Le Lien Éternel
Fin de l’année passée, je me suis inscrit dans le groupe « Ailes à 360° – T28 » géré par Sylvain Didelot. Ce groupe, qui en est à son 28e trimestre, permet de suivre une série de sessions en direct avec les replays offerts. Ces sessions guident à travers, une variété de pratiques spirituelles, y compris le channeling, la lecture et l’explication des chapitres de « Terr2 », des « Lettres du Christ » et « Un Cours en Miracle ».
Le groupe a démarré au premier trimestre 2025. C’est la première fois que je m’inscris dans ce groupe. Lors de la deuxième session, la notion, notamment, d’AMOUR a été abordée. Dans le fil d’échange, j’ai placé un commentaire en disant ceci : « Marianne Williamson parlait du ‘Retour à l’Amour’ et non du ‘Retour de l’Amour’ ».
J’avais déjà écrit sur ce que le titre « Retour à l’Amour », du livre de l’autrice, avait évoqué chez moi. Je rappelle que ce livre est une autre façon de découvrir le livre « Un Cours en Miracle ». C’était, il y a plus de deux ans et demi, sous le titre « L’Explorateur ou le Retour à l’AMOUR ». J’avais terminé le texte par « Le Retour à l’AMOUR est la communion (commune UNION) entre l’immense MOI et le petit MOI ». Je t’invite à le relire si nécessaire.
Toujours est-il que certain.e.s pourraient me dire : « Mais Michaël, tu joues sur les mots. Passer de ‘à’ à ‘de’, quelle est la différence ? ». La question est légitime. Pourtant ces deux prépositions apportent, comment dire, une certaine nuance. C’est, en fait, une question de point de vue.
En général, si je parle de mouvement, qui dit mouvement dit que je me trouve à une position pour aller vers une autre position. Je dis même d’un état vers un autre état. Ainsi, la préposition « à » est utilisée quand je me trouve à un endroit et que je vais vers un autre endroit, un lieu, une destination. La préposition « de » est utilisée quand je reviens d’un endroit. Donc, pour l’Amour, « Retour à l’Amour » revient à dire que j’étais dans un état, peu importe lequel, et que je vais vers l’Amour. Oui ! Oui mais ! Alors que signifie « Retour de l’Amour ». Ce serait un peu comme si j’avais connu cet état d’Amour, que je l’avais perdu, oublié, ignoré et qu’il me revient. Oui, je sais, je joue sur les mots.
Je ne vais pas aller plus loin dans l’analyse de la sémantique. Tout ceci parle de l’AMOUR éternel, un AMOUR qui m’appelle et qui me répond, qui émane de l’Infini et revient en moi comme un écho. J’ai longtemps cru que l’AMOUR était un état à atteindre, un sommet à gravir, une conquête. Aujourd’hui, je sais qu’il a toujours été ici, silencieux, patient, immuable, attendant que je tourne mes yeux vers Lui.
Lorsque j’écris ou que je dis « Retour à l’Amour », je ressens en moi cet élan, cette aspiration profonde de mon Être vers quelque chose de plus grand que moi. Le terme « grand » ne veut pas dire qu’il est plus important que moi. C’est simplement exprimé, quelque chose, qui dépasse mon personnage. C’est comme si une partie oubliée de moi se souvenait, soudainement, de sa maison, de sa source, et cherchait à y revenir. Ce « Retour à l’Amour » est une marche intérieure, une montée vers la Lumière, un dialogue intime entre ma Conscience Humaine et la Vibration Divine qui m’a toujours habité.
En même temps, cet Amour que je « cherche », à atteindre, ne se contente pas de m’attendre. Il vient aussi à moi. Il m’enveloppe, me guide, même lorsque je l’ignore. « Retour de l’Amour », alors, c’est ce mouvement de grâce, ce don Divin qui descend vers moi, qui s’infiltre dans mes failles, mes blessures, mes doutes, pour me rappeler que je ne suis jamais séparé. Ce lien entre Dieu et Moi, entre l’Infini et le Fini, est un flux constant d’aller et retour.
L’AMOUR est une fréquence, une vibration, une énergie primordiale qui soutient, qui sous-tend, qui intègre toute chose. Je le ressens dans le silence des étoiles, dans le souffle du vent, dans le sourire d’un enfant. L’Amour est le langage de l’Uni-vers, une langue sans mots. Et je sais que mon Cœur Divin le reconnaît instantanément.
Et pourtant, combien de fois ai-je tourné le dos à cette vibration ? Combien de fois ai-je laissé le bruit du monde, les illusions de l’ego me détourner de Lui ? Et qui sait, combien de fois mon personnage le fera encore. Le « Retour à l’Amour » est une invitation à me défaire de ces voiles, à me dépouiller de tout ce qui obscurcit la Lumière en moi. Ce n’est pas un retour vers un lieu lointain, c’est un retour à ce qui a toujours été ici, sous mes yeux, dans mon souffle, dans chaque battement de mon Cœur.
Alors, si je reviens à l’Amour, n’est-ce pas aussi que l’Amour revient à moi ? C’est ici que je découvre la nature bidirectionnelle de ce lien. Tout comme une rivière ne peut exister sans ses rives, l’Amour circule entre le Divin et l’Humain, entre l’Un et le Tout. C’est un flux qui ne s’interrompt jamais, même lorsque je perds de vue La Source.
