Peur ? Vous avez dit Peur ? Est-ce une Angoisse ?
Cette semaine, j’étais dans le groupe de paroles « Accords Toltèques ». J’ai déjà parlé de ce groupe dans différents textes 1️⃣. Outre différents échanges entre les participant.e.s, l’animatrice a fait référence à une conférence à laquelle elle a participé. L’orateur était Jean-Michel Longneaux 2️⃣. Dans cette conférence, l’orateur a parlé, a indiqué que la peur est liée au désir. Je ne sais plus si ce sont les termes exacts et, en même temps, c’est l’esprit.
Ainsi j’ai fait quelques recherches sur ce lien. Dans le magazine « Philosophie Magazine », il est dit ceci : « Pour la psychanalyse, rappelle Paul-Laurent Assoun 3️⃣, l’angoisse est toujours liée à notre désir. C’est donc par elle que se déclenche notre subjectivité – si l’on sait la déchiffrer ».
À ce stade de l’écriture, il m’est nécessaire de faire la différence entre « peur » et « angoisse ». La peur et l’angoisse sont deux émotions liées à l’inquiétude, au danger, à l’incertitude. Pourtant, elles se distinguent par leur nature et leur déclencheur.
Ainsi, la peur est une réaction immédiate face à un danger réel ou perçu. C’est une émotion dite « adaptative » dans le sens qu’elle prépare le corps à réagir Dans le texte « Relation Épistolaire », je reprenais un échange avec mon Frère Léon qui reprenait une citation de Henri Laborit 4️⃣ : « Confronté à une épreuve, l’homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir »).
Cette réaction, chacun.e l’a déjà connue. Je marche dans la rue, un chien agressif court après moi. Je ressens de la peur. Je réagis immédiatement. Mon pouls s’accélère. J’ai envie de fuir. Un autre exemple. En pleine nuit, j’entends un bruit soudain, mon cerveau interprète ceci comme un danger potentiel donc je peux avoir peur. Je suis en voiture, une autre voiture manque de me percuter, un réflexe de peur me fait réagir pour éviter l’accident. Je monte dans une grande roue, je regarde en bas. Si j’ai le vertige, je ressens de la peur face à la hauteur.
Tout ceci était pour la peur. L’angoisse, en revanche, est une inquiétude diffuse. Souvent elle n’a pas de cause précise. En tout cas, elle n’est perçue dans l’immédiateté. Quelque part, elle est plus vague car il n’y pas de menace directe et, en même temps, elle peut être une prolongation de la peur.
Cette inquiétude, chacun.e l’a déjà aussi connue. Avant un examen important, je peux avoir mal au ventre. Je me sens tendu sans raison précise. C’est de l’angoisse car il n’y a pas de danger immédiat. Par contre, en voyant les questions, je peux avoir peur. Un autre exemple. J’ai une sensation de malaise en pensant à l’avenir, à ce qui pourrait arriver, m’arriver. L’angoisse se manifeste face à l’inconnu. Avant de parler en public, je peux avoir des sueurs froides, je peux avoir l’estomac noué. Ce n’est pas une peur soudaine, c’est une anxiété qui monte progressivement. Je ressens une oppression dans la poitrine sans savoir pourquoi, je suis inquiet. Il s’agit d’une angoisse chronique qui peut être liée au stress, à d’autres causes psychologiques.
Ainsi, cette notion de « peur » et « d’angoisse », même si je joue sur une certaine sémantique, apporte un autre éclairage. Ainsi, en disant « J’ai peur de l’avenir », je suis dans « l’erreur » car il n’y pas de danger réel, c’est une angoisse. Par contre, en disant « J’ai une angoisse sur l’avenir », ici je suis dans le « vrai » car je peux ressentir une angoisse, une inquiétude, un malaise pour l’avenir, pour mon avenir, pour l’avenir de quelqu’un d’autre.
Un autre exemple qui m’est venu alors que j’étais déjà bien « avancé » dans l’écriture de ce texte. Il y a plus de quinze ans, nous avons installé un système d’alarme dans la maison. Nous l’avons installé car nous avions l’angoisse de se faire cambrioler voire d’être agressé suite à une vague de cambriolages dans la région. Quand le système a été installé, cette angoisse a disparu. Cependant, il y a quelques années, l’alarme s’est enclenchée et, là, nous avons eu peur sur le moment même et une angoisse est née que ceci se reproduise d’où le fait de vérifier que l’alarme était bien enclenchée chaque jour.
En fait, à la relecture du présent texte, c’est une « histoire » de « temporalité ». La « peur » se vit dans l’instant, dans l’immédiateté comme un miroir qui éclate en mille morceaux. L’angoisse se vit dans le court, moyen, long terme comme la découverte d’une ombre dans la brume.
