas qu’elle approuve le « mal ». En fait, elle respecte les lois qu’elle a établies.
Dans de nombreuses traditions spirituelles, la souffrance est liée au péché 9️⃣, à l’illusion de la séparation. Lorsque je me perçois comme isolé de la Source, des autres, de l’Univers, je m’enferme dans une vision limitée. Cette illusion nourrit la peur, la haine, la violence qui sont souvent à la racine des atrocités.
Mais si la Source est Tout, alors, même dans les moments les plus sombres, elle n’est jamais absente. Elle est ici, dans la douleur et dans la joie, dans l’oppresseur et dans l’opprimé, dans l’inaccompli et dans l’accompli. Cette unité fondamentale ne diminue pas la réalité de la souffrance et, en même temps, elle invite à regarder au-delà des apparences. Peut-être que les atrocités, aussi incompréhensibles soient-elles, servent à nous rappeler ce que nous avons oublié : « Mon interdépendance, ma Nature Divine et ma Capacité à Aimer ».
Ainsi plutôt que de se demander pourquoi la Source « permet » les atrocités, peut-être devrais-je me demander pourquoi je les permets. Et ici, j’entends des voix « Mais non, Michaël, je ne les permets pas ! ». Je sais que je suis, comme chacun.e, les mains, la voix, le Cœur, l’Esprit à travers lesquels la Source s’exprime dans ce monde. Chaque acte de bonté ou de cruauté est une manifestation de mon propre choix. Oui, je sais, comme le dit l’expression, j’enfonce le clou.
En même temps, laisser les atrocités se produire peut parfois être le résultat de l’inaction, de la peur voire de l’ignorance. Comme chacun.e a été doté du libre arbitre alors chacun.e a également la responsabilité d’agir contre le mal, de soulager la souffrance, de cultiver l’AMOUR. La Source n’impose pas ces actions. Elle les invite à travers ma propre Conscience. Cette responsabilité n’est pas de partir en guerre, à prendre des armes pour aller combattre aux quatre coins du monde. Cette responsabilité est « simplement » d’envoyer de l’AMOUR autant à celle/celui/ceux qui sont à la base de ces atrocités qu’à celle/celui/ceux qui en sont les « victimes ».
La Vie terrestre n’est qu’une facette d’un diamant que chacun.e polit dans son voyage infini. Les Âmes qui traversent des expériences atroces sur cette terre ne sont pas annihilées par elles. Elles continuent d’évoluer, d’apprendre et de grandir. De cette manière, même les événements les plus tragiques trouvent un sens dans une perspective élargie, même si ce sens échappe souvent à la compréhension limitée.
Ceci ne signifie pas que je dois accepter passivement le « mal », ceci signifie que je peux voir au-delà de la surface des choses. L’Univers est infiniment simple et complexe. La Source opère à travers des plans transcendant nos jugements humains. La souffrance, bien qu’inacceptable, peut être une porte vers une compréhension plus profonde de soi-même et de la relation avec le Tout.
La question « Pourquoi la Source laisse-t-elle les atrocités se produire ? » n’a pas de réponse définitive. Elle offre, à mon sens, une opportunité de réflexion et d’action. La preuve avec ce présent texte. Elle m’invite à dépasser la simple observation pour devenir un cocréateur conscient d’un monde meilleur. Si la Source est l’AMOUR alors cet AMOUR s’exprime à travers chacun.e. Si la Source est la Paix alors cette Paix s’exprime à travers chacun.e. Si la Source est la Lumière alors cette Lumière brille à travers les Cœurs.
Les atrocités ne sont pas une fatalité inscrite dans la Nature de l’Univers, c’est une conséquence de ma propre ignorance. Ignorance que chacun.e est appelé à dissiper. En reconnaissant la Source en moi-même et dans les autres, je peux transcender la souffrance et participer à l’éveil collectif. Car au fond, peut-être que la véritable question n’est pas pourquoi la Source laisse faire, mais ce que je choisis de faire, Ici et Maintenant, pour être les instruments de son AMOUR INFINI.
(Mon Essence Spirituelle)
(Michaël « Shichea » RENARD (20241127-1))
(Illustration : Microsoft Designer suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : The Windmill – 2024 – Mindscapes)
1️⃣ : OSOL : « Oeuvrer avec la Source pour Offrir sa Lumière ». OSOL est un collectif d’opérateurs et de télépathes qui pratique l’Hypnose régressive spirituelle quantique assistée. Cette équipe a pour but de créer un réseau d’entraide et de partage de connaissances dans le but de faire avancer le plus grand nombre et de contribuer, à notre échelle, à l’éveil de chacun ;
2️⃣ : voir le texte « La Trame Existentielle » ;
3️⃣ : voir le texte « 5% » ;
4️⃣ : voir le texte « Jour 5 : La Responsabilité » de « La Formule Magique ou la JOIE (re)trouvée » ;
5️⃣ : voir le texte « ‘Créer’ et ‘Faire’ » ;
6️⃣ : voir le texte « Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire » (Carl Gustav Jung) ;
7️⃣ : voir le texte « L’Homme meurt en tous ceux qui se taisent devant la tyrannie (Wole Soyinka) » ;
8️⃣ : voir le texte « Les Carottes Crues » ;
9️⃣ : Judicaël disait que le péché c’était « Être à coté, être séparé ».

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