Babaji (suite)
(ou si « Même l’AMOUR ne suffit plus ! »)
Hier, j’ai posté la traduction de la chanson Babaji de Supertramp. Babaji est une chanson écrite par Roger Hodgson et attribuée à Roger Hodgson et Rick Davies. La chanson est la cinquième se trouvant sur l’album « Even in the Quietest Moments… « sorti en 1977. De mémoire, je dois avoir tous les albums de Supertramp en version vinyle. Pour la plupart, ils sont un « héritage » de mon Frère Georges (assassiné en 1986) 1️⃣.
Cette chanson a été écrite en l’honneur de Mahavatar Babaji 2️⃣. Il était considéré par Roger Hodgson comme un Christ ou, en tout cas, comme la manifestation de l’Esprit et de la Puissance de Dieu.
Je n’avais jamais prêté attention à la traduction de cette chanson. Et pourtant à y regarder de plus près, elle me parle à cette période de ma vie. Simplement le fait que « Toute ma vie, j’ai senti que vous écoutiez / Je cherchais des moyens de m’aider à rester en phase ».
Je sais que j’ai encore, en moi, une sorte de « lutte » intérieure, un mélange de doute. Je ne suis pas en désespérance plutôt, parfois, en désespoir. La nuance est importante entre ces deux mots : « désespérance » et « désespoir ». La désespérance, c’est « je n’y crois plus, je ne crois plus à une amélioration possible ». Le désespoir, c’est « je n’attends plus une amélioration ».
Et certes, je vais jouer sur les mots car, par le fait d’écrire que « je n’attends plus une amélioration », ceci signifie, pour moi, que je ne suis plus dans l’attente de quelque chose. Ceci peut être confus, je le reconnais. Car même si j’ai un désir ardent de percevoir la Vérité Ultime avant qu’elle ne m’échappe, j’y vois aussi un appel à la clarté dans un monde où tout devient transitoire et incertain. « Même l’AMOUR ne suffit plus ! » ai-je entendu de la part de mon Frère Léon. Même l’AMOUR ne suffit plus dans cette transition, non seulement de la Planète, mais également pour tous les règnes y participant.
« Même l’AMOUR ne suffit plus ! » est une affirmation « lourde » de sens. Qu’y a-t-il si l’AMOUR ne suffit plus ? Serait-ce la FOI ? Serait-ce la JOIE intérieure qui est inaltérable alors que l’AMOUR ne le serait plus ? Il est même difficile pour moi d’accepter que « Même l’AMOUR ne suffit plus ! ».
Pourtant au-delà de ce sens que je pourrais donner à cette affirmation, il me reste une possibilité de m’élever au-delà des préoccupations matérielles et quotidiennes. Existe-t-il un moyen d’Expression Authentique pour que mon Âme, ma Conscience Supérieure résonnent dans le Cœur de chacune et de chacun ?
Ainsi, en un instant, ce qu’il me reste si « Même l’AMOUR ne suffit plus ! », c’est la Prière 3️⃣. La Prière, cette connexion si Personnelle et Spirituelle et, aussi, si fragile quand elle ne s’adresse qu’à quelques-uns. Elle me permet de ne pas me perdre dans le tumulte de ce monde en me connectant à la Source.
Chacune et chacun se retrouve confronté, à un moment ou à un autre, à des moments ou à des autres, dans sa condition Humaine, à l’immensité de l’Inconnu, cherchant un Ancrage 4️⃣ ou une Vérité sur laquelle s’appuyer, se reposer. Une sorte d’engagement à vivre pleinement en accord avec elle.
Tout ceci m’amène à la question de la relation entre l’Être et le Divin. D’un côté, il y a une dépendance manifeste entre l’Être QUE JE SUIS, conscient de mes propres faiblesses et de mon ignorance, « implorant » l’aide d’un Être Supérieur quel qu’il soit et d’un autre côté, cette dépendance n’est pas synonyme de passivité. Elle est accompagnée de ma volonté de participer à ma propre Illumination.
À travers cette chanson, à travers des paroles chargées de symboles et une mélodie qui évoque la réflexion intérieure, cette chanson m’offre l’occasion de me questionner sur la Nature de ma Spiritualité et sur mon Aspiration HUmaine à transcender les limitations de mon monde matériel pour atteindre une forme de Vérité ou d’Harmonie Uni-vers-elle.
(Michaël « Shichea » RENARD (20240825-1))
(Illustration : CoPilot suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Supertramp – 1977 – Even In The Quietest Moments)
1️⃣ : voir le texte « Reste un peu » ;
2️⃣ : Mahavatar Babaji (ou simplement Babaji) est un des noms donnés par Lahiri Mahasaya, puis à la suite par d’autres personnes, au Maître spirituel indien qui aurait été rencontré une première fois entre 1861 et 1935. Certaines de ses rencontres ont été décrites par Paramhansa Yogananda dans son livre Autobiographie d’un yogi (1946). Un autre témoignage a été donné par Sri Yukteswar Giri dans son livre La science sacrée. Le nom réel et la date de naissance de Mahavatar Babaji sont inconnus. Son immortalité alléguée ainsi que son existence même sont mises en doute, même si quelques personnes se sont effectivement présentées sous ce nom en Inde et dans d’autres pays. « Mahavatar » signifie « grand avatar » (littéralement une incarnation divine), et « Babaji » est parfois traduit par « vénéré père ». La lignée des maîtres remontant jusqu’à Lahiri Mahasaya le désigne comme l’incarnation de Shiva (merci Wikipedia) ;
3️⃣ : voir le texte « C’est ma Prière » ;
4️⃣ : voir le texte « I.S.A. ».

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