Après cette longue introduction, je reviens au sujet que je souhaite aborder. C’est-à-dire le lien entre la peur et le désir. Ainsi, mon questionnement est le suivant : « Est-ce que le désir est un moteur de la peur ? ». C’est une question étrange, n’est-il pas ?
Je me souviens, étant enfant, quand mes parents me disaient : « Si tu n’es pas sage, Saint-Nicolas ne te passera pas de cadeaux ? ». Donc, en instillant ce doute, cette « peur », mon désir d’avoir un cadeau ne serait pas rencontré. Pourtant, ce n’est pas un danger immédiat, ce n’est pas un danger réel. Tout au plus, une angoisse mais pas une peur.
Je vais plus loin dans mon « analyse ». Désirer, c’est vouloir atteindre, posséder, expérimenter quelque chose, quelqu’un. Ceci me fait « bizarre » d’écrire que je peux posséder, expérimenter quelqu’un. Pourtant, certain.e.s possèdent des personnes, font des expérimentations sur des personnes. J’accepte que le désir puisse créer une tension, une attente tant physique qu’émotionnelle voire même spirituelle. Tout ceci n’est pas de la peur, c’est une angoisse de l’échec, du rejet, d’une attente non réalisée. Par exemple, dans l’Amour, plus je désire être aimé, plus je peux craindre de ne pas l’être. Plus j’aspire à une connexion profonde, plus l’ombre de la solitude peut planer. Le désir, en me projetant vers un idéal, fait naître l’angoisse, et non la peur, de l’absence de cet idéal.
Puisque je me suis questionné sur le lien, pour ma part, inexistant entre la peur et le désir, mon nouveau questionnement est : « Est-ce que l’angoisse peut être un reflet insatisfait du désir ? ». L’angoisse surgit souvent là où le désir est empêché, inassouvi, incertain. Désirer quelque chose sans être sûr de pouvoir l’obtenir crée une forme de vertige intérieur. C’est le doute du poète face à l’Amour qu’il espère, le syndrome de l’écrivain devient la page blanche, l’attente du créateur devant l’œuvre inachevée, l’inquiétude de l’ego en quête d’un sens qui semble lui échapper. Là où la peur est ponctuelle, réactive, l’angoisse est persistante, existentielle. Elle accompagne souvent les désirs profonds comme le désir d’être aimé, d’être reconnu, de ne pas savoir accomplir quelque chose de grand. Plus ces désirs sont intenses, essentiels, plus l’angoisse peut être forte.
Ainsi si l’angoisse peut naître du désir, le désir peut aussi être une réponse à l’angoisse. Face au vide intérieur, je peux désirer combler ce manque. Face à l’incertitude, je peux chercher à m’attacher à quelque chose, à quelqu’un, à un projet. L’angoisse me pousse à agir, à créer même à aimer. À aimer, peut-être mal et, en même temps, aimer quand même. Pourtant, si je ne fais que courir après le désir comme un antidote à l’angoisse, je risque de m’épuiser, de me perdre voire même de m’isoler.
L’angoisse ne se satisfait pas toujours d’une simple possession, d’un accomplissement quelconque. Elle demande d’être traversée, écoutée, comprise. Peut-être que la clé n’est pas de chercher à fuir l’angoisse par le désir, plutôt d’apprendre à l’accueillir, à l’accepter comme une part inévitable de mon existence. En ce sens, l’angoisse n’est pas qu’un « mal ». Elle est aussi un moteur, un appel à aller au-delà du simple besoin, à interroger mes désirs les plus profonds, à chercher un Amour, une vérité, un élan qui dépassent le simple fait d’avoir pour toucher à l’Être. (Je viens d’entendre « Wow » comme l’expression de mon Frère Léon).
En fait, tout ce que j’ai écrit, jusqu’ici dans le présent texte, n’est qu’une longue introduction. Pourquoi ? Parce que non seulement la notion de « peur », « d’angoisse », de « désir », je l’ai également ressentie dans l’émission Live de Sylvain Didelot dans le groupe « Ailes à 360° – T28 ». J’en parle plus longuement dans un texte à paraître dans quelques mois. En fait, je n’ai pas précisé que le présent texte s’est « présenté », s’est « inséré » dans la suite des publications. Certain.e.s trouveront étranges les textes à paraître par rapport à celui-ci. C’est ainsi.
