Rev(u)es de Vie

J’ai terminé la lecture du livre « Pardonner à la Mort » (sous-titre « L’Entre Deux-Vies ») de Sylvain Didelot. Ce livre est un livre canalisé. En d’autres termes, ce sont des Guides qui ont permis la création de ce livre. Sylvain, en tant qu’intercesseur, en est le messager.

Je ne fais pas en faire un résumé ou autre écriture sur ce livre. Simplement, que certaines informations que j’avais reçue par d’autres canaux se retrouvent dans ce livre. Non, pas que j’ai été informé « à l’avance » simplement que ce que j’ai reçu faisait partie de mon expérience.

Le titre de ce texte se lit de deux façons d’où le recours aux parenthèses. Il peut se lire soit « Revue(s) de Vie », soit « Rêves de Vie ».

Si je savais déjà qu’il y avait une revue de vie, après la transition, avec les deux questions dont j’ai déjà parlé dans différents textes 1️⃣ : « Comment as-tu aimé ? », « Qu’as-tu fait pour ton prochain ? », je ne savais pas qu’il y avait d’autres revues de Vie. Elles seraient au nombre de quatre et je te renvoie, Âmie Lectrice, Âmi Lecteur vers le livre cité dans le premier paragraphe. Je ne suis pas le messager de ce livre uniquement le colporteur 2️⃣.

Ce qui m’intéresse dans ce présent texte, c’est « Rêves de Vie ». Qui plus est en regardant l’étymologie de colporteur, je peux écrire que je porte un lourd fardeau. Ce lourd fardeau, je sais que je l’ai choisi dans ma présente incarnation et en accord avec mes transincarnations 3️⃣. Parfois, j’aimerai que ce fardeau soit « distribué » ou repris par mes transincarnations car, parfois, il m’est difficile de vivre, plutôt d’accepter, certaines expériences. Je sais que ces expériences sont ici pour me permettre de ressentir, de (re)Vivre l’AMOUR.

Ainsi dans mon incarnation actuelle, avec toutes ses joies et ses peines, je me mets parfois à rêver d’une autre vie. Cette autre vie, ces autres vies où j’aurai été un peintre, un musicien, un écrivain, un philosophe, un moine, un scientifique, un aventurier, un druide et que sais-je d’autres. Peut-être que j’ai déjà été tout ceci. Je sais que j’ai déjà reçu certaines informations sur certaines de mes anciennes vies. Et qu’est-ce que ceci change dans ma vie actuelle ? Ai-je conservé certains aspects de ces anciennes vies ? Je n’en sais rien. Parfois, je me dis que ce serait bien que je puisse me connecter à la Sagesse d’une ancienne vie.

Pourtant, même si je sais qu’il est possible d’y recourir, pourquoi alors recourir uniquement à une ancienne vie que je nommerai de « polarité positive ». Qu’en est-il de mes anciennes vies dites de « polarité négative » ? J’écris volontairement le terme « polarité » 4️⃣. La polarité c’est quand il y a la présence de deux « pôles » opposés. Maintenant, le fait d’ajouter « positive » ou « négative » n’est qu’une convention de ma part pour indiquer ce que j’estime comme « positif » ou « négatif ». Et comme je l’ai déjà écrit souvent, ces deux termes dépendent de ma propre perspective 5️⃣.

J’ai, en moi, cette dualité entre ma vie actuelle et une vie rêvée. C’est comme une dissonance entre ce que je vis et ce que je voudrais vivre. Ce que je voudrais vivre, c’est être débarrassé des fardeaux que je porte. Non pas que je veux, que je souhaite que quelqu’un les porte pour moi. Non simplement m’en débarrasser comme je me défais d’un caillou dans ma chaussure. Ce caillou qui me fait claudiquer et me fait mal. Ainsi, j’aimerai me décharger sans alourdir quelqu’un d’autre. Ce serait comme un coup de baguette magique.

Et même si ce texte semble « négatif », je sais que je suis en mon Cœur, en mon Âme, dans la JOIE Perpétuelle. Ceci m’est toujours étrange de ressentir les émotions humaines et, en même temps, de rester dans cette JOIE Indicible. J’ai des moments de doute qui sont ensuite balayés d’un revers de la main. Comme si quelqu’un me disait : « C’est normal dans ton incarnation de douter. Cependant, ne soit pas inquiet, tu sais que TOUT EST IDEAL ». Oui, je sais, je le sais, j’expérimente, je l’expérimente et c’est bien ceci parfois ce fardeau. Le fardeau c’est de me dire que je sais tout ceci et le fait de le savoir est mon fardeau.

Il est dit souvent qu’un homme avertit en vaut deux. En d’autres termes, qu’un homme qui a été prévenu, qui a été informé de quelque chose, généralement d’un danger, est doublement sur ses gardes. Eh bien, je suis comme cet homme « averti », non pas que je sois sur mes gardes, mais que je garde ce fardeau pour moi. L’écriture est, pour moi, un moyen de me décharger d’une partie de ce fardeau. Non pas que le lecteur le porte à ma place. Simplement accepter que ce n’est pas parce que je suis sur une Voie Spirituelle que tout devient simple. « Simple » n’est pas le bon terme car, pour l’Âme, la Conscience Supérieure, tout se fait dans la Simplicité. Peut-être devrais-je utiliser les mots « évident », « facile », « éclairant » et même ces mots en l’écrivant ne correspondent pas à « l’état » que je souhaite exprimer.