Dans ce flux entre « Retour à l’Amour » et « Retour de l’Amour », je vois un pont. Ce pont est tissé de FOI, d’Intuition, d’un abandon profond à TOUT CE QUI EST. Lorsque je m’élève vers Dieu (peu importe le nom), vers cette Présence Infinie que je ne peux nommer sans la limiter, je ne fais que répondre à un appel. Cet appel, c’est l’Amour lui-même qui le lance. Je tends les mains vers le ciel et avant même que mes doigts ne se lèvent, la Lumière Divine est déjà descendue pour m’atteindre.
L’Amour n’est jamais à sens unique. Il est cet étrange paradoxe qu’il naît en moi et en dehors de moi à la fois. Je suis à la fois celui qui cherche et celui qui est cherché. Je répète à l’envi, cette parole de Rûmî : « Ce que tu cherches te cherche aussi ». Ainsi, « Retour à l’Amour », c’est l’Homme qui tend vers Dieu. « Retour de l’Amour », c’est Dieu qui tend vers l’Homme. Ces deux mouvements ne font qu’un. Ce mouvement est comme les deux faces d’une même médaille, inséparable, Éternel.
Je parlais, dans un texte récent, du recours à des images, à des métaphores. Pour « saisir » cette dualité-unité, je me permets d’en faire une avec l’horizon. Lorsque je marche vers l’horizon, il semble reculer devant moi. Quel que soit mon pas, lent, rapide, doux, emporté, léger, lourd, il est toujours devant, jamais atteint, et pourtant, il est ici, me guidant. Si je m’arrête un instant, si je me pose et que je regarde autour de moi, je réalise que l’horizon m’enveloppe déjà. Peu importe mon regard, l’horizon n’est pas seulement devant moi, il est tout autour. Il me contient entièrement, totalement, intégralement.
Ainsi en est-il de l’Amour. Je peux le chercher toute ma vie, penser qu’il est quelque part au loin, dans une autre dimension, dans un autre temps, dans une autre existence. Pourtant, en vérité, il est déjà ici. Il m’entoure, il m’imprègne, il m’intègre. Je ne peux pas m’en séparer car il est ma Nature même.
Ce qui change, ce n’est pas l’Amour. Il est immuable, parfait, éternel. Ce qui change, c’est ma Conscience de cet Amour. Lorsque je m’ouvre à Lui, lorsque je Lui permets de circuler librement en Moi, je deviens à la fois le canal et le réceptacle de sa Grâce. Mais lorsque je me ferme, lorsque je m’accroche au doute, à la peur, au jugement, à l’illusion de la séparation, je ne fais qu’élever des murs illusoires qui ne peuvent contenir sa Lumière.
Pourtant, même dans mes moments de « fermeture », l’Amour ne disparaît pas. Il continue de frapper doucement à la porte de mon Cœur, patient, infatigable. Dans Apocalypse 1️⃣ 3:20, il est dit « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».
Ce verset fait écho en moi. Il illustre l’appel constant de Dieu à l’Âme Humaine. La « porte » représente le Cœur, la Conscience de chaque Être. Dieu ne force jamais l’entrée. Il se tient en patience, respectant le libre arbitre de chacun.e. L’action de « frapper » symbolise les multiples invitations Divines que je reçois à travers des expériences de Vie, des moments d’Introspection, des élans de Spiritualité. « Entendre ma voix » m’évoque l’écoute intérieure, cette capacité à reconnaître l’appel du Divin dans le Silence. « Ouvrir la porte » demande un acte volontaire de confiance, d’accueil, d’abandon Spirituel. Lorsque cette invitation est acceptée, une communion intime s’installe comme la représentation d’un repas partagé, un moment de proximité, un échange Sacré.
Tout ceci me rappelle que la Connexion avec Dieu ou l’Amour Divin n’est jamais imposée. Elle attend mon consentement pour s’épanouir pleinement dans une relation réciproque, nourrissante, transformative. La volonté de Dieu n’existe pas en tant que tel. C’est uniquement qu’il n’abandonne personne. Il attend simplement que j’aie le courage d’ouvrir ma Porte.
J’ai fait référence à l’Apocalypse, aussi appelée Apocalypse de Jean, car, comme je l’ai écrit avec son étymologie, c’est un livre de Révélation et non de peur comme le mot pourrait le faire croire. L’Apocalypse n’est pas une production hollywoodienne avec des effets spéciaux. En fait, ce livre dévoile que l’Amour Divin est la force souveraine qui guide et transforme l’Uni-vers. Le texte appelle à l’éveil, à la fidélité, à la FOI que la Lumière triomphe toujours des ténèbres et que l’Humanité est destinée à retrouver sa pleine Unité avec Dieu.
Je ressens, en moi, un élan comme une Prière. Elle n’a pas besoin de mots car elle est Pure Intention. C’est une prière qui dit, à la fois, « Viens vers Moi » et « Je viens vers Toi ». Elle est le souffle de mon Âme aspirant à s’Unir à La Source.
Dans cette prière, je suis à la fois le « mendiant » et le « roi ». Je suis celui qui tend les mains et celui qui les remplit. Je suis l’écho et la voix, le pèlerin et le sanctuaire. L’Amour circule, à travers moi, comme une rivière qui ne connaît ni début ni fin.
À chaque instant, je suis appelé à m’éveiller à cette réalité, à laisser l’Amour circuler librement en moi, à devenir un pont entre le visible et l’invisible, à (re)découvrir que nous avons toujours été Unis.
(Mon Essence Spirituelle)
(Michaël « Shichea » RENARD (20250116-1))
(Illustration : Microsoft Designer suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : VA – 2024 – Relaxation Hub, Vol. 1)
1️⃣ : Le mot « Apocalypse » vient du grec « Apokalupsis » signifiant « Dévoilement ». La religion chrétienne l’a désigné comme « Révélation ».

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