De la TVA à la CEA
Un titre bien étrange, n’est-il pas ? Tant que j’étais dans les acronymes avec le texte précédent intitulé « SOS ». Ce titre « SOS » qui était, en réalité, un acronyme à posteriori par rapport à sa création. Voici le TVA. En fait, la TVA, cette fameuse « Taxe sur la Valeur Ajoutée ». En Belgique, elle a été introduite en 1971 suivant une directive européenne de 1967. Elle « joue » un rôle important en générant des revenus pour l’état et, soi-disant en passant, pour assurer le bon fonctionnement de l’économie du pays. En France, elle a été introduite en 1954.
La TVA a été inventée par l’Inspecteur des Finances français Maurice Lauré en 1954. Il était Directeur adjoint de la Direction générale des impôts. Son idée convainc les dirigeants politiques par son efficacité. La TVA est levée sur chaque entreprise au fur et à mesure du processus de production. Auparavant, la mise en place d’un tel impôt indirect (on parlait de la Taxe sur le chiffre d’affaires) suscitait la méfiance car il avait été pensé seulement comme prélèvement final auprès d’un grand nombre de commerçants et détaillants. Le système de Lauré fut mis en place le 10 avril 1954 et toucha d’abord les grandes entreprises. Le 6 janvier 1966, sur proposition de Valéry Giscard d’Estaing alors ministre des finances, la TVA est étendue au commerce de détail (extrait de « Histoire de la TVA » sur le site belge BeCompta).
En d’autres termes, c’est une forme d’impôts. Ainsi, je me souviens de quelques cours d’histoire dans lesquels le professeur parlait de la dîme. Et pour moi, je trouvais que c’était injuste qu’il y ait une taxe à payer. Je ne savais pas encore que l’état prélevait des impôts, des taxes sur beaucoup de biens et services et aussi sur les salaires. Cette dîme notamment ou « décime » (du latin « decima » pour « dixième ») était une contribution (je retiens ce terme pour la suite du texte) variable, étymologiquement de 10 %, versée en nature ou en espèces, à une institution civile ou religieuse. Cette taxe, connue depuis la Rome antique et mentionnée dans la Bible, était en usage dans le judaïsme et le christianisme. Maintenant, les taux de TVA avoisinent les 20% et au-dessus.
Récemment, en recevant ma souche à la sortie d’un repas, j’ai constaté que la TVA sur l’eau en Belgique était de 21%. Un peu plus d’un cinquième du prix de ma bouteille d’eau part à l’état. Ce texte ne va pas parler de fiscalité.
Existe-t-il une TVA Spirituelle ? En d’autres termes, existe-t-il une Taxe sur la Valeur de l’Amour ? Ou une Taxe sur la Valeur de l’Amitié ? En voici, une question bien intéressante. N’est-il pas étrange que je parle d’une Taxe sur la Valeur de l’Amour ?
Pour bien comprendre mon propos, je vais revenir au mécanisme de fonctionnement de la TVA fiscale.
J’imagine que je suis un producteur d’un produit quelconque. Mon produit, je le vends 100 € à un grossiste. Avec le régime de la TVA, je lui facture, en Belgique, 121 € car la TVA sur mon produit est de 21 %. Ces 21 € sont versés à l’état via une déclaration à la TVA.
Le grossiste vend mon produit, 120 €, à un détaillant. La TVA sera de 25.2 € (21 % appliqué à 120 €). Le grossiste déduit dans sa déclaration à la TVA les 21 euros qui lui ont été portés en compte par moi, en tant que producteur, et indique que la « TVA due », la TVA qu’il a réclamée au détaillant, soit 25,20 €. L’état perçoit la différence, soit 4,20 €.
Le détaillant vend mon produit à un consommateur au prix de 150 € auquel il faut ajouter les 21% de TVA sur les 150 € soit 31.5 €, donc le coût final est de 181.5 €. Le détaillant, dans sa déclaration, indique la TVA qui lui a été portée en compte soit 25.20 € et indique que la « TVA due », la TVA qu’il a réclamée au consommateur, est de 31.50 €. L’état encaisse la différence, soit 6,30 €.
Ainsi, par paiements fractionnés, l’état a encaissé, la TVA suivante : 21 € + 4.20 € + 6.30 €, soit 31.50 euros. Cette TVA correspond à ce que le consommateur final a payé. En d’autres termes, plus il y a d’intermédiaires, plus la TVA payée augmente.
Petite parenthèse, autant privilégié les circuits-courts pour diminuer le nombre d’intermédiaires dont la TVA fiscale.
Moi, ce qui m’intéresse, c’est la Taxe sur la Valeur de l’Amour. Le mot « Taxe » n’est pas adapté mais, en même temps, c’est pour amener ce vers quoi je souhaite emmener chaque lectrice, chaque lecteur.
