Maintenant, JE mets en avant, JE valorise CE QUI EST bien en moi.
Et c’est tout. JE valorise CE QUI EST bien en Moi.
JE ne dévalorise pas ce qui n’est pas bien,
JE valorise simplement CE QUI EST bien.
En comprenant qu’en fait ce que JE vais appeler ʺbienʺ est en vérité
ce qui va me permettre d’AIMER.
C’est-à-dire de m’associer avec CE QUI EST et pas de me séparer de CE QUI EST.
(Saint-Paul canalisé par Sylvain Didelot)

Dans un monde où les individus sont souvent incités à se concentrer sur ce qui leur manque, sur ce qui ne va pas, sur ce qui ne va plus, sur ce qui pourrait aller mieux, il est facile de tomber dans une spirale de dévalorisation personnelle. Chaque jour, les comparaisons avec les autres, les attentes extérieures et les jugements internes poussent à croire que je ne suis pas « assez » 1️⃣ : pas assez compétents, pas assez aimables, pas assez dignes, pas assez respectables, pas assez joyeux, pas assez heureux, pas assez amoureux et j’en passe. Pourtant, il existe une approche libératrice qui consiste non pas à se focaliser sur ce que je ne suis pas, mais plutôt à valoriser CE QUI EST déjà bien en moi. Je reconnais que c’est un processus qui demande d’être en Conscience et en Bienveillance, et, en même temps, il me connecte à une réalité bien plus large et bien plus généreuse : « Celle de l’Acceptation de Soi et de l’AMOUR ».

« Maintenant, JE mets en avant, JE valorise CE QUI EST bien en moi ».

Ces mots reflètent un cheminement vers une forme d’authenticité qui consiste à mettre en lumière mes qualités sans pour autant nier ou rejeter mes imperfections 2️⃣. Ceci m’encourage à voir le bien, non pas comme une négation de ce qui n’est pas parfait 3️⃣ mais comme une reconnaissance de CE QUI EST déjà présent et suffisant. C’est un appel à l’AMOUR de Soi, un AMOUR qui ne se bâtit pas sur l’idéalisation mais sur l’Acceptation Complète de CE QUI EST.

Quelque part, j’explore les fondements de ma valorisation intérieure et, ainsi, comment elle peut me rapprocher de CE QUI EST. C’est-à-dire de la réalité telle qu’elle se présente sans chercher à la fuir ou à la transformer à tout prix.

Ainsi, se pose la question : « Quelle est la différence entre valorisation et dévalorisation ? »

Dans la société, il y a souvent une tendance à mesurer la valeur personnelle en fonction de critères extérieurs comme le succès professionnel, le succès financier, les diplômes, les réussites en tout genre, les normes de beauté, les compétences et les expertises professionnelles, la visibilité, l’influence sociale, les réseaux en tout genre même l’engagement éthique et que sais-je d’autres encore. Ce modèle d’évaluation pousse régulièrement à souligner ce qui manque, ce qui n’est pas « à la hauteur ». Ceci conduit naturellement à une dévalorisation, un sentiment, que ce qui ne répond pas à ces critères, n’a pas de valeur. Cependant, une perspective plus saine et apaisante se construit non pas autour de ce que je ne suis pas, mais de ce que je suis déjà. Valoriser CE QUI EST bien en moi implique un changement important et parfois difficile 4️⃣ au lieu de dévaloriser ce qui ne correspond pas à mes idéaux, il s’agit « simplement » de reconnaître et d’apprécier ce qui mérite de l’être.

Dévaloriser ce qui n’est pas « bien » est souvent perçu comme une façon de se motiver à changer, à évoluer. Parfois, la critique intérieure est vue comme un moteur pour l’amélioration personnelle. En focalisant mon attention sur les aspects de moi-même que je juge « négativement », j’entre dans un cercle de frustration, de honte voire de rejet de moi-même. Ce processus de dévalorisation se nourrit de l’idée que quelque chose en moi doit être éliminé ou rejeté pour que je sois enfin complet.

Ce point de vue oppose ainsi mon Être à une sorte d’idéal inatteignable. Je me compare à une version idéale de moi-même. Ceci m’éloigne alors de la réalité de QUI JE SUIS, ici et maintenant. Dévaloriser revient à amplifier l’écart entre ma réalité présente et un modèle imaginaire de perfection. Ceci crée un fossé entre CE QUI EST et ce que je crois devoir être (le paraître) me privant ainsi de la Paix Intérieure et de la Sérénité.

En revanche, valoriser CE QUI EST bien en moi m’invite à regarder avec bienveillance les aspects de moi qui méritent d’être reconnus. Il ne s’agit pas de nier ou d’ignorer les domaines où je peux évoluer, plutôt de ne pas leur donner la première place dans mon esprit. Lorsque je me concentre sur CE QUI EST bien, je développe une attitude d’acceptation. Cette attitude ne cherche pas à perfectionner ou à corriger en permanence ce qui ne va pas. Elle me permet de prendre du recul, de reconnaître les forces et les qualités qui font partie de mon Être et, surtout, de les mettre en Lumière.

La valorisation de soi crée un espace où l’AMOUR peut grandir. En cessant de juger, sévèrement ou non, mes imperfections, j’ouvre la porte à une forme d’Acceptation qui est nécessaire à mon épanouissement personnel. Paradoxalement, c’est lorsque je cesse de vouloir absolument changer, ce qui ne me convient pas, que le véritable changement devient possible. La valorisation invite à la transformation par l’AMOUR et non par la lutte.

(la suite, c’est pour lundi …)

(Mon Essence Spirituelle)
(Michaël « Shichea » RENARD (20240905-1 & 20240907-1))
(Illustration : Microsoft Designer suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Pure Reason Revolution – 2024 – Coming Up To Consciousness)

1️⃣ : voir le texte « Toujours Plus ! » ;

2️⃣ : voir le texte « L’Éloge Spirituel de mon Imperfection » ;

3️⃣ : « double négation ? » ;

4️⃣ : voir le texte « Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire » (Carl Gustav Jung).

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