Tout a une place

Ce texte a été écrit il y a presque 2 mois à la date de publication. Comme pour les autres textes publiés récemment, celui-ci a mis du temps à vous arriver. Quand j’ai commencé l’écriture de ce texte, j’étais « bien sur ma lancée » et puis le « courant » s’est interrompu comme s’il y avait une coupure programmée. Mais contrairement au texte « La Conscience de Dieu », celui-ci propose une écriture achevée.

Dans un paysage où le tangible rencontre l’éthéré, un arbre se dresse, majestueux et mystérieux. Ses branches feuillues s’étendent comme de grandes plumes colorées. Elles sont semblables à mes pensées s’élevant de mon esprit HUmain, cherchant à atteindre des hauteurs insoupçonnées. Les teintes délicates de ces feuilles, de ces plumes m’évoquent les multiples facettes de mon Âme, qui, à chaque instant, évolue, se transforme, reflétant ainsi la complexité et la richesse de ma Vie intérieure.

À la base de cet arbre, les racines plongent profondément dans la terre. Elles me rappellent l’importance d’être ancré, d’être solidement attaché à ce qui me nourrit et me soutient. Pourtant, cet ancrage n’est pas une limitation. C’est un point de départ pour un voyage spirituel, une conquête de soi 1️⃣. Les branches de l’arbre s’élancent dans toutes les directions. Elles me suggèrent que le chemin spirituel n’est jamais linéaire. Il s’exprime dans une ouverture à l’infini, sur l’infini, sur l’accomplissement dans l’acceptation de nombreuses voies que je peux emprunter.

Autour de l’arbre, des papillons dansent. Légers, aériens, gracieux, ils sont le symbole de ma transformation et de ma renaissance. Ils incarnent le processus par lequel mon Âme, après s’être libérée, sans jugement, des entraves de la matérialité, s’élève vers des états de conscience purs et lumineux. Ces créatures éphémères me rappellent que la vie elle-même est un cycle de transformation. C’est un mouvement constant entre l’ancien et le nouveau, entre l’inaccompli et l’accompli 2️⃣, entre l’ombre et la Lumière.

Les montagnes lointaines, silhouettes imposantes sur l’horizon, me renvoient à la grandeur de l’Uni-Vers et à ma place en son sein. Comme le disait Saint-Paul dans une canalisation : « Tout a une place plutôt que tout est à sa place ». L’élévation spirituelle est un appel, une aspiration qui pousse chaque Être à se dépasser, à aller au-delà des limites de l’ego pour se fondre dans l’immensité sans s’y perdre.

Comme tout un chacun.e, j’expérimente le chemin de l’UNité, de l’UNification d’être UN avec La Source, avec le Tout, d’être connecté à Tout et, en même temps, à un certain moment, je me dis que je ne suis pas le Tout même si j’ai une connexion avec le Tout.

Pour reprendre une métaphore donnée par des Êtres de Lumière, c’est un peu comme du vin d’une excellente qualité qui a maturé dans une cuve ou dans un tonneau de milliers de litres. Dans ce vin-là, chaque molécule de vin vit la plénitude. Dans ce vin-là, je suis un ensemble de molécules connecté avec le Tout. Puis, ce vin, à un moment, il va être mis en bouteille. Cette mise en bouteille représente mon incarnation. Alors, c’est comme si ces molécules de vin, qui ont connu la plénitude de l’évolution magnifique dans cette cuve ou dans ce tonneau, se disent quand elles se retrouvent une bouteille de vin : « Ouf, ça se rétrécit ici. Dans cette bouteille, je n’ai plus la place ». Pourtant le vin reste le même et, en même temps, il expérimente ce que j’expérimente en m’incarnant. C’est comme un rétrécissement, une restriction et donc, de temps en temps, je me dis que c’était quand même mieux quand j’étais dans l’immense cuve de maturation, dans l’immense tonneau en tant que molécules de ce vin non tiré. Je me dis même que c’était encore mieux quand j’étais une grappe de raisin mûrissant au soleil, bénéficiant aussi du vent, de la pluie, de la puissance de la terre et de tous les éléments, tous les nutriments que la Vie m’apporte pour mûrir.

Alors, comme dans la chanson de George Brassens, je me dis parfois : « Auprès de mon arbre – Je vivais heureux – J’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre – Auprès de mon arbre – Je vivais heureux – J’aurais jamais dû le quitter des yeux »

Ainsi, il est donné à chacun.e de contempler ce qui se trouve devant soi et de se poser ces questions : « Où en suis-je dans mon voyage intérieur ? Suis-je cet arbre, solidement enraciné, en quête d’élévation ? Suis-je ces papillons, dansant avec la brise du changement, prêt à embrasser la transformation nécessaire pour atteindre la plénitude ? ».

La réponse est en chacun.e.

(Michaël « Shichea » RENARD (20240819-1 & 20240930))
(Art Numérique : Microsoft Designer suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Le Silence & Enchanted Duo – 2024 – Werifesteria)

1️⃣ : voir le texte « C’est ma Prière ».

2️⃣ : références utilisées par Annick de Souzenelle.

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