Ainsi, je parle de cet Amour qui est le désir spontané de vouloir le bien de mes semblables et, bien évidemment, de toute la Création. Dans le monde, il y a beaucoup d’él-aimants dont j’ai besoin : un toit, une maison, des routes, des câbles de transmission, des câbles d’alimentation, des énergies fossiles ou autres, de l’eau, de la nourriture pour ne citer que quelques-uns. En même temps, j’ai aussi besoin de lieux de mémoire comme des bibliothèques réelles ou virtuelles, des musées eux aussi réels ou virtuels. Et puis, des écoles, des lycées, des universités, des services de santé, des forces de maintien de l’ordre et encore bien d’autres. Donc, toutes les taxes, que chacun.e paie, servent aussi à, quelque part, générer de l’Amour pour Soi-Même et pour Autrui.
Alors, même si je suis pour le circuit-court pour payer moins de taxes, je suis pour le circuit long, très long quand il s’agit de la « Taxe » sur la Valeur de l’Amour. Plus il y a d’intermédiaires, plus il y a d’amoureux, plus la « Taxe » prélevée est importante, plus l’Amour grandit, s’étend, s’expanse. Et c’est bien ici l’esprit de ce texte, c’est que l’Amour puisse prendre de plus en plus d’ampleur, que l’Amour puisse s’intégrer comme une TVA dont la plupart n’en ont plus perception. Que ce soit un él-aimant intégré dans la Vie quotidienne. Que ce soit un él-aimant intégré pour une noble cause comme l’on dit.
Pour ma part, la « Taxe » sur la Valeur de l’Amour m’indique que chaque baiser, chaque geste tendre, chaque émotion partagée a une valeur intrinsèque. Et que plus il y a de baisers, plus il y a de gestes tendres, plus il y a d’émotions partagées, plus l’Amour grandit, s’étend.
Ainsi, plutôt que de parler d’une Taxe sur la Valeur de l’Amour, je préfère parle de ma CEA. Ma CEA est ma Contribution à l’Essence de l’Amour. Ce n’est pas une redevance subtile s’insinuant dans les relations humaines. Ce n’est pas une dîme à verser, ce n’est pas un impôt ou une autre. Simplement une Contribution peu importe qu’elle soit modeste ou élevée. C’est un peu comme la pièce dans la sébile du mendiant 1️⃣.
Le mot « Contribution » provient du latin « Contributio » signifiant « Donner en Partage ». Cette Contribution, ma Contribution est une Action volontaire, une Participation volontaire de Partager.
Elle est apportée dans chaque étreinte, chaque regard, chaque moment partagé. Elle est, quelque part, un tribut à la Magie unissant toutes les Âmes 2️⃣. J’imagine le Destin comme Percepteur Cosmique fixant un « tarif », une « plus-value » à chaque sourire partagé, à chaque connexion d’Âmes. Cette ConneXion se fait dans un équilibre harmonieux entre Donner et Recevoir 3️⃣, entre Offrir et Accepter.
Sans cette Contribution, l’Amour perdrait de sa substance, de son éclat, de sa saveur UNique. Même si elle semble ne pas être toujours « équitable ». Certains jours, je peux avoir l’impression que je donne davantage que je ne reçois alors que d’autres je reçois plus que je ne donne. Il y a une sorte d’équilibre complexe dans son caractère fluide et, en même temps, en perpétuelle évolution.
Pour ma part, chaque échange, qu’il soit amical ou amoureux, joue un rôle crucial. La CEA agit comme une énergie invisible. En paraphrasant Pierre-Teilhard de Chardin, je peux aussi écrire que c’est une Contribution à l’Énergie de l’Amour. Elle guide mes pas, influence mes choix et « sculpte » les contours de mes relations. C’est un puissant rappel que l’Amour, tout comme la Vie, est un acte d’équilibre perpétuel où chacune.e contribue à l’édification d’une construction émotionnelle UNique.
Ainsi, au Cœur de mon aventure humaine où chaque battement de mon Cœur est imprégné d’une contribution invisible, je n’oublie pas que la véritable Valeur de l’Amour ne se mesure pas en termes monétaires comme la TVA.
La Contribution à l’Essence de l’Amour, ma Contribution à l’Énergie de l’Amour est un des él-aimants par lequel je reconnais la valeur Infinie de chaque instant partagé dans chaque échange d’Âmes.
(Michaël « Shichea » RENARD (20240112-2))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Floralia – 2023 – Whispers of Grey)
1️⃣ : voir le texte « Sébile »
2️⃣ : voir les textes « La Formule Magique ou la JOIE (re)trouvée »
3️⃣ : voir les textes « Demandez et vous Recevrez », « La Juste Demande »

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