Vacuum

L’écriture de ce texte a été faite le 25.12.2023. Oui, je sais, c’était le Jour de Noël. Depuis quelques temps, je ressens ce besoin de solitude, je dirai même de vide en moi et à l’extérieur de moi. Et ce n’est pas évident, un Jour de Noël d’être en solitude lorsque la famille se retrouve pour partager un repas.

Ce jour-là, c’est mon épouse et ma fille qui ont préparé la fête. De mon côté, j’ai écrit le matin. Vers la fin de la matinée, je suis allé chercher la bûche. Jusqu’ici rien de bien transcendant, quoique ! Ce n’est pas parce que je peux « avoir l’impression » qu’il n’y a rien qui se « passe », qu’il ne se passe rien.

Sur le chemin du retour, me vient, cette sensation de vide. Un vide un peu étrange. Je n’ai pas les mots pour l’exprimer, je dirai que je ressentais un certain vide en moi et autour de moi. J’étais seul dans la voiture donc c’est « normal » qu’il y ait, quelque part, un sentiment de solitude. Ce sentiment ne me « pose » aucun problème, j’ai déjà été beaucoup sur ma solitude. Ici, à ce sentiment s’ajoute un vide.

À mon retour, je ressens le besoin de témoigner. En fait, c’était plutôt un message à transmettre. Non pas comme une urgence, plutôt comme une évidence. Comme le présent texte qui est en cours d’écriture ce soir-là après 20h. Il est très rare que j’écrive tard. Je suis plutôt du matin même si je perçois que ceci change de plus en plus, j’en ai déjà parlé.

Toujours est-il que le message à transmettre, que j’ai intitulé « Billet d’un Jour de Noël », était le suivant :

Ce vide que j’ai ressenti, c’était cette absence de connexion avec les personnes seules. Quelque part, en écrivant ce message, je me reconnecte à ces personnes que je ne connais pas et qui me lisent. Oh, je sais que mon message aura peu de portée dans le sens qu’il ne fera écho que pour ceux qui y sont sensibilisés. Comme je le dis souvent, je n’en suis pas marri.

Ce vide, c’est aussi quelque part mon besoin de solitude pour mieux me retrouver. Donc, ce Jour de Noël, j’ai fait la vaisselle relativement rapidement au fur et à mesure du repas. Je sais que mon épouse n’était pas très contente que je ne reste pas à table avec les enfants. En même temps, j’avais besoin de cette « retraite » dans la cuisine. J’avais besoin, quelque part, d’être dans mon silence.

Le soir, alors que nous n’étions plus que trois, j’ai, si je peux m’exprimer ainsi, remis le couvert. À nouveau, j’avais besoin de me retrouver avec les mains dans l’eau chaude de la vaisselle. Je n’étais pas en méditation dans le sens habituel du terme, j’avais réellement besoin de cette retraite personnelle. Ainsi, à l’écriture de ce texte, je me sens, comment dire, libéré. J’ai été dans ce qui ressemble à l’Unité. Je sais que l’Unité ne peut être intellectualisée et, pourtant, j’ai ressenti ce bien-être d’être dans ma solitude, dans mon vide. Ce n’était pas le vide dans la tête. Ce n’est pas n’avoir aucune pensée. C’était simplement être ici sans être ici. C’était une sensation équivalente à celle que j’avais vécue sur le marché de Noël de Liège 1️⃣.

En même temps, c’était différent. Un peu comme si je regardais un diamant et que je percevais de nouvelles facettes au fur et à mesure que je m’y perds. Car c’est bien ceci aussi, se perdre dans un monde dont je ne sais pas ce qu’il est car mon mental, mon ego n’est plus ici dans ces moments-là.

Et puis, en cours de journée, j’ai lu une canalisation d’EL MORYA via Sylvain Didelot qui était intitulée « EL MORYA – Au nom du Divin en moi ». Outre la canalisation proprement dite, il y avait aussi une session de questions-réponses. Dans les questions posées, il y avait notamment le fait de comment prier « efficacement » pour ceux qui souffrent. Sans le savoir, quand j’ai écrit le message à transmettre, je parlais de la souffrance. C’est un mot que j’utilise souvent ces derniers textes. Même si ce mot, chez certain.e.s engendrent une peur, il n’en est rien chez moi. J’ai accepté, depuis plus de deux ans, que la souffrance n’est pas quelque chose qui est ici pour me faire peur, « simplement » me permettre de prendre conscience de mon chemin de Vie, de mon parcours de Vie.

Oh, je sais, que beaucoup disent que cette souffrance n’est plus nécessaire 2️⃣. Pourtant, elle m’est encore nécessaire. Je sais qu’il y a des évènements de ma Vie qui sont encore ici, qui n’ont pas encore été intégré, accepté. Ceci peut sembler être un frein à un certain épanouissement, d’aucun.e.s parleraient de développement, de croissance spirituelle, il n’en est rien. Cette non-intégration, cette non-acceptation est aussi une expérience dans ma Vie. Il y a une expression qui dit que « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Pour moi, il y a un temps pour dire sa Vérité. Ce temps est celui où ce qui sera dit, pourra être intégré, accepté. Les guides, les Êtres de Lumière ne font pas autrement « Tout vient à point qui sait attendre » (formulation du 16^ème siècle).

Ainsi pour les personnes qui sont en souffrance et que je souhaite aider à ma Juste Mesure, je reprends ici ce qu’EL MORYA proposait comme « prière », je préfère parler d’invocation 3️⃣ : « Seigneur, apporte ta Lumière et ta Grâce, ici et maintenant, à tous ceux qui sont en transformation. Puisse chacune et chacun recevoir ta Lumière, ton Amour, ta Force et ta Conscience. Révèle à chacun la pure Vérité de l’Amour qui les compose. Puisse cette Vérité les libérer ».

Outre le fait qu’AMOUR est, et je le répète souvent, l’acronyme de « Acceptation Maturée de l’Oeuvre de UR » (La Terre Divine en nous), il est aussi « à prendre » dans le sens du Corps Parfait, de la Santé Parfaite, de la Situation Parfaite, des Circonstances Parfaites, des Expériences Parfaites. Ceci pourrait sembler en contradiction avec le texte « L’Éloge Spirituel de mon Imperfection ». Pourtant, pour moi, je remplace la référence à « parfait » par « idéal ». Ainsi, derrière ce mot AMOUR se cachent le Corps Idéal, la Santé Idéale, la Situation Idéale, les Circonstance Idéales, les Expériences Idéales. L’AMOUR englobe l’IDEAL.

Chacun.e a, ne fut-ce, qu’une graine d’AMOUR. Cette graine, elle est aussi bien chez un dictateur qu’un soumis, chez un rêveur qu’un réaliste. Peu importe son origine, peu importe son appartenance idéologique ou religieuse, cette graine reste et restera une graine d’AMOUR. Peu de personnes ont conscience que cette graine a toujours été ici, qu’elle est déjà présente en eux. Ainsi, en prenant conscience de cette graine d’AMOUR, j’ai transmis le message à transmettre.

(Michaël « Shichea » RENARD (20231225-4))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Æther Body – 2023 – Hyperion – A Space Rock Odyssey)

1️⃣ : voir le texte « DéconneXion – Déconnecté »

2️⃣ : voir le texte « En Renoncement pour de Nouvelles Aventures »

3️⃣ : voir le texte ‘Ex Opere Operato »