Exploration Intérieure
(sous-titre : Réflexions sur l’Amour et la Paix)
Je suis en conquête 1️⃣ de Paix. Je ne parle pas de la paix qui s’effondre aux premiers vents contraires. Je ne parle pas d’une paix qui se réduit à une simple absence de bruits, de cris, de conflits. Je parle de la Paix survenant lorsque je m’abandonne aux Vérités Invisibles, celles que je pressens sans les comprendre entièrement. Lorsque je m’abandonne, j’ouvre une sorte de porte vers ailleurs, un Portail. Je découvre alors que cette Paix ne peut être séparée de l’AMOUR, de cet AMOUR immense, Infini se confondant avec la nature même de mon Être.
La Paix et l’AMOUR sont les deux faces d’une même réalité spirituelle. Pour Aimer réellement, il est « nécessaire » de lâcher prise, non pas sur le monde lui-même, mais sur mes illusions, sur mes pensées limitantes qui me retiennent dans une perspective étriquée. Ce que je vois n’est souvent que l’écho de mes propres jugements et de mes peurs. Pour reprendre une expression de mon Frère Léon : « Cœur Ouvert – Amour Toujours. Cœur Fermé – Peur en Retour ».
Ainsi, pour avancer, il m’est « nécessaire » de m’élever au-dessus de cette vision limitée et redécouvrir ce qui est Vrai en moi et chez l’autre. Cette vérité est toujours paisible, toujours douce, toujours lumineuse. Elle ne connaît ni rancune, ni colère, ni déception. Elle est un AMOUR Pur, un AMOUR Immaculé qui ne demande rien.
Chaque jour, je m’efforce de vivre, de vibrer que l’AMOUR n’a pas de conditions. Pourtant, combien de fois ai-je aimé en attendant quelque chose en retour ? Combien de fois ai-je exigé que l’amour des autres comble mes manques ? Je sais que l’AMOUR, pour être Véritable, ne dépend pas de ce que je reçois. Il est un État d’Être, une offrande qui jaillit de moi-même. Il est indépendant des réponses extérieures.
Ce monde, avec ses multiples nuances de beauté et de souffrance, est le théâtre de mes perceptions. Je me suis longtemps cru victime des circonstances, prisonnier de mes expériences passées. Je sais, maintenant, que la Paix et la Joie sont déjà en moi. Je peux choisir la façon dont je veux voir, dont je veux interpréter chaque situation, dont je veux vivre chaque seconde. La perception est un miroir de mes pensées ainsi chaque jugement que je porte sur autrui est une barrière que je dresse entre moi et la Paix.
Existe-t-il une clé ouvrant la porte vers cet AMOUR et cette Paix ? Le pardon 2️⃣ est la clé. Pardonner, c’est libérer. Il ne s’agit pas simplement de dire « Je te pardonne » à celui qui m’a « offensé ». En sachant que cet offensé peut être moi-même. Le pardon va plus loin. Il pousse à reconnaître que « l’offense », elle-même, n’était qu’une illusion, une construction de mon propre esprit, un voile obscurcissant ma vision de l’autre et de moi-même. En pardonnant, je me libère de cette illusion. Je cesse de m’accrocher à des images du passé pour laisser surgir une nouvelle perception libérée de la peur et de la colère. Pardonner est un acte de découverte intérieure permettant d’abandonner mes souffrances et de me reconnecter à mon Essence Divine.
Là où je voyais l’ennemi, je vois un frère, une sœur, une compagne, un compagnon de route, porteur comme moi de cette Lumière que nous partageons toutes et tous. Je comprends que la séparation est une illusion. Elle n’existe que dans mon esprit qui se croit isolé. Mais en réalité, je suis relié à chaque Être, à chaque parcelle de Vie autour de moi. Cette interconnexion ne peut être rompue. En la reconnaissant, je m’éveille à l’Unité, à la Conscience que tout ce que je donne, je le reçois en retour. Ce que j’accorde à autrui, je l’offre à moi-même.
Il y a, dans cette prise de conscience, une promesse de Paix. Car en cessant de voir l’autre comme un obstacle, comme un frein, comme un danger, je cesse aussi de me voir comme une entité séparée, vulnérable, sans défense. Je réalise que je suis beaucoup plus qu’un Corps, qu’un ensemble d’expériences. Je suis un Esprit vaste, illimité pouvant s’élever au-dessus des illusions du monde pour retrouver sa Véritable Nature, une nature aimante et inaltérable.
Ma vision spirituelle n’est pas une évasion du monde, elle en est une rédemption 3️⃣. Elle ne cherche pas à nier les douleurs ou les difficultés, plutôt à les transcender en les voyant pour ce qu’elles sont comme des opportunités de croissance, des moments où je peux apprendre à Aimer encore plus, à Pardonner encore davantage. Chaque situation, chaque rencontre, chaque sourire est une occasion d’exercer cet AMOUR inconditionnel. En choisissant d’aimer, je choisis de « guérir » 4️⃣, je choisis de me libérer des chaînes invisibles me retenant dans la peur.
Il y a, pour ma part, une vérité simple, une vérité d’une telle simplicité 5️⃣ : « Aimer est le chemin, le seul chemin qui mène à la Paix Véritable ». Même si, parfois, mon esprit est souvent tenté par la complexité, par la recherche incessante de solutions extérieures pour combler un vide intérieur, ce vide est illusoire. Il disparaît dès que je laisse l’AMOUR couler librement en moi, sans attentes, sans conditions. En ce sens, Aimer est un acte de liberté. Il me libère des attaches, des fausses croyances qui m’empêchent d’être pleinement moi-même.
Tout ce dont j’ai besoin est déjà en moi. L’AMOUR, le Pardon, la Paix ne sont pas des objectifs lointains. Ce sont les réalités que j’incarne lorsque je me souviens de QUI JE SUIS vraiment. Mon seul « devoir » est de me libérer de ce qui obscurcit ma vision, de permettre à l’AMOUR de couler sans résistance. En d’autres termes : « Changer de Regard ».
(Mon Essence Spirituelle)
(Michaël « Shichea » RENARD (20241106-1))
(Illustration : Microsoft Designer suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Magnum Opus – 2024 – Transpermia)
1️⃣ : voir le texte « C’est ma Prière » ;
2️⃣ : voir le texte « Le Pardon » ;
3️⃣ : voir le texte « Redemptio » ;
4️⃣ : Du picard « garir », du Berry « garir », « guarir », du provençal « garir », « guarir », « guerir », de l’italien « guarire », et du germanique gothique « warjan », de l’ancien haut allemand « werjan », et de l’allemand moderne « wehren », signifiant « défendre, protéger« . Ce sens de « protéger » est le sens propre et primitif de « guérir ». Dès le XI siècle, le mot « guarir » est utilisé avec le sens de « protéger, garantir » (merci Wikipedia) ;
5️⃣ : voir le texte « J’ai trouvé un trésor immense dans la simplicité ».

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