En fait, l’écriture me permet de coucher sur « papier » mes « états d’Âme » plutôt mes « états d’esprit » (avec un petit « e » pour « esprit »). Mes états d’esprit qui sont un mélange subtil d’émotions, de pensées. Comme le dit Christophe André 6️⃣ dans son livre « Les États d’âme – Un apprentissage de la sérénité » : « Nos états d’âme sont le cœur battant de notre lien au monde. Toujours présents, toujours influents, ils accompagnent chaque moment de notre vie ».

Et je partage dans ce présent texte, un de mes états d’Âme dont j’ai déjà parlé dans le texte « Le Combat d’un Fils » 7️⃣. Mon fils a une maladie mentale. Il entend treize voix et voit des monstres. Certaines personnes, qui ont les mêmes symptômes, ne sont pas conscients de leur maladie. Lui, il en est pleinement conscient. Et malgré les médicaments qui l’assomment journalièrement, il fait de son mieux.

Autant il fait des « choix étonnants », autant il a cette faculté de surmonter des défis quand il y a un « intérêt » derrière ce défi. Il trouve des ressources « insoupçonnées ». À l’écriture de ce texte, il a acheté un ancien piano pesant 300 kg. Il s’est démené pour trouver toutes les « ressources » pour lui permettre d’acquérir ce piano. Il a eu recours à des « ressources » financières (sans notre aide), logistiques (location d’une camionnette) et humaines (ses amis). Dit d’une autre façon, comme le dit l’expression : « Quand il a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs ». Ce n’est pas être têtu, c’est être déterminé. Il ne se pose pas de questions et encore moins sur les conséquences qui en découlent. Quelque part, il est dans son présent, peu importe ce qui se passe après.

Ma douleur, ma souffrance n’est pas qu’il soit malade. Ma douleur, ma souffrance est non seulement qu’il soit conscient de sa maladie mais aussi des incidences sur ma Vie. Car comme il en est conscient, je porte ce « fardeau » d’un homme averti. Il y a cette dualité de savoir qu’il souffre dans sa souffrance et que ceci me fait encore plus souffrir, et d’un autre côté, il y a cette souffrance qu’il se crée pour son avenir et qui a un impact sur moi.

Ainsi, parfois, j’ai des moments de découragement où je me dis que …, non, ceci je peux le penser mais pas l’écrire. Je pourrais me fourvoyer en pensant que c’est une libération pour lui et aussi une libération pour moi. En même temps, est-ce réellement une libération ? Est-ce que la libération d’un fardeau est réellement l’abandon de ce fardeau ou le départ de l’illusion de ce fardeau car le fardeau il est encore ici ?

Tous les fardeaux que je porte sont, en fait, des illusions. Ce sont des illusions que j’ai créées dans mon incarnation. Et même si j’en suis le Créateur, j’en suis aussi le Colporteur. Je souffre des choix que ma Conscience Supérieure a intégré dans mon corps, dans mon esprit pour initier ce Retour à l’Amour 8️⃣.

Dans la chanson « Je rêvais d’un autre monde » du groupe « Téléphone », il est dit : « Je marchais les yeux fermés – Je ne voyais plus mes pieds – Je rêvais réalité – Ma réalité, ma réalité » et plus loin, il est ajouté : « Ma réalité m’a pardonné – M’a pardonné – Ma réalité m’a pardonné ».

Au début de l’écriture de ce texte, j’avais une colère en moi. À la fin de l’écriture, cette colère a disparu car je me suis pardonné. Cette « réalité » que j’ai vécue m’a permis de me pardonner de mes pensées « perturbatrices ». Certain.e.s personnes vont déposer chez un ami, chez un psy, dans la nature. Aujourd’hui, mon écriture est mon dépôt. J’ai déposé mon fardeau, je sais que je ne le porte pas et, en même temps, il est à côté de moi comme un souvenir, quelque chose que j’ai vécu et qui ne m’est plus nécessaire.

Je ne dis pas que je ne le porterai plus, je dirai simplement qu’au fur et à mesure de son dépôt et de son portage, il s’allège de plus en plus. C’est un peu comme un cauchemar qui s’estompe pour donner vie à un rêve éveillé. Et dans ce rêve éveillé, j’y vois déjà une revue de ma Vie.

Chaque instant, chaque joie, chaque peine, chaque expérience est une page de mes Livres. Ma Revue de Vies est le premier chapitre me menant vers la Source.

(Michaël « Shichea » RENARD (20240131-1))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Soundscape – 2024 – Revival (EP) & A Sudden Burst of Colour – 2024 – Galvanize)

1️⃣ : voir les textes « Prochain Battement de Cœur », « Tea for Two » et « InCognito ».

2️⃣  : le mot « colporteur » vient du latin « comportare » signifiant « transporter » qui est à rapprocher du verbe « coltiner » : porter un lourd fardeau sur le cou, les épaules, la tête étant protégée par un « coltin » qui est une coiffure prolongée d’une pièce de cuir protégeant le col et les épaules (merci WikiPedia).

3️⃣ : voir les textes « La Ligne Directe ? », « Couple sacré – Sacré couple » et « Créateurs – Créatrices« .

4️⃣ :  le mot « polarité » vient du grec « pólos » signifiant « pivot central », le suffixe latin « –itas » ou « –tas » indique un état ou une condition. C’est en fait, la propriété d’un système ou d’un corps présentant deux pôles opposés.

5️⃣ :  voir le texte « Perspectives ».

6️⃣ :  Christophe André, né le 12 juin 1956 à Montpellier, est un psychiatre et psychothérapeute français.

7️⃣ : voir également le texte « Le Rituel ».

8️⃣ : voir, notamment, le texte « L’Explorateur ou le Retour à l’AMOUR ».

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