(Dé)ConneXion – (Dé)Connecté
(Bienvenue dans le Maëlstrom Cosmique)
Je sais que ce texte est publié début avril 2024 et qu’il y a un décalage par rapport à l’expérience que j’ai vécue au marché de Noël de Liège, l’année passée. En même temps, l’expérience m’a un peu surpris. J’avais déjà vécu ce « type » d’expériences mais d’une autre manière.
Ce jour-là, la matinée avait été « complexe » suite à mon fils dont j’ai déjà parlé dans certains textes. Je sais qu’il se bat, qu’il fait « au mieux » pour résister aux assauts de l’ombre, que dis-je, des ombres qui l’accompagnent tous les jours. Qui plus est, j’avais également un problème avec le traitement de données que j’effectue pour mon travail. Mon programme, pour je ne sais quelle raison, se plante, se « crashe », bref ne fonctionne plus. J’ai donc trouvé un « palliatif » pour arriver à effectuer ce traitement de données. En résumé, la journée, c’était un dimanche, ne « débutait » pas « bien ». Comme le dit cette phrase attribuée à Sénèque, que je cite, de temps en temps : « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie ».
Ainsi, ce dimanche-là, il y a eu un orage, pas un petit, un bel orage avec des éclairs et du tonnerre. Pourtant le temps à l’extérieur était excellent pour un mois de décembre. Un soleil lumineux à l’approche de l’hiver. La tempête passée, nous (mon épouse et moi) allons raccompagner notre fille à Liège. Nous en avons profité pour faire un tour sur les différents sites du marché de Noël.
Sur celui de la Place Saint-Lambert, mon épouse et notre fille s’arrêtent à un stand de bijoux et bracelets. L’année passée, nous lui avions offert un bracelet avec un message codé. Comme elle l’avait toujours à son poignet, la vendeuse demande si elle peut faire une photo pour promouvoir son « produit ». Pendant le temps qu’elles regardent les nouveautés, je me suis mis un peu à l’écart et j’ai regardé la foule qui venait et allait d’un site à l’autre. Une sorte de mini marée humaine se déplaçant en fonction de leur envie.
Et c’est ici que mon expérience a commencé. Mais avant d’aller plus loin, j’avais déjà indiqué que je pouvais me perdre dans une goutte de pluie ruisselant sur une fenêtre, dans un rayon de soleil terminant sa course sur un objet ou une fleur dans la maison. Dans cette « perte », je n’étais plus présent « dans ma tête ». C’était comme si j’étais ailleurs sans savoir où était cet ailleurs. Quelque part, mon Esprit était parti faire un petit tour. Un petit tour pour uniquement quelques secondes. Mais un petit tour quand même. Certain.e.s pourraient me dire que c’est comme un état méditatif, d’autres une sorte de voyage dans une contrée inconnue. Est-ce important de savoir ce qui s’est passé dans ces quelques secondes ? Oh, je sais que mon ego aimerait savoir. Pour moi, ce n’est pas important.
Je reviens à cette expérience que j’ai vécue. Je regarde la foule, les allées et venues. Je regarde les personnes dans leur démarche, dans leur regard, dans leur habillement. Je lis sur leur visage de la joie, de la tristesse, des interrogations. À un moment, je me suis « senti » hors du monde. Non pas perdu dans un endroit quelconque, je sais que j’étais présent physiquement. C’est un peu comme si j’étais ici sans être ici. Par rapport à d’autres expériences, j’avais conscience de mon corps, je n’étais donc pas parti dans une autre contrée.
J’étais ici sans être ici comme si tout était ici et pourtant rien n’était ici. C’était une sensation bizarre. Ce n’était pas une bilocation. Ce n’était pas, non plus, voir à travers les yeux d’une personne (j’ai vécu cette expérience une seule fois). En fait, j’étais présent et « déconnecté ». « Déconnecté » d’où le titre de ce texte. Il m’est difficile de mettre des mots car le mental, l’ego n’étaient plus présent « temporairement ». C’est comme si j’étais un étranger dans ce monde et, en même temps, que j’étais présent dans ce monde. Comme je l’ai écrit : « Être ici sans Être ici ». En même temps, j’ai ressenti « brièvement » une connexion entre toutes les personnes que j’avais dans mon « champ de vision » et moi. Je ne sais pas si elles ont ressenti cette connexion. En fait, j’étais « déconnecté » pour, comment dire, mieux me « connecter » aux autres.
