Concert Intimiste
(sous-titre : Un Hymne d’Amour à la Vie)
Après avoir écrit récemment sur Faust, il est de ces rencontres, de ces « heureux hasards », diraient certain.e.s, que la Vie met devant moi ou, ici, devant nous. Trois jours avant l’écriture de ce texte, je vois sur mon fil d’actualités Facebook, un concours express concernant un concert. « Concours Express » ? Oui, dans le sens, que le « prix » est un concert qui se passe deux jours plus tard.
Le concert était proposé par la télévision locale « Boukè.media », le 6 février à 15h00 : « En tant que partenaire de La Nef, nous avons 2×2 places à vous offrir pour le concert de Karin Clercq de ce jeudi 8 février à 20h. Pour gagner, rien de plus simple, il vous suffit de taguer la personne avec qui vous irez voir ce concert et de liker notre page Facebook ».
Bon, je me dis que, généralement, je ne gagne que très rarement un concours et, en même temps, je me dis que je n’ai jamais été à « La Nef » et que je ne connais pas « Karin Clercq ». Je réponds aux conditions du concours en « likant » la page et en « taguant mon épouse » en écrivant : « Avec ma BienAimée [x] » 1️⃣. J’envoie à ma BienAimée, l’image de l’affiche en lui indiquant que j’ai participé au concours et elle me répond : « Allez, on croise les doigts ».
Et Âmie Lectrice, Âmi Lecteur, tu as deviné que j’ai gagné le concours.
Avant d’aller plus loin dans l’écriture, qu’est-ce que « La Nef » ? C’est l’Église Notre-Dame d’Harscamp, anciennement Saints-Pierre-et-Paul, sise rue Saint-Nicolas, au cœur du vieux Namur. C’est une Église de style Renaissance, un joyau construit en 1750. Elle est classée au patrimoine majeur de Wallonie en 1936 et a été désacralisée en 2004. L’Église est aujourd’hui utilisée pour son activité culturelle sous le nom de « Espace Culturel d’Harscamp ». Depuis janvier 2022, une concession d’exploitation a été accordée à un collectif. L’espace a été rebaptisé « La Nef » (merci Wikipedia remanié). Je connais cette église car j’y suis passé souvent, sans y entrer, dans le cadre d’un projet pour la maison de repos la jouxtant.
Mais la question que je me suis posée, à l’écriture de ce texte, est : « Qui est Karin Clercq ? ». J’avais choisi de ne pas faire de recherches me permettant ainsi de me laisser emporter par la découverte d’un artiste que je ne connaissais pas. Comme je l’écris souvent, j’aime cet inattendu dont je sais qu’il me transportera dans un nouveau monde, un nouvel espace, un nouvel Uni-vers. Je ne vais pas reproduire ici ce qui est indiqué sur Wikipedia, simplement que Karin Clercq est née le 3 mars 1972 à Bruxelles et qu’elle est chanteuse, autrice, compositrice et actrice belge.
Ce concert m’a emmené, nous a emmené vers des territoires que je n’avais plus connu depuis longtemps. Je me souviens qu’étant jeune adulte, j’avais été voir un concert dans mon village de naissance. Il y avait un artiste, dont j’ai oublié le nom, qui a donné un concert qui m’a, comme dirait les jeunes, « scotché ». « Scotché » par sa présence, par son incarnation sur scène. Eh bien, cette sensation, ce ressenti, ces émotions me sont revenues avec le concert de Karin Clercq. Que ce soit en « mode rock » ou en « mode piano-voix », tout m’a emporté.
C’est un peu comme si j’étais un grain de sable emporté par le vent au gré de sa mélodie. Je me suis retrouvé, grain de sable, aussi bien balayé par un mistral gagnant 2️⃣ que par l’envolée d’un doux vent d’été. Il y a de la magie dans ce concert.
Je vais rarement à un concert car il y a beaucoup de personnes et, souvent, la vue de la scène est biaisée par les écrans géants. Je sais que, comme certain.e.s me l’ont déjà dit, il y a une sorte d’osmose dans le public. Comme une énergie vibratoire reliant tous les Êtres présents. Moi, je préfère un concert plus intimiste comme dans un corps à corps, un cœur à cœur, un lien d’Âme. J’y ressens l’énergie, la chaleur, le contact, les émotions décuplées par la proximité de l’Artiste, des Artistes.
Dans ce concert, il y a peu d’instruments : une violoniste, un bassiste, un batteur, un pianiste-guitariste et bien sûr la chanteuse. Une chanteuse habitée, passionnée, incarnée par son Art non seulement dans la voix, dans le texte mais également dans le corps, dans la gestuelle. Je sais que ce que je vais écrire est un jugement et, en même temps, c’est mon ressenti. Le texte, que dis-je, les textes n’ont rien à voir avec les mièvreries que j’entends parfois à la radio ou à la télévision.
