La dernière saison (saison 4 – 14 épisodes) de la série EVIL est terminée. C’est un peu étrange pour un groupe parlant de spiritualité ou d’essence spirituelle d’écrire sur une série télévisée s’intitulant EVIL (Mal en français). J’ai apprécié cette série car elle est un subtil mélange sur la Foi et le Doute, sur la perception du Réel et de l’Irréel. Je ne fais pas faire ici l’analyse de cette série tant il y a beaucoup d’éléments qui ont été marquants.
Cependant, pour les âmes sensibles, si l’envie vous prend de la visionner, il y a certaines scènes qui sont déconseillées. La série porte bien son nom.
Cette série navigue entre le monde réel avec ses religions et le monde subtil avec ses visions. Quand des personnes déclarent qu’elles sont possédées, qu’elles ont vu des démons, il y a d’un côté l’approche psychologique voire psychiatrique et les traumas éventuels et, de l’autre côté, l’approche plus « religieuse ». C’est en çà que la série est intéressante car souvent la réponse n’est pas donnée et c’est au spectateur de choisir, que ce qui est montré, représente pour lui.
En introduisant ce texte, je souhaite aller en fait dans une direction spécifique qui est celle de la croyance. Depuis quelques temps, je m’intéresse à la création d’images par des outils d’intelligence artificielle. J’ai constaté qu’il est de plus en plus difficile de discerner « le réel » de « l’irréel » 1️⃣. Bien évidemment, il serait intéressant de définir ce que représente le réel et l’irréel pour chacun.e. Tout est une question de perspectives 2️⃣.
Dans cette « difficulté » d’appliquer son discernement, je me rends compte que tous les jours, j’écris bien tous les jours, tout ce qui est proposé dans mon environnement peut être remis en perspective. Que ce soit ce qui est dit à la radio, que ce qui est vu à la télévision, que ce qui est lu sur les réseaux sociaux, que ce qui est entendu dans la rue ou dans la vie qu’elle soit amicale, sociale ou professionnelle.
Dans le premier épisode de la série, il est dit : « Le mal grandit parce qu’il est en communication avec lui-même ». Quelque part, c’est une autre façon de dire que le mal s’entretient par lui-même. Et s’il s’entretient, c’est qu’il y a quelque chose qui l’entretient. Un moteur quel qu’il soit ne peut tourner indéfiniment s’il n’est pas alimenté par une source d’énergie.
Comme beaucoup de personnes qui sont ouvertes à la spiritualité, je constate qu’il y a une résistance d’un « ancien » monde qui ne veut pas « mourir » 3️⃣. Je ne dis pas que ce monde est le monde du mal. J’écris simplement qu’il y a un monde qui s’entretient par lui-même et surtout, pour lui-même, pour se nourrir d’une certaine « douleur », d’une certaine « souffrance », d’un certain « plaisir » à jouir de biens matériels, de services alors que d’autres sont en « douleur », en « souffrance ».
Quand je regarde le monde tel qu’il est présenté dans les médias, que vois-je ? Des guerres, des famines, des meurtres, des viols, des complots et que sais-je encore d’autres qui est caché, tapis dans l’ombre. Certains dont on croit qu’ils sont des bienfaiteurs sont en fait des « malins » déguisés. Comme me l’avait dit, il y a plus de trente ans, un ancien médecin allant dans des prisons : « J’ai vu des assassins au visage d’ange ».
L’une des façons la plus rapide pour perpétuer le « mal », ce sont les réseaux sociaux. Certains réseaux sociaux permettent aux « malins » dans tous les coins de la planète de se parler, d’échanger, de fomenter, de comploter. Le réseau Telegram en est un bon exemple. Ce réseau est crypté, de part en part, et sert en grande partie à beaucoup de réseaux criminels : drogue, traite d’êtres humains, guerre, extrémisme, pédopornographie, … . Facebook (eh oui !) permet, dans une certaine mesure, aussi à certain.e.s de déverser une certaine « haine » vis-à-vis d’autres personnes.
Me revient en mémoire, la technologie Neuralink mise au point par une société appartenant à Elon Musk. Neuralink est un implant neuronal permettant de se connecter à des appareils électroniques via les impulsions électriques du cerveau. Je ne dis pas que c’est une « mauvaise » chose en soi. Certains patients vont pouvoir retrouver certaines « fonctions » qu’ils avaient « perdues ». Comme toute technologie, il y a des effets « positifs » et des effets « négatifs ». Oui mais ! Oui mais, ceci revient à dire que certaines personnes seraient à la fois humaines et technologiques.
Ainsi à notre époque technologique actuelle, la question que je pose est : « Sommes-nous à 100 % humains ? ». Ne sommes-nous pas, sans le savoir, influencés par la technologie. Et cette technologie ne permet-elle pas à certain.e.s de manipuler et de contrôler ?