Maintenant, à l’écriture de ce texte, j’étais en « déconnexion » pour être en « connexion ». Ceci me paraît étrange d’écrire ceci. Je n’étais pas un observateur, j’étais comme dans une sorte de « maëlstrom cosmique ». Ce maëlstrom qui est un courant, un tourbillon puissant très rapide formant un gouffre profond. Ce maëlstrom qui est comparé à un « trou noir » car il absorbe tout ce qui est autour de lui. Pourtant, je n’avais pas l’impression d’être dans un « trou noir » car j’avais conscience que j’étais ici présent. Et me revient l’image de ce Phare dont Judicaël m’avait déjà parlé.
Puis, je suis, comment dire, « revenu à moi » alors que je n’étais pas parti. À la suite de cette expérience, mon épouse et notre fille viennent me rejoindre et nous avons continué nos pérégrinations à travers les chalets du marché de Noël. Nous nous sommes arrêtés pour boire un petit vin chaud. Moi qui n’apprécie pas le vin chaud, j’ai découvert, grâce à ma fille, un vin chaud préparé dans un chaudron. L’échoppe, digne héritage des Gaulois, proposait sa « potion magique » dont le secret (j’avais écrit « sacré ») est bien gardé. Mais cette « potion magique », nommée « Le Mystérix » bien dans l’esprit d’une bande dessinée célèbre, n’est pas le vin chaud que nous avons consommé, c’est un cocktail flambé.
Et l’expérience que j’ai vécue ne s’arrête pas là. Rien d’extraordinaire, simplement que sur le chemin du retour, mon épouse et moi, notre fille étant restée à Liège, échangeons sur la journée qui s’achève. Je lui raconte mon expérience et elle me répond qu’elle avait ressenti qu’il s’était passé quelque chose comme si j’étais là sans être là. Cette énergie qu’elle a ressentie, je ne sais pas si d’autres l’ont ressenti. Je n’allais pas « questionné » les personnes croisées au moment de mon expérience car ce n’est que quelques minutes plus tard que j’ai pris conscience que j’ai vécu quelque chose. À nouveau, rien d’extraordinaire, en fait, si, c’est extraordinaire parce que mon expérience sort de l’ordinaire.
Je constate en échangeant avec certaines personnes « ouvertes » à la propre spiritualité que chacun.e vit des expériences à sa « manière ». Il n’y a pas deux expériences identiques, il y a des « subtilités », des petits « je ne sais quoi » qui fait que le ressenti de chacun.e est différent.
J’entends une question « Michaël, merci pour le partage de cette expérience. En même temps, qu’est-ce que cela t’a apporté ? ». Ma réponse est : « Rien ». En fait, pas tout à fait, je pars « du principe » que toute expérience est « bonne », non pas le bon mot, « juste » non plus pas le bon mot, … « idéale » (voir le texte « Idéalitude ») à vivre. Si j’attends quelque chose d’une expérience, si j’y mets une intention « secrète » (voir le texte « L’Intention Secrète »), si j’y mets un « enjeu », alors, à mon sens, l’expérience est « biaisée ». La pleine « vie » de l’expérience ne peut se faire que dans l’inattendu.
Et de l’inattendu, j’en ai eu un le soir de cette expérience. J’avais indiqué qu’une Âme Sœur commenterait le texte « Secrétaire » dont le sous-titre est « Secret Taire ». J’avais écrit à la fin de ce texte « Et ce n’est pas un secret que de dire qu’une Âme Sœur va commenter ce texte dans sa propre expérience de Vie ». Je ne sais pas si elle le fera puisque le texte « Secrétaire » n’était pas encore publié à l’écriture de ce présent texte.
