Secrétaire

(sous-titre : Secret Taire)

Le « processus » est bien intégré pour chaque lectrice, chaque lecteur. Quand j’écris « processus », c’est le fait que, généralement, je commence beaucoup de textes, dans l’esprit, par « ce matin-là ». Ainsi, ce matin de l’écriture de ce texte, j’ai « en tête » en me réveillant le mot « secrétaire » donnant « secret taire » que je traduis par « taire un secret ». Uniquement, ce mot, ni plus, ni moins, même pas une image. Qu’est-ce que je vais « pouvoir » faire avec ce mot.

Je l’ai bien proposé à trois personnes de mon entourage. Est-ce que ce mot m’est destiné ou est-il destiné à d’autres personnes ? Celles à qui je l’ai donné ce matin-là ou celles qui vont lire ce texte lorsqu’il est publié ou, encore, celles qui le découvriront bien plus tard.

Le mot « secrétaire » vient du latin « secretarium » signifiant « lieu où conserver des secrets, des trésors ». Au-delà du meuble en tant que tel, je m’imaginais bien qu’un.e secrétaire connaissait des secrets dans la société, dans l’organisation dans lequel il/elle travaille voire même pour elle oui lui-même. Et l’origine du mot me le « confirme ». En même temps, la racine latine, en plus de parler de secrets, parle de trésor. Ceci m’amène vers la phrase qui a donne le titre du texte « J’ai trouvé un trésor immense dans la simplicité ».

Qui plus est, dans ma lecture de « L’Instruction du Verseur d’Eau » de Platon le Karuna, ce même matin, il parle dans le chapitre « Le Verseur d’Eau » d’apprendre « La Simplicité de Toute Chose » en écrivant : « Être Simple, c’est une Force qui égale l’Amour ». Et je ne peux m’empêcher de reproduire ce qui me parle et parlera à mon Frère Léon. Je le reproduis tel qu’il est écrit avec les majuscules sur certains mots comme je le fais depuis le début de mes publications.

« Sans la Simplicité Accomplie, il est impossible d’atteindre ‘les Voies du Pouvoir’ … et quand il est dit ‘Pouvoir’, que cela ne soit pas pris dans le sens-dualité mais dans son vrai sens qui est la Connaissance de ses possibilités données à l’Enfant de la Terre (*).

Ces possibilités re-connues sont elles-mêmes POUVOIR, LIBERTÉ, AMOUR.

Ceci est la leçon du Verseau d’Eau …

Apprenez-la sincèrement et vous saurez déverser avec générosité.

(* : Ceci veut dire : la prise de conscience des possibilités que le Terrien porte en lui et qui lui sont données par son Héritage Originel) ».

Me vient ainsi cette question : « Suis-je aussi bien un Messager qu’un Secrétaire ? ». Un secrétaire délivre des messages qu’il reçoit à d’autres personnes. Dit d’une autre façon, il est une sorte d’intermédiaire entre une « autorité » et d’autres personnes. Un secrétaire est ainsi un messager. En même temps, un secrétaire ne peut pas « tout » dire car « l’autorité » lui indique sur certains messages ne sont pas à délivrer.

Au départ, je trouvais que ne pas délivrer de messages pouvaient créer, chez moi, une certaine frustration. Ce mot qui vient du latin « frustratio » signifiant « action de mettre dans l’erreur, de tromper », « déception », « désappointement ». Autant je connaissais le sens de déception et de désappointement, autant je ne connaissais pas le sens « action de mettre dans l’erreur, de tromper ». Ainsi, si je publie certains messages, je pourrais mettre « en erreur » ou « tromper » les lectrices/les lecteurs. Je n’avais pas imaginé un jour que je pouvais mettre « en erreur » ou « tromper ». J’écris souvent que c’est mon expérience, qui n’est que mon expérience.

Est-ce que certains lecteurs « pensent », « imaginent » que je les mette « en erreur » ou que je les « trompe » sur mes écrits ? Je n’en ai pas la « certitude » et, en même temps, certains lecteurs, après leurs propres expériences, peuvent connoter, que ce que j’ai écrit, était « faux » ou, en tout cas, qu’une partie était « fausse ». Je l’accepte sans jugement avec moi-même. Et je dis, sans prétention, sans me déconsidérer, que, peu importe, que ce que j’écris, soit connoté « vrai » ou « faux », l’important n’est-il pas le chemin que fait le message.

Combien de fois, dans ma Vie, me suis-je « trompé », me suis-je « fourvoyé » ? Je n’ai pas tenu un registre des « entrées/sorties » comme le fait, probablement, un.e secrétaire. Pourtant, même est-ce que je me « trompe » « réellement », est-ce que je me « fourvoie » réellement ? Pour moi, il n’a jamais été question de « tromperie », uniquement d’expériences.

Oh, je sais, que je peux écrire ceci maintenant qu’il fut un temps où je me dévaluais, je me dévalorisais en disant « Michaël, tu t’es encore trompé ! ». Je sais, que depuis plus de 2 ans que je publie dans ce groupe, je ne me trompe pas, je prends d’autres chemins. Il n’y a jamais « tromperie » dans les chemins qui sont pris. Tous ces chemins sont des expériences.

Et me revient en mémoire, ce que Platon le Karuna disait dans le chapitre « Le Scribe » : « Le scribe a pour tâche de transcrire le Message afin de permettre son expression dans la Lettre ». J’avais déjà fait référence à la fin du texte « Acouphène ».

En même temps, dans le texte « La Formule Magique ou la JOIE (re)trouvée », je « signais » chaque texte en utilisant le mot « scripteur ». Ce mot vient du latin « scriptor » qui signifie « scribe ». Ainsi, sans prétention aucune, sans flagornerie, suis-je devenu un « scribe » ?

Et quand je relis ce mot « scribe », il m’amène vers « Metatron ». Metraton est un Archange. Tout comme Sandalphon, dont il est dit qu’ils sont jumeaux, il a vécu sur le Plan Terrestre (même s’il semble que d’autres Archanges aient aussi vécu une expérience terrestre). J’avais appris que la structure de leur nom, différente de celle des autres archanges se terminant usuellement par le suffixe « -el », est relative aux créatures célestes proches de Dieu (peu importe le nom).

Je découvre en faisant quelques recherches que « En raison de sa position de scribe et de sa proximité avec le trône céleste, il connaît tous les secrets que renferme le Royaume des Cieux. Il a également été associé à la création de la matière et est le gardien des archives akashiques » (issu du site « anges-des-cieux »). Comme l’exprimerait mon Frère Léon : « Wow ».

Se pourrait-il que dans la transincarnation de ma Conscience Supérieure, une des Âmes soit celle de Metatron ? En fait, est-ce si « important » que ceci ? Qu’est-ce que ceci changerait à ma Vie de le savoir ? Je ne cherche ni la gloire, ni la célébrité, simplement, et j’insiste sur le mot « simplement », partager ce qu’est mon expérience de Vie. Si mon expérience de Vie fait écho chez certain.e.s, c’est tout aussi « idéal » qu’elle ne fasse pas écho chez d’autres.

Ainsi, j’ai accepté, sans le savoir, intellectuellement, quand j’ai créé ce groupe d’être un « scribe », un « secrétaire ». J’entends « Mais Michaël ! Tu as écrit que le secrétaire taisait des secrets, connais-tu certains secrets que tu ne peux pas délivrer ? ». Je ne sais pas si ce sont réellement des « secrets » et, en même temps, la réponse est « Oui ». Cependant, je vais préciser ma réponse « positive ».

Le mot « secret » vient du latin « secernere » signifiant « mettre à part ». Il se base sur le préfixe « se » indiquant une « séparation » et sur « cernere » signifiant « distinguer ». Je peux indiquer que le « secret » est le fait de, non seulement, « distinguer une séparation » mais aussi le fait de « créer une séparation ». Ainsi, si j’ai des secrets, je crée une séparation. En même temps, est-ce que tout est à « dire », à « exprimer » ? N’y a-t-il pas des éléments à garder pour Soi non pour paraître que je puisse être un « Sachant », simplement qu’il y a certains messages qui demandent du temps à être « délivré ». Je l’avais déjà exprimé quand j’avais écrit que certains de mes textes avaient le « statut » « à finaliser ».

Un des textes dont j’ai commencé l’écriture, et dont j’avais parlé, est « La Conscience de Dieu ». Il est actuellement au stade « à finaliser » et je ne sais même pas si je le finaliserai un jour. Même pour moi, il représente quelque chose de « secret ». Je n’en suis pas marri pour autant.

Des secrets me sont partagés. Dois-je en garder le « secret » ou plutôt en faire une « révélation » ? C’est intéressant en l’écrivant que le « contraire » de « secret » est une « révélation ». En fait, il m’est déjà arrivé de partager un « secret » sans révéler qui me les a « offert ». J’entends « Mais Michaël ! Quoi ? Non, ce n’est pas possible. Tu divulgues des secrets que l’on te confie ? Non, pas toi, c’est impossible ».

Eh bien, si ! J’ai des « secrets » et je divulgue des « secrets ». Cependant, quand je dis « secret », ce sont des extraits de messages qui me sont donnés, qui me sont offerts. Pourquoi est-il nécessaire de garder des « secrets » pour Soi, uniquement pour Soi ? Pour celles et ceux qui lisent mes publications, mes textes, ils sont remplis de « secrets ». Un secret, c’est comme un trésor à trouver dans un endroit secret, sacré.

En divulguant des secrets, je ne sépare plus, je réunis. Quelque part, j’amène cette reconstruction de l’UNité. Comme j’aime aussi à le dire, tout vient à point à qui sait attendre. Je fais une petite pause pour retrouver une citation … . Voici, pause terminée, elle a été courte car un souffle m’a permis de la retrouver : « Il n’y a pas de vent favorable pour ceux qui ne savent pas où ils vont » (Sénèque).

Même si mon mental, mon ego, mon intellect ne savent pas où ils vont, je sais que ma Conscience Supérieure me souffle des vents favorables. Et ce n’est pas un secret que de dire qu’une Âme Sœur va commenter ce texte dans sa propre expérience de Vie.

Le Secret est une graine attendant, patiemment, le printemps de la Révélation pour fleurir.

La Révélation est une danse entre le Temps et la Vérité, un pas de deux où chaque pas révèle un nouveau fragment de notre Unité.

(Michaël « Shichea » RENARD (20231215-1))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Renaissance – 2023 – The Legacy Tour 2022 (Live))

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