Sur sa page personnelle, il est indiqué : « Karin Clercq interprète ici ses chansons avec une classe et une sensibilité déconcertante, abordant des thèmes allant du féminisme à la littérature, des histoires d’amour à l’identité, touchant ainsi hommes et femmes avec des mots simples mais justes ».
Oui, des mots simples, des mots justes. Un peu comme les mots que j’écris dans leur simplicité. En plus des thèmes abordés dans les chansons ce jour-là, c’est la référence à Alfred de Musset 3️⃣ qui me parle, cet auteur célèbre pour sa pièce de théâtre « On ne badine pas avec l’Amour ». Oui, on ne joue pas avec l’Amour, on n’agit pas bêtement, sottement, idiotement avec l’Amour.
Dans l’Amour, plutôt dans l’AMOUR, il y a du Divin, du Sacré, un quelque chose qui me lie aussi bien à chacun.e qu’à ce qui est appelé le TOUT. Peu importe le nom qui est donné à ce TOUT. Que ce soit Dieu, Allah, Bouddha, la Source, la Présence I AM, l’Univers et que sais-je d’autres, dans ce TOUT, il y a TOUT. Tout l’Univers est ici en Moi. Tout l’Uni-vers vit en Moi comme je vis dans l’Uni-vers.
Je parle souvent de l’AMOUR comme étant une clé, la clé. Cet AMOUR est un TOUT. Il y a bien sûr du physique, du sentimental, de l’émotionnel, du ressenti. Quand j’ai écouté, quand j’ai ressenti, quand j’ai vécu ce concert intimiste, qu’y ai-je « trouvé » ? J’y ai trouvé de l’AMOUR. Peu importe l’état d’Esprit de chaque artiste sur scène, peu importe l’état d’Esprit de chaque personne dans la salle, peu importe l’état d’Esprit même du lieu sacré dans lequel j’étais, peu importe l’état d’Esprit de ma BienAimée et de moi-même, nous étions toutes et tous ici dans un moment de partage, dans un moment d’AMOUR.
Je ne peux que parler pour moi, dans mon expérience, j’étais dans un état de « synchronisme », d’osmose, d’UNité avec les Artistes, avec l’environnement 4️⃣. J’étais dans un état d’AMOUR avec ce TOUT. C’était comme un espace « sécurisé » où tout était déjà ici et, en même temps, tout était une découverte. Les frissons que j’ai ressentis sont les signes de cet état d’AMOUR comme si la voix, les voix, la musique, les vibrations venaient toucher mon Corps, mon Âme pour faire vibrer en moi, cet AMOUR non intellectualisé, cet AMOUR qui n’a pas de mots.
Et comme j’aime, je me répète, l’inattendu, mon Frère Léon m’a partagé un message suite à un échange concernant l’expérience que vit sa compagne, l’expérience que je vis avec mon fils. Au départ, l’échange était sur la lecture du dernier livre de Sylvain Didelot « Pardonner à la Mort » avec comme sous-titre « L’Entre Deux-Vies » 5️⃣. J’avais écrit « Oui et je trouve que c’est le plus ‘difficile’ d’être tout le temps dans l’Amour » à la suite de son témoignage « Ce matin en lisant que Ursula von der Leyen allait se remettre sur les listes je disais : tu te rends compte… Francine m’a scotché ‘Tu n’es pas dans l’amour là’; Coup de pied au cul brillant ». La réponse de Léon à cette « difficulté » d’être dans l’AMOUR tout le temps a été : « Oui et cela est là en permanence ».
Oui, je reconnais, je sais que « Tout est AMOUR en permanence ». Il n’y a pas un instant dans le monde, peu importe ce qu’il s’y passe, il y a AMOUR en permanence. En même temps, ce n’est pas « quelque chose » d’intellectualisé, c’est « quelque chose » qui se VIT. À partir du moment où il y a intellectualisation, il y a notre Ami l’ego qui se (re)représente avec ses questionnements.
L’AMOUR, il se vit dans le quotidien. Si je donne une pièce à un mendiant 6️⃣ en pensant que je fais « bien », que je compatis à sa situation, que je lui apporte un peu de réconfort, un peu de chaleur, je ne suis pas dans l’AMOUR. J’ai l’impression que je suis dans l’AMOUR et, en même temps, je n’y suis pas si j’intellectualise mon « geste » même si Tout est AMOUR en permanence. Si, par contre, je ne « calcule » pas, je ne réfléchis pas, je suis ici en déposant cette pièce sans « arrière-pensée » alors je suis dans l’AMOUR.