Mon questionnement est venu alors que je faisais la vaisselle. Cette « tâche » est, chez moi, une sorte de méditation. J’en ai déjà parlé dans d’autres textes 5️⃣. Lors de ce live, l’animateur a parlé de ce qui pourrait se passer pour le mois de février 2025. Ce sont, quelque part, des augures. Les augures ne sont pas des prédictions figées. Ce sont des invitations à écouter l’intuition, à s’ouvrir aux signes du monde. Ils rappellent que la Vie n’est pas seulement une suite d’événements, c’est aussi une interconnexion entre ces évènements, ces expériences. Être attentif aux augures sans en être « esclave », c’est apprendre à voir au-delà de l’ordinaire, à reconnaître que l’Univers dialogue avec chacun.e dans un langage que seul le Cœur peut comprendre.
Toujours est-il, que lors de ce Live, le premier mot qui m’est venu, c’est « Peur ». Les mots « peur » et « angoisse » ont, comment dire, été « mélangé ». Les « bestioles », comme les appelle Sylvain, nous attaquent pour nous « piquer » encore plus d’énergie. Ces « attaques » sont dues, en partie, au fait qu’il y a une montée vibratoire de la Terre. Et que, suite à l’augmentation de ce taux vibratoire, le seul moyen qu’elles ont de rester c’est de nous en « piquer » encore plus. Bien évidemment, ces « attaques » sont subtiles. La plupart des personnes « infectées » ne s’en rendront même pas compte.
Ainsi, Il y a des « esprits/entités » qui se nourrissent de la « peur ». Il y a également été dit qu’il y a des personnes qui vont être attaquées en ayant une sorte de lien, appelé « implant », entre leur « corps » et ces « esprits/entités ». Que ce lien va nourrir ces « esprits » par l’énergie, la vibration qui sera dégagée par la « peur » de la personne « infectée ». Certaines personnes seront même « possédées » si elles ne sont pas protégées. J’imagine un instant, sans jugement, la réaction de certains membres du groupe : « Faites que ce ne soit pas moi ».
En fait, est-ce que tout ceci ne reflète déjà pas une sorte d’égrégore d’angoisse qui prépare le « corps » comme future « nourriture », future « réceptacle ». Si je peux me permettre cette image, c’est un peu comme de la « viande maturée ». Cette viande qui a un autre goût, une autre tendreté que la viande dite « fraîche ».
Il a été proposé de porter sur soi, une médaille de Saint-Benoît 6️⃣, un chapelet de combat 7️⃣. Bien que ces artefacts ne vont pas empêcher les attaques, ils permettraient d’empêcher d’être « possédé ». Il a même été proposé de réaliser le « Petit Exorcisme du Pape Léon XIII » 8️⃣.
Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. Tout ce que je peux dire, c’est de Garder la FOI, de Rester Centré, de Rester Ancré, de Garder la Lumière.
Je n’ai pas d’angoisses sur cet avenir « annoncé » car Je Sais que « Le Plan Divin est Parfait » et que « Mes Anges, mes Guides, mes Flammes, m’accompagnent et me placent dans mon Œuvre la plus Juste ».
(Mon Essence Spirituelle)
(Michaël « Shichea » RENARD (20250129-1))
(Illustration : Flux (Pro) suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Le Silence)
1️⃣ : voir, notamment, les textes « Un caillou est un caillou », « Une eXprérience Déconcertante » et « Ode au Silence » ;
2️⃣ : Jean-Michel Longneaux est docteur en philosophie. Il est chargé de cours à l’Université de Namur, conseiller en éthique dans le monde de la santé et de l’éducation, et rédacteur en chef de la revue « Ethica Clinica » (merci Yakapa) ;
3️⃣ : Paul-Laurent Assoun, né en 1948, est un philosophe et psychanalyste français (merci Wikipedia) ;
4️⃣ : Henri Laborit, né le 21 novembre 1914 à Hanoï, alors en Indochine française, et mort le 18 mai 1995 à Paris, est un médecin chirurgien, neurobiologiste, éthologue, eutonologue et philosophe. L’eutonologie est l’étude des réactions de l’organisme à tous types d’agressions telles que les brûlures, les blessures, le stress, le froid, les chocs opératoires, etc. Ces réactions à l’agression doivent permettre à l’organisme de se défendre et de revenir à son état normal (homéostasie) (merci Wikipedia) ;
5️⃣ : voir, notamment, les textes « Être à l’Écoute », « L’incommunication du Lave-Vaisselle » et « Vacuum » ;
6️⃣ : pour plus de détails : « https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_de_saint_Beno%C3%AEt » ;
7️⃣ : pour plus de détails : « https://fr.aleteia.org/2023/11/12/le-chapelet-de-combat-veritable-arme-dassaut-spirituelle » ;
8️⃣ : pour plus de détails : « https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/prier-marie-prier-avec-la-vierge-marie/quest-ce-que-la-priere/liberation-et-exorcisme/discipline-catholique-lettre-de-la-congregation-de-la-doctrine-de-la-foi/exorcisme-prive-par-leon-xiii ».

Laisser un commentaire