Et pourtant pas besoin de technologies sophistiquées pour être manipuler, contrôler. Des images subliminales dans des publicités, pour des élections, des symboles dans des émissions voire même dans les derniers jeux olympiques, tout ceci existe déjà. Je parle d’images mais il y aussi autre chose, ce sont les infrasons. Ces sons dont la fréquence, sous les 20 Hz, sont inaudibles mais ont des effets pouvant être dévastateurs.
Ainsi, si le son audible (entre 20 Hz et 20 kHz) est une préoccupation majeure de santé que ce soit chez soi ou au travail, l’exposition assez intense et répétitive à des infrasons peut avoir aussi des répercussions néfastes sur la santé. Ces sons peuvent provoquer des symptômes physiologiques et psychiques comme l’inconfort, la fatigue, l’irritabilité, les maux de têtes, les céphalées, les vertiges, les nausées et que sais-je encore d’autres. Les conséquences sont variables suivant la sensibilité des individus.
Qui plus est, les infrasons ont la capacité de traverser les obstacles (murs, fenêtres, cloisons, …) y compris les matériaux isolants spécialement conçus pour arrêter le bruit. Ainsi, les équipements de protection individuelle contre le bruit ne sont donc pas efficaces pour atténuer les infrasons et leurs vibrations transmises à la boîte crânienne et à la cage thoracique. Je me souviens avoir ressenti, étant enfant, un malaise lorsque la fanfare dans un Corso Fleuri jouait de la grosse caisse. Je ressentais une oppression dans ma cage thoracique. Ce n’était que passager et, en même temps, ceci avait impact sur mon corps.
Tout ceci pour en arriver que si « Le mal grandit parce qu’il est en communication avec lui-même », « Le bien grandit parce qu’il est en communication avec lui-même ».
Comme le disait Saint-Paul dans une canalisation de Sylvain Didelot : « Maintenant, je mets en avant, je valorise ce qui est bien en moi. Et c’est tout. Je valorise ce qui est bien en moi. Je ne dévalorise pas ce qui n’est pas bien, je valorise simplement ce qui est bien; en comprenant qu’en fait ce que je vais appeler ‘bien’ est en vérité ce qui va me permettre d’aimer, c’est-à-dire de m’associer avec ce qui est et pas de me séparer de ce qui est ».
Je choisis d’exprimer cette dimension de moi qui incarne l’AMOUR Divin, cette partie de moi qui aime et qui soutient les autres de toutes les façons possibles en accord avec moi-même. Je choisis de mettre en lumière cette dimension de moi qui arrête de juger, de chercher des coupables ou des responsables, car, en vérité, chacun.e porte sa part de responsabilité 4️⃣.
Il m’est nécessaire ici, pour terminer ce texte, de faire la distinction entre culpabilité et responsabilité.
La culpabilité est souvent liée à un sentiment de faute ou de péché. Elle naît de la conscience d’avoir enfreint une norme qu’elle soit morale, éthique voire religieuse et qui conduit à un sentiment de honte, de remords et même d’auto-condamnation. Elle peut être considérée comme un fardeau émotionnel. Si elle n’est pas transformée, sans jugement, en pardon, elle devient bloquante pour avancer sur son propre chemin.
La responsabilité implique la reconnaissance de ses actions, de leurs impacts et de la nécessité d’y répondre de manière consciente, intentionnelle et respectueuse. Ce qui est essentiel pour moi, c’est la prise de conscience et l’acceptation de son pouvoir d’agir et d’influencer les événements. C’est un levier pour reconnaître mon rôle dans mes propres valeurs. Je la vois comme une valeur de polarité positive en agissant avec intégrité (se respecter soi) aussi à apprendre de mes erreurs ou plutôt de mes expériences et ne pas (r)entrer dans un schéma de répétition.
Ainsi, pour moi, la culpabilité enferme dans le passé et dans un jugement « négatif » de soi-même tandis que la responsabilité m’invite à une prise de conscience active et à une transformation « positive » me permettant ainsi un cheminement spirituel plus « constructif ».
(Mon Essence Spirituelle)
(Michaël « Shichea » RENARD (20240825-1))
(Illustration : CoPilot suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Adult Cinema – 2024 – 365)
1️⃣ : voir le texte « Ascension ! J’ai dit « Ascension ! » ;
2️⃣ : voir le texte « Perspectives » ;
3️⃣ : voir le texte « Laissez mourir l’ancien » ;
4️⃣ : voir le texte « Jour 5 : La Responsabilité » dans « La Formule Magique ou la JOIE (re)trouvée »

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