« Tout est AMOUR en permanence » n’est ni un « processus » intellectuel, ni un « processus » émotionnel. C’est difficile de l’exprimer avec des mots car comme je l’écris souvent les mots sont limitatifs. C’est un peu comme mon expérience à Orval 7️⃣ ou à Scourmont, j’étais dans l’AMOUR sans le savoir, j’étais dans ce TOUT sans le savoir. Et c’est bien ici, à mon sens, la clé de cet AMOUR, c’est de ne pas le savoir, c’est ne pas être un Sachant, c’est d’être un VIVANT 8️⃣.
Oui VIVANT car VIVRE c’est ÊTRE SOI dans l’AMOUR. En même temps, la vraie question ou plutôt les vraies questions, dont je n’ai pas la source, sont : « Est-ce que ce que j’ai appris va me permettre d’aimer plus, d’aimer mieux, d’aimer plus souvent, d’aimer plus longtemps, d’aimer plus facilement, qui je suis, qui sont les autres, et tout ce qui se passe dans cet Uni-vers manifesté ? »
La VIE qui me traverse n’est pas seulement un Retour à l’AMOUR 9️⃣, c’est l’AMOUR même. Oui, je sais que certain.e.s me diront que c’est « utopique ». Pourtant, même le pire du pire du genre humain a de l’AMOUR, est dans l’AMOUR. Oui, je sais aussi qu’il y a des horreurs dans mon monde. Oui, je sais aussi qu’il y a de l’AMOUR dans mon monde.
Mais l’AMOUR, ce n’est pas uniquement AIMER ce qui me « semble » juste, ce qui « semble » résonner avec mes « valeurs ». L’AMOUR, c’est autant AIMER mes « AMIS » que mes « ENNEMIS ». C’est autant AIMER ceux qui me font du « BIEN » que ceux qui me font du « MAL ». C’est autant AIMER ma part d’ombre et de Lumière. La dualité que je vis dans mon monde, dans cet Uni-vers manifesté, c’est aussi l’AMOUR.
Au-delà du choix de ma Conscience Supérieure de vivre des expériences sur le Plan Terrestre, au-delà du choix de l’incarnation ou de la transcincarnation, il n’y a aucune mission sur terre. Judicaël me l’avait déjà dit, il y a plus de 20 ans. Melchisedech le disait encore récemment dans une canalisation en répondant ceci à la question « Quelle est ma mission ? » : « Les bêtises habituelles, j’insiste sur ‘bêtises habituelles’ parce qu’on n’a pas de mission et ils ont beau le répéter, tout le monde est convaincu d’en avoir une. Notre seule mission c’est d’AIMER mes amis, on n’en a pas d’autres. Le restant c’est un truc qui sert à l’ego pour se faire peur ».
Ainsi, à travers l’expérience de ce concert intimiste, j’ai vécu un HYMNE À L’AMOUR DE LA VIE.
(Michaël « Shichea » RENARD (20240209-1))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Le Silence de l’Avant-Matin)
P.S. : Je t’invite, et ce n’est qu’une invitation, à découvrir cet Artiste sur sa chaîne https://www.youtube.com/@KARINCLERCQOfficiel et sur https://www.facebook.com/karinclercq
1️⃣ : préservation de son « relatif » anonymat (RGPD oblige 😉).
2️⃣: « Mistral Gagnant » est le titre d’une chanson de Renaud. Ce titre vient du nom d’une ancienne confiserie, le Mistral gagnant, disparue bien avant l’enregistrement de la chanson. C’est une chanson dans laquelle le chanteur parle de ses souvenirs et des bonbons de son enfance. Elle est largement imprégnée de la mélancolie du chanteur exprimée au travers de ses souvenirs de bonbons, aujourd’hui disparus comme le temps qu’on ne peut pas récupérer (Mistral gagnant, Coco Boer, Roudoudou, Car en sac, Mint’ho). La chanson est destinée à sa fille Lolita (merci WikiPedia).
3️⃣ : Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il meurt le 2 mai 1857 (merci Wikipedia).
4️⃣ : voir le texte « L’Homme et l’Environnement ».
5️⃣ : voir le texte « Rev(u)es de Vie ».
6️⃣ : voir le texte « Sébile ».
7️⃣ : voir le texte « La Formule Magique ou la JOIE (re)trouvée – Jour 3 : À l’Image de Dieu ».
8️⃣ : voir le texte « Vivre ».
9️⃣ : voir, notamment, le texte « L’Explorateur ou le Retour à l’AMOUR ».

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