Cependant, et merci l’inattendu, non pas que je ne savais pas qui était cette Âme Sœur puisque c’est mon Frère Léon, c’est qu’il m’a partagé son expérience du plongeon dans le « maëlstron cosmique ». C’est amusant que je réécrive ceci car lui me parle du « plongeon dans le grand tout », j’ai bien écrit le « grand tout » et non le « grand trou ». Pourtant, je peux dire que son expérience est comme « entrer dans un trou noir » et qu’il ne sait pas encore ou « en totalité » ce qu’il y de l’autre côté. En tout cas, c’est ma perception.
Tout ce que je peux dire, c’est que quand on vit une expérience extraordinaire, il est non seulement difficile d’y mettre des mots mais il est également difficile de partager avec d’autres. Car ce partage est parfois, comment dire, « incompréhensible » ou, peut-être, « insondable » voire « impénétrable ». Je sais que ce n’est pas « évident » de partager ses propres expériences. Moi, je le fais avec mes écrits, mes publications. Parfois, il y a un écho, parfois pas, j’en ai déjà parlé.
Pour d’autres vivant des expériences que je nommerai « hors du commun », c’est encore plus difficile. Sans le savoir, tout ceci m’amène vers l’émission « Le Mag qui fait du Bien ». Dans une émission parue en décembre 2023, l’animatrice avait invité Sylvie Dethiollaz et Claude Charles Fourrier pour leur livre « ConneXions – Étude sur les contacts avec l’invisible » (j’aime bien le X majuscule dans le titre de ce livre, ainsi je mets un X majuscule dans le titre de ce texte). Je ne vais pas faire ici les échanges, simplement, que Claude Charles Fourrier a tenté d’expliquer ce qu’il a vécu. Il y parlait notamment du déséquilibre psychique apparu après cette « union dans le tout » ou ce « plongeon dans le grand tout ». L’animatrice et les deux chroniqueurs habituels avaient aussi du mal à suivre ses explications.
En fait, je ne regardais plus depuis un moment cette émission. C’est mon épouse qui m’a parlé qu’il y avait des chercheurs souhaitant avoir des financements pour aller plus loin dans leur étude sur les contacts avec l’invisible. J’avais compris que mon épouse avait entendu qu’ils voulaient avoir des fonds. J’ai été interpellé et j’ai regardé cette émission. Et c’est ici que la connexion se fait car j’ai informé mon Frère Léon de cette émission. Il est aussi en recherche, non pas de financement, mais de personnes ayant vécu une expérience similaire à la sienne. Et comme le dit l’expression, elles ne se trouvent pas sous les sabots d’un cheval.
Il est temps d’un petit moment culturel. Cette expression « ne pas se trouver sous les sabots d’un cheval » est apparue au 17ème siècle. Sur des chemins de terre, tous les chevaux laissent des traces avec leurs sabots. Dans ces traces, il y a de tout sauf quelque chose ayant une véritable valeur. Le mot « valeur » est à prendre dans le sens de quelque chose de « rare », quelque chose qui n’est pas trouvée facilement. Fin du petit moment culturel.
Pour terminer ce texte, j’invite les membres, les personnes de votre entourage à s’ouvrir à parler de leur propre expérience. La mise en commun d’expériences, le partage, la ConneXion permettra, peut-être, à certain.e.s à « trouver » des réponses ou plutôt à « trouver un sens » à ce qu’ils vivent. Je sais que le voyage n’est pas toujours « aisé », « facile » et, en même temps, quel merveilleux voyage que la Vie HUmaine.
Ainsi, à travers, mes expériences, mes partages, mes écrits, je vous invite à voyager avec moi, Ensemble, Main dans la Main, Cœur dans le Cœur, Âme dans l’Âme comme de « vieilles » connaissances pour célébrer cette ConneXion Divine.
CŒUR-AMOUR
(Michaël « Shichea » RENARD (20231218-1))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Crypto Knight – 2023 – The Odyssey)

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