L’Élan Nouveau

En début d’année, j’avais souhaité à chacun.e de mes Âmie.e.s, de mes connaissances un « Meilleurs Vœux pour l’Élan Nouveau ». Je sais que c’est déjà loin, très loin, pour certain.e.s par rapport à la date de publication de ce texte.

Dans cet Élan Nouveau, quelques-un.e.s y ont vu, lu, un jeu de mots. Certains m’ont même parlé de renne, de caribou et même d’orignal*. Effectivement, il y a bien un jeu de mots qui se veut nouveau, original. En même temps, si je pose mon regard plus loin, c’est bien un Élan Nouveau.

Sans jugement, au lieu de lire, d’écrire les vœux habituels comme « Bonne année ! », « Bonne santé ! », « Bonheur et prospérité ! », « Réussite dans tous tes projets ! », « Amour et amitié ! », « Paix dans le monde ! », « Santé, bonheur et prospérité pour toi et ta famille ! », « Que tous tes rêves se réalisent ! », « Joie et réussite dans tout ce que tu entreprends ! », « Que cette nouvelle année t’apporte tout ce que tu désires ! », j’ai choisi d’innover. J’ai choisi d’innover car ces vœux habituels sont dits, sont offerts aux autres mais est-ce qu’ils sont dits, sont offerts pour soi-même ? Ma réponse est l’Élan Nouveau.

Je sais que ce texte, j’aurais pu le publier en début d’année et, en même temps, je trouve que c’est « bien » de faire un « petit bilan » sur les un peu plus de 6 mois écoulé. Où en suis-je si j’ai évoqué des vœux ? Où en suis-je si j’ai pris de « bonnes » intentions, de « bonnes » résolutions ? Pour ma part, je n’ai pris de résolutions. En fait, maintenant, à ce stade de l’écriture, je peux dire que j’ai pris la résolution d’être dans l’AMOUR et de transmettre cet Élan Nouveau d’AMOUR qui m’anime.

Ainsi, qu’ai-je voulu faire passer comme message en écrivant un « Élan Nouveau » sans préciser au départ que c’était un Élan Nouveau d’AMOUR ?

Est-ce cet élan de la Gratitude, dont parlait Spinoza en ses mots, comme étant « Le désir ou l’élan d’amour par lequel nous nous efforçons de faire du bien à celui qui nous en a fait par un sentiment d’amour » ? Est-ce cet élan temporel que Jim Morrison chantait dans « Wilderness » : « Chaque journée est un élan qui traverse l’histoire » ? Est-ce cet élan amoureux qu’écrivait Béatrix Boily dans son livre « Sur la brèche » : « C’est l’amour qui pousse, qui donne des élans au cœur et des idées en tête ». Ou plus étonnant, à mon sens, dans le « Le Prince de ouaouarons » de Marc Gendron : « Vivre est un élan hasardeux et il n’y a aucune conclusion à en tirer ».

Le premier livre de Paulo Coehlo 1️⃣, que j’ai lu, c’était « L’Alchimiste » 2️⃣. Un livre, ô combien, révélateur pour beaucoup de personnes. Dans le livre, il est écrit que « Un élan d’amour jaillit de son cœur, et il se mit à prier. C’était une prière qu’il n’avait encore jamais faite, car c’était une prière sans parole, et par laquelle il ne demandait rien. Il ne remerciait pas d’avoir pu trouver un pâturage pour ses moutons ; il n’implorait pas d’arriver à vendre davantage de cristaux ; il ne demandait pas que la femme qu’il avait rencontrée attende son retour. Dans le silence qui s’ensuivait, il comprit que le désert, le vent, le soleil cherchaient aussi les signes que cette main avait écrits, qu’ils voulaient suivre leurs routes et entendre ce qui était gravé sur une simple émeraude. Il savait que ces signes étaient dispersés sur la terre et dans l’espace, qu’ils n’avaient en apparence aucune raison d’être, aucune signification, que ni les déserts, ni les vents, ni les soleils, ni les hommes enfin ne savait pourquoi ils avaient été créés. Mais cette main avait, elle, une raison pour tout cela, et elle seule était capable d’opérer des miracles, de transformer des océans en déserts, et des hommes en vent. Parce qu’elle seule comprenait qu’un dessein supérieur poussait l’univers jusqu’à un point où les six jours de la création se transformeraient en grand œuvre. Et le jeune homme se plongea dans l’âme du monde, et vit que l’âme du monde faisait partie de l’âme de dieu, et vit que l’âme de dieu était sa propre âme. Et qu’il pouvait, dès lors, réaliser des miracles ».

J’y retrouve dans cet extrait, l’essence même du texte « La Formule Magique ou la JOIE (re)trouvée » qui parlait de la réalisation de miracles. La seule différence, c’est que dans le texte écrit, notamment, avec mon Frère Léon, ce n’est pas l’Homme qui fait les miracles, c’est Dieu (peu importe le nom) à travers l’Homme qui les réalise.

Et comme un écho, le titre de la série télévisée « Tout cela, je te le donnerai » prend tout son sens. J’y reviendrai. Je ne parle que du titre et non de l’essence de la série télévisée qui est tout autre et qui a fait l’objet d’un texte intitulé « Le Tambour de la Honte ».

Je reviens à mon Élan Nouveau. Cet Élan, c’est l’impulsion qui me permet d’aller de l’avant quelles que soient les circonstances de ma Vie. Je pourrais même dire sur le ton de l’humour que c’est un formidable « coup de pied au cul » 3️⃣ pour se bouger, se réveiller, se relever.

Je pourrais même dire que la Vie ne fait que donner des « coups de pied au cul ». Ceci peut être péjoratif de l’écrire ainsi et pourtant, c’est souvent comme ceci que çà se passe. C’est quand je suis dans les ennuis, dans les troubles, dans les doutes même dans les peines, dans les chagrins, que la Vie se présente à moi en me donnant l’impulsion pour avancer. Cette impulsion, chacun.e la connaît maintenant, ce sont les synchronicités, les messages, les rencontres.

En fait, cette impulsion c’est un « Élan d’AMOUR à l’Élan de la Vie » 4️⃣. C’est l’Énergie 5️⃣ AMOUR qui se révèle.

Ainsi, dans un tourbillon d’instants fugaces et d’émotions éphémères, je me laisse emporter par la douce mélodie de ma Vie. Au Cœur de ce tumulte, je découvre l’essence même de mon être : un Élan d’AMOUR inscrit dans chaque battement de mon Cœur, dans chaque souffle qui anime mon Être.

C’est dans ces moments que je sais que l’AMOUR est bien plus qu’un simple sentiment. Il est la base, le socle, le fondement de toute Existence. Il est cet élan puissant donnant un sens à ma Vie. Il me pousse à avancer dans les expériences qui jalonnent mon chemin.

Hors du tumulte du monde, je me laisse bercer par cette Énergie vibrante, par ce flux d’AMOUR irriguant mon Être tout entier. Dans chaque geste, dans chaque regard échangé, je ressens la présence de cet Élan de Vie, cette force qui me relie à l’Uni-vers.

Et dans cette Communion, cette Commune Union avec l’AMOUR universel, je trouve ma Paix, ma Joie, ma Plénitude. Car je sais désormais que tant que je me laisse guider par cet Élan d’AMOUR, ma Vie sera empreinte de Lumière. Cet Élan Nouveau est une bénédiction, un miracle, une célébration de l’AMOUR infini qui est en Moi et autour de moi.

J’avais indiqué, plus haut dans ce texte, la référence à « Tout cela je te le donnerai ». En fait, tout ceci est déjà ici, est déjà donné comme une sorte de cadeau dont on ne sait pas que c’est un cadeau de la Vie. J’entends cet écho d’un lointain passé qui résonne en moi en ces termes : « Cet Élan d’AMOUR est déjà en TOI. Je te l’ai déjà donné. À Toi, à présent, de le révéler à travers l’Essence de ta Vie« .

(Michaël « Shichea » RENARD (20240211-1))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Erwann Kermorvant – 2024 – Tout cela je te le donnerai)

* : « Élan » et « Orignal » sont deux termes utilisés pour désigner les cervidés du genre Alces. Le premier est utilisé en Europe, pour désigner les individus présents en Sibérie, en Scandinavie et en Mandchourie, et le second est utilisé en Amérique du Nord pour désigner les individus qui y sont présents (merci WikiPedia).

1️⃣ : Paulo Coelho de Souza, né le 24 août 1947 à Rio de Janeiro, est un romancier, journaliste et un interprète brésilien. Il a acquis une renommée internationale avec la publication de L’Alchimiste, vendu à 85 millions d’exemplaires. Introverti et rebelle, il s’oppose au chemin tracé par ses parents. Son père, désemparé par cet enfant difficile, le fait interner dans un hôpital psychiatrique alors qu’il n’avait que dix-sept ans. Il s’en est échappé trois fois avant d’être relâché à l’âge de 20 ans. Paulo Coelho dit à ce sujet « Ils n’ont pas fait ça pour me faire souffrir… mais ils ne savaient pas quoi faire. Ils n’ont pas fait ça pour me détruire, ils ont fait ça pour me sauver ». Bien des années plus tard, l’écrivain puisera dans cette expérience pénible le matériau de son roman « Veronika décide de mourir » (merci WikiPedia).

2️⃣:  Paulo Coelho a présenté son roman comme une illustration des « quatre clés fondamentales de l’alchimie », que sont selon lui « les Signes », « l’Âme du Monde », « la Légende personnelle » et « le Langage du Cœur ». Le fil conducteur de l’intrigue lui aurait été inspiré par « onze lignes trouvées dans Les Mille et Une Nuits » (merci WikiPedia). Ces lignes se trouvent dans l’un des contes les plus courts des Mille et Une Nuits s’intitulant « Hikâyatu iflâsi rajulin min baghdâd » (« Histoire de la ruine d’un homme de Bagdad »). J’ai trouvé la traduction sur https://www.asymptotejournal.com/nonfiction/abdelfattah-kilito-the-dream-of-a-baghdad-night/french/

3️⃣ : Merci à mon Frère Léon pour cette référence.

4️⃣ :  Phrase extraite du livre « L’instruction du verseur d’eau » de Platon le Karuna dans le chapitre « La Loi Dogmatique et l’Élan de l’Énergie Amour ».

5️⃣ :  voir le texte « Au Bonheur des Âmes ».