Portrait
Ce texte a été écrit, il y a un peu plus de 3 mois à la date de publication. Il était, comment dire, comme dans une sorte de tiroir, en attente d’être publié. Les évènements des dernières semaines et les évènements à venir me « disent » que c’est le moment parfait pour le publier.
Le visage qui illustre ce texte est ce que l’on appelle vulgairement, une « gueule ».
Pour certain.e.s, ce visage ne dira rien, et pourtant c’est le visage de Christopher Lee. C’est un acteur, principalement connu pour ses rôles de Dracula, de l’Homme au Pistolet d’Or et de Saroumane dans le Seigneur des Anneaux.
Ce visage illustrait un « article » que j’ai lu sur le site « quora » dont j’ai déjà fait référence dans certains textes. J’ai appris que c’était un vrai « dur à cuire ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, il servit héroïquement au Special Air Service (SAS) et au Special Operations Executive (SOE) de Winston Churchill. Il était chargé de traquer les criminels de guerre nazis.
Ce texte s’appelle « Portrait » et, en même temps, j’aurais pu l’intituler « Masque », « Faux-Semblant ». Je me rends compte avec les années, que je représente un portrait, un personnage. Un « ce quelque chose » qui fait que les personnes me reconnaissent en tant que « Michaël RENARD ». Pourtant, je suis plus que ce personnage. En fonction des interactions que j’ai avec les personnes, que ce soit dans ma vie privée, dans ma vie sociale, dans ma vie professionnelle et je peux même écrire maintenant dans ma vie spirituelle, je suis plus que ceci.
Quelque part, je suis plus que la somme des expériences que je représente pour chacun.e. Je suis, bien évidemment, dans la présente incarnation sur ce plan terrestre, un corps physique. En même temps, si je prends, comment dire, un peu plus de hauteur, je suis aussi un « corps d’expériences ». J’écris souvent ce mot « expérience » au lieu de leçons, d’épreuves, d’enseignements et que sais-je d’autres !
Ce corps d’expériences représente un ensemble de faits, de circonstances de temps et de lieux qui ramène toujours à la question essentielle « Est-ce que j’applique les valeurs que je suis venu.e apprendre ou mettre en œuvre ici ? ». Tous les mots sont « importants ».
Le mot « valeur » exprime aussi bien une polarité « positive » que « négative ». Je m’explique. Derrière ce mot « valeur », (issu du latin « valor »), il est mis souvent que ceci représente la qualité d’une personne qui la rend digne d’estime. Quelque part, il y a comme une sorte de mise en avant sur un piédestal. Or, dans mon propos, ce n’est pas ceci que j’exprime. J’indique simplement que le mot « valeur » est à prendre comme une expérimentation. En d’autres termes, je peux reformuler la question en « Suis-je en accord avec les expériences que j’ai choisies d’apprendre ou de mettre en œuvre ici ? ».
Le mot « apprendre », je l’avais déjà exprimé dans le texte « Apprendre à s’asseoir, à attendre et à … », dans lequel j’écrivais « Apprendre » : ce verbe vient du latin « apprehendere » signifiant « prendre », « saisir » et, par extension, « saisir par l’esprit », « étudier ». Je pourrais l’écrire aussi sous la forme « à prendre ».
« Mettre en œuvre », je l’ai déjà aussi souvent exprimé dans différents textes sous la forme « Mes anges, mes guides, placez-moi dans mon œuvre la plus juste ». Saint-Antoine lors d’une canalisation de Sylvain Didelot disait : « Une œuvre c’est, en dehors de toute obligation, le moyen pour vous de vous trouver à votre juste place, de prononcer les justes mots, de faire les justes rencontres. L’œuvre divine apparaît à travers une action, une parole impeccable, une sorte de justesse et de justice dans votre comportement. C’est cela œuvrer ».
Ainsi quand il y a une demande, je devrais plutôt écrire une proposition d’une personne, d’un guide, d’un Être de Lumière, de se mettre en action, de se mettre en Œuvre, ce n’est pas quelque chose, comme je l’ai souvent vécu, à réaliser dans l’immédiat. Si le plan terrestre a une notion de temps et d’espace, le « Plan Divin » n’en a pas. Ainsi au lieu d’être en excitation, en surréaction, de surréagir, d’être dans une certaine de rapidité, de vitesse au-delà de la lumière, il est uniquement proposé de garder une voix/voie, de rester sur un cap, de cheminer sur le chemin.
Sans être bercé d’illusions, il est proposé de faire un pas, un mouvement vers cette voix/voie, vers ce cap, vers ce chemin, vers ces valeurs « dès que possible ». Ce « dès que possible » est « nécessaire » pour ne pas être bercé d’illusions. En chacun.e, il y a la présence de la Nature Divine, la Divine Présence. Quand une voix/voie est empruntée, quand un cap est choisi, quand un cap est donné comme un bateau naviguant sur des océans inconnus, quand une impulsion, une énergie est donnée, alors le monde personnel change, évolue en respectant ceci. En ceci, le corps d’expériences va se modifier, se modifie.
Et c’est bien ce que c’est passé avec l’écriture de ce texte. Je n’avais plus écrit depuis plusieurs semaines pour ne pas écrire plusieurs mois. Pourtant en lisant un passage du livre « L’immense pouvoir du voyage astral – Viens on t’emmène » d’Alexandra Julien, je réécris. Ce passage se terminait par « Je n’allais pas tarder à devoir accueillir de nouveaux bouleversements ».
En même temps, il y avait déjà des prémices, des petits cailloux ici et là comme le portrait de Christopher Lee, la lecture de canalisations de Sylvain Didelot, l’échange avec une Âmie, les échanges dans le groupe des Accords Toltèques en présentiel.
Ces nouveaux bouleversements passent aussi bien par le corps physique que par le corps d’expériences. Si je prends l’exemple d’un guitariste. Ses doigts, à force d’être en contact avec les cordes de la guitare, vont développer une couche plus dure comme une couche de protection. Ils vont se renforcer, se caler, amener plus de peau à l’extérieur. Il en est de même pour celles et ceux qui marchent pieds nus. Le corps physique va s’adapter à ce nouvel « environnement ». C’est en ceci qu’est l’intelligence du corps physique, il s’adapte sans qu’il ait besoin de moi pour se renforcer voire se protéger.
Il en est de même pour le corps d’expériences pour l’intelligence du corps. Tant pour le corps physique, il le fait la plupart du temps seul. Autant le corps d’expériences, lui, si les actions vont dans le sens de nos valeurs, va aussi s’autoadapter, s’autocorriger, va s’autoréparer et ainsi les expériences vont aussi s’autoréparer.
Et si cette réparation est rapide, certain.e.s y mettront le mot « miracle » pour définir cette réparation souvent inattendue. Si, par contre, la réparation est lente, certain.e.s s’exprimeront en fonction de leur niveau de conscience comme étant un « pas de chance », un « dommage », un « je ne comprends pas » et d’autres diront que c’est la loi d’attraction peut-être même la loi de manifestation.
Il est donc important de garder cette voie/voix en soi, de garder cette énergie en soi, de ne pas abandonner dès qu’un problème se présente, dès qu’un évènement semble nous mener ailleurs que ce que j’avais envie d’entendre, de faire. Bien, au contraire, il y a quelque chose « à creuser » pour aller vers ce chemin de Lumière qui est le mien.
(Michaël « Shichea » RENARD (20240626-1))
(Art Numérique : Microsoft Designer suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Christopher Esse – 2022 – Resonance Part 4 – A New Way Out)

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