Idéalitude
J’ai « créé », ce mot, ce matin comme étant une « contraction » de différents mots dont le dénominateur commun est le mot « idéal ». J’avais déjà introduit cette « notion » d’Idéal dans le texte « Le Choc des Images, le Poids des Mots » explicitant le passage du mot « Juste » au mot « Idéal ». L’autre partie m’est d’abord venue avec « habitude », puis « plénitude », puis « attitude ».
En fait, je me suis dit est-ce que ceci « fonctionne » avec tous les mots se terminant par « itude » comme, par exemple, par ordre alphabétique : « Altitude », « Amplitude », « Aptitude », « Exactitude », « Gratitude », « Ingratitude », « Latitude », « Magnitude », « Multitude », « Rectitude », « Servitude », « Similitude », « Solitude », « Sollicitude », « Turpitude ».
Le suffixe « -itude » vient du latin « -tudo ». Ce suffixe sert à former des noms féminins avec l’idée d’un état ou d’une qualité morale, psychologique ou physiologique en rapport avec le mot auquel il se rattache. Bon d’accord ! Je préfère l’idée d’une attitude, d’une pose revendiquée, en opposition à l’état ou la qualité intrinsèques désignée par le mot auquel il se rattache (merci Wikipedia).
Pourtant, dans mon message, ce n’est pas ceci que « j’entends ». J’entends la contraction de deux mots pour n’en former qu’un seul comme une sorte d’intégration, de fusion. Comme si deux mots, que rien ne relie, se mettent à s’attirer l’un, l’autre pour ne former qu’un. Et si je remplace « mots » par « êtres », j’ai la « définition » d’un couple en devenir : « Comme si deux Êtres, que rien ne relie, se mettent à s’attirer l’un, l’autre pour ne former qu’UN ». J’aurais pu aussi bien remplacer « êtres » par « âmes » voire même par « conscience supérieure » (qui sait !). Comme quoi, rien qu’un mot « inventé », « créé » venant d’un « message » me permet de parler de liaisons, de rencontres, de connexions.
Et sans le « savoir », ceci m’amène avec un tirage de cartes qui a lieu le jour précédent l’écriture de ce texte. Je ne tire plus les cartes depuis très longtemps, je m’étais déjà exprimé dans un texte paru en mai 2022 concernant le retour à ces « outils ». Dans ce texte, je disais simplement, que ces « outils » sont utiles mais qu’il ne « fallait » pas en devenir un esclave pour toutes les expériences que la Vie propose.
Toujours est-il que ce tirage a été fait à partir du jeu de cartes : « Jeu Totem » (Le Jeu qui fait du Bien). Le principe est simple : « À tour de rôle, chaque joueur assiste à la création d’un totem à son image. Celui-ci est constitué d’une carte Animal associée à une force et d’une carte Qualité, toutes les deux choisies par les autres joueurs. Les autres voient peut-être en vous une étincelle insoupçonnée. Préparez-vous à recevoir une vague d’amour dont chacun se souviendra longtemps ».
Ceci est le principe de base du jeu. Ce n’est donc pas un jeu « divinatoire » dont une lecture d’un texte « inspirant » est « nécessaire ». Ici, ce sont les autres personnes qui s’expriment en tirant des cartes concernant le joueur et ainsi pour chaque joueur à tour de rôle.
Je reviens à mon tirage de cartes qui s’est déroulé dans un groupe de paroles. Ici, c’est le joueur qui tire deux cartes, donc une « Animal » et une « Qualité ». Pour « Animal », j’ai tiré la carte « Dauphin » qui dit « Ce que j’aime de toi » suivi de « Tu établis une connexion naturelle avec les autres ». Pour « Qualité », j’ai tiré la carte « Perceptif » (avec un symbole que je qualifie d’abstrait) qui dit « Ton Intelligence Émotionnelle ».
Ce tirage de cartes était proposé pour amener un ressenti sur l’année écoulée. Je dirai, pour moi, que sur les 2 années écoulées, j’ai eu un « cours accéléré » dans ma Spiritualité. Cette même Spiritualité qui m’a amené à créer ce groupe et à publier quotidiennement, ce qu’est mon expérience de Vie, ce que sont les expériences de ma Vie.
La définition du mot « Perceptif » est : « Caractéristique de ce qui est en lien ou qui est relatif à la perception, c’est à l’aptitude à percevoir au moyen de ses sens ». J’ajouterai que, pour moi, ceci ne se limite pas aux cinq sens physiques. Il y a aussi ce que l’on appelle communément le « sixième sens » qu’est la « perception ». Le mot est dérivé du latin « percipere » qui signifie, sans surprise, « percevoir » mais également « recueillir ». J’ai bien ce renvoi au mot « recueillir » comme quelque chose qui est « à cueillir à nouveau », « accueillir à nouveau ». Qu’est-ce que la perception, si ce n’est qu’accueillir ce qui est proposé à nos sens. Ainsi, effectivement, il y avait déjà quelque chose de « latent » chez moi dans mon intelligence émotionnelle. Je dis souvent que mon bureau est comme un confessionnal car des collègues se confient à moi sur leurs « problèmes » aussi bien privés que professionnels. Je n’ai pas la « solution » à leurs problèmes et, en même temps, je les écoute. Et je ne suis pas comme dans la phrase de Stephen Corey qui a fait l’objet d’un texte : « La plupart des gens n’écoutent pas dans l’intention de comprendre, ils écoutent dans l’intention de répondre ».
(Aparté) : J’ai lu qu’il y a un consensus chez les scientifiques pour admettre quatre nouveaux sens. La « Proprioception » qui représente la perception de la position relative des parties du corps, « l’Équilibrioception » pour le sens de l’équilibre (via l’oreille interne), la « Thermoception » pour, sans surprise, la perception de la température et, pour finir, la « Nociception » concernant la perception de la douleur. Allez, cadeau, j’en invente une nouvelle : la « Vibroception » ou « Connectoception » représentant la capacité à ressenti les vibrations, les connexions via toutes les cellules du corps. (fin de l’aparté).
Pour la carte « Animal » représentant un Dauphin, je suis en accord avec « Tu établis une connexion naturelle avec les autres ». Par le terme « naturel », j’entends que cette connexion n’est pas calculée, n’est pas intéressée, simplement une connexion sans peur et sans jugement. J’ajoute même si, certain.e.s ne le perçoivent « directement », cette JOIE et cet AMOUR qui m’anime sans oublier ma FOI. Je sais que ce sont mes « États d’Être » comme j’aime à le dire, à l’écrire.
Et comme un « hasard » n’arrive jamais seul, j’ai recherché qu’elle était la symbolique de l’animal-totem « Dauphin ». « L’animal-totem du Dauphin possède de nombreuses qualités et apporte une symbolique forte. Il représente généralement la paix et l’harmonie. Cet animal des mers et des océans est un animal joyeux, gracieux, compatissant, intelligent, généreux et protecteur. Il symbolise également la coopération et la liberté. Son énergie est positive et il est souvent symbole d’amour, de vie et de joie » (informations trouvées sur le site « fauna protect ») ou « Le dauphin est connu pour son intelligence, mais aussi pour son caractère espiègle. Il nous rappelle qu’il faut garder le sens de l’humour et la joie de vivre. L’animal totem dauphin convient parfaitement aux personnes qui ont conservé leur âme d’enfant et qui ont un grand sens de l’humour. Le dauphin en animal totem est également une représentation de la résurrection, de la naissance personnelle ou spirituelle. Il vous invite à jouir des choses simples de la vie » (informations trouvées sur le site « animaltotem »). Bref, avec un petit mot d’humour : « Ben, c’est tout moi çà » : « Paix, Joie, Amour, Harmonie, Humour ».
Je me demande ce que donnerait la fusion entre un Renard et un Dauphin, ce serait un « Renarphin » ou un « Dauphinard ». Après ce tout petit « délire », ceci me permet de revenir au mot « Idéalitude ».
Comme je l’ai écrit dans l’introduction de ce texte, « idéalitude », pour moi, c’est « l’habitude de l’Idéal ». Je réécris ici que j’avais dit dans le texte « Les Rituels » : « Une habitude est une action régulière réalisée de manière quasi-automatique, souvent ancrée dans la routine quotidienne ». Ancrée ! Souvent Ancrée dans le quotidien ! En d’autres termes, ceci ne demande aucun effort, uniquement peut-être celui qui a permis d’ancrer (encrer) cette habitude. Elle est ici et je n’y pense plus. En même temps, « plénitude de l’Idéal » et « attitude de l’Idéal » me plaisent aussi.
J’entends « Mais Michaël ! Qu’entends-tu par ‘Idéal’ ? Déjà que ‘Juste’ ce n’était pas évident alors imagine ‘Idéal’ ! ». Si je me réfère aux définitions, ce mot exprime ce « Qui n’existe ou ne peut exister que dans l’entendement, dans l’imagination. Il s’oppose à Réel ». Bigre ! Il signifie également « Qui réunit toutes les perfections, ou qui est plus beau que les modèles offerts par la nature ». Re-Bigre ! (oui, ce mot « bigre » est désuet et j’aime bien l’écrire). Il est également utilisé pour exprimer « Ce qui donnerait à l’intelligence, à la sensibilité humaine une satisfaction ». J’ose, Re-Re-Bigre. En fait, ma préférence va à cette définition : « Idéal s’applique aussi à tous les intérêts moraux, intellectuels, esthétiques, qui s’opposent à ceux de la vie matérielle et qui les dépassent ». Ici, çà me parle « grave » comme diraient les d’jeunes.
Dépasser, transcender les intérêts moraux, intellectuels, esthétiques, tout ceci m’amène au « dépassement de l’ego », dépassement et non, effacement, éradication, destruction. Simplement être, en même temps, l’observateur et le « spectacteur ». J’avais déjà exprimé cet « spectacteur », qui est la contraction de « spectateur » et de « acteur », dans le texte « La Vie est un Jeu … ». Je ne me leurre pas en parlant d’Idéal, à nouveau, c’est un État d’Être.
Cet État d’Être qui est l’Essence de ma Spiritualité. L’Idéal, pour moi, n’est pas une chimère lointaine, mais plutôt le fil d’or tissé dans la trame de mon existence (voir le texte « Les Plis de l’Existence ») guidant mes pas sur le sentier sinueux de ma Vie. Mon idéal n’est pas une destination fixe, ce serait plus une étoile polaire qui m’éclaire de jour (si ! si !) comme de nuit. L’Idéal, tel un phare invisible, me pousse à transcender, à dépasser les limites de mon ego (je l’ai déjà indiqué), à plonger dans l’océan infini de la Conscience Universelle. C’est une invitation à la transformation, une alchimie intérieure où les « impuretés » de l’ego se transforment en pépites d’or Spirituelles.
Ainsi en suivant l’Idéal comme un pèlerin suivant l’étoile polaire, je me libère des chaînes du matérialisme et des illusions éphémères. La richesse véritable réside dans la simplicité du Cœur (voir le texte « J’ai trouvé un trésor immense dans la simplicité »), dans la compassion inconditionnelle envers tous les Êtres vivants. L’Idéal, c’est la découverte que la véritable abondance se trouve dans le Partage et l’Amour désintéressé.
De nouveau, je ne me leurre pas, l’Idéal, dans ma Spiritualité, n’est pas une évasion du monde, c’est une immersion profonde dans la « réalité » ultime. Ce n’est pas une échappatoire aux tumultes de la vie, plutôt un portail secret vers une dimension intérieure où ma Vérité danse avec l’Éternité. C’est une quête d’unité, la fusion avec le Divin résidant en toute chose. Dans cet État d’Être d’Idéal, les frontières entre le Sacré et le profane s’estompent. C’est un reflet de la lumière Divine qui réside en moi et en toute chose. Chaque moment devient une cérémonie, chaque interaction une opportunité de Vivre, chaque instant un temple, chaque relation une offrande de Réellement Vivre et non pas seulement Exister. Ce n’est pas une quête solitaire. C’est une danse harmonieuse avec l’Univers tout entier.
Ainsi, dans la lumière douce, très douce, chaude, très chaude et, en même temps, lumineuse de mon Idéal, je découvre la véritable nature de mon Être. Mon idéal est un compagnon, une compagne de route, éclairant mon chemin de Sagesse et d’AMOUR. L’Idéal est un Joyau précieux préservé au creux de mon Cœur.
Cependant, l’Idéal dont je parle n’est pas être présomptueux, être supérieur, être mieux que les autres. L’Idéal, je le répète, c’est un État d’Être. Ce n’est pas une étiquette que l’on place sur son front, ce n’est pas un pin’s que l’on place sur un vêtement, encore moins une médaille piquée dans une veste.
C’est une vibration, certain.e.s diront une fréquence, une note subtile transcendant les contours du quotidien. C’est une sorte de miroir de l’Âme où se reflètent la Pureté de l’AMOUR. En fait, je suis un témoin, non pas silencieux, je suis un témoin qui s’exprime, qui dit, qui ose. Je suis une particule consciente intégrée, harmonieusement, dans le grand ensemble de l’Existence. Chaque souffle devient une prière, chaque battement de cœur résonne comme une symphonie sacrée, unissant ma « petite » existence à la vastitude de l’Infini.
L’Idéal, en tant qu’état d’Être, est un acte Authentique. C’est un art de vivre en alignement avec ma véritable Nature, déployant mes ailes Spirituelles pour embrasser la plénitude de QUI JE SUIS. C’est une fusion intime avec le Divin intérieur, une commune union, une communion avec la Présence qui tisse la trame de l’Univers.
Pour terminer ce texte dont je ne savais, comme à l’accoutumée, où il allait m’emmener, l’Idéal n’est pas une perfection figée. Je reste humble devant les miracles dans ma Vie. Il représente une énergie créatrice sculptant la Forme de mon Être révélant la Grâce Infinie qui réside dans la Simplicité et l’Authenticité.
(Michaël « Shichea » RENARD (20231213-1))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : The Twenty Committee – 2023 – The Cycle Undone)
P.S. : Une p’tite chanson ou une poésie c’est selon
Ô Toi, mon Idéal,
Comme un rêve qui s’étale,
Dans le livre de ma Vie,
Une histoire infinie.
Les jours défilent comme des pages,
Dans ce roman où l’Amour s’engage,
Chaque instant, une note enchanteresse,
Toi et Moi, une mélodie sans cesse.
Et je chante à l’Infini,
Cette symphonie, Toi et Moi réunis,
Comme un trésor, précieux et royal,
Toi, mon Idéal.
Ô Toi, mon Idéal,
Comme un rêve qui s’étale,
Dans le livre de ma Vie,
Une histoire infinie.
Les saisons passent, mais notre Amour reste,
Comme une étoile qui brille, jamais ne cesse,
Dans le jardin de nos souvenirs,
Fleurit l’éternité, doux sourires.
Et je chante à l’infini,
Cette symphonie, Toi et Moi réunis,
Comme un trésor, précieux et royal,
Toi, mon Idéal.
À travers les vents, à travers les années,
Notre Amour grandit, ne fait que s’ancrer,
Comme un vin qui vieillit, devient Divin,
Toi et Moi, un Idéal sans fin.
Ô Toi, mon Idéal,
Comme un rêve qui s’étale,
Dans le livre de ma Vie,
Une histoire infinie.
Alors, continuons cette danse,
Main dans la main, sans aucune dépendance,
Car dans chaque battement, chaque accord,
Résonne notre Idéal, notre trésor.

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