De mon Printemps …
Alors que l’hiver avait déposé son manteau de neige et de givre sur ma nature endormie, mon Esprit s’éveille à l’anticipation fébrile de cette nouvelle saison, de ma nouvelle saison. Le printemps, cette douce symphonie de ma (re)naissance, émerge telle une poésie céleste éclairant les cieux de couleurs vives et laissant, dans son sillage, la fragrance enchanteresse des fleurs fraîchement écloses. C’est avec une gratitude infinie que je me laisse bercer par la chaleur douce et apaisante de cette période Bénie où ma Terre exalte son renouveau, où ma JOIE endormie se (r)éveille.
Mes premiers jours du printemps sont comme un Souffle Divin réveillant la terre engourdie de mon sommeil hivernal. Chaque bourgeon qui s’épanouit est une promesse de renouveau, une offrande de la nature au grand théâtre de ma Vie. « C’est finalement au plus fort de l’hiver que j’ai compris qu’il existait en moi un invincible printemps » 1️⃣ disait Albert Camus. Je ne peux m’empêcher de ressentir cette vitalité émanant de chaque brin d’herbe, de chaque feuille naissante comme une pulsation de l’Uni-vers en moi.
Ma lumière du printemps transcende mes ombres de l’hiver. La lumière, dans mon Cœur, s’épanouit comme les fleurs printanières. Je ressens son essence se trouvant dans le reflet dans la nature qui s’éveille, dans ma propre nature qui se réveille. Chaque rayon de soleil, effleurant ma peau, est une caresse de l’Uni-vers. C’est un rappel tendre et émouvant que, même dans les moments les plus sombres, la lumière persiste, prête à éclairer le chemin.
En contemplant les jardins florissants et les champs verdoyants, je me sens enveloppé par une sérénité céleste, un calme envoûtant. La nature, dans sa splendeur, devient un temple vivant où je peux percevoir, ressentir, intégrer la Présence Divine. Je m’en vais dans la nature pour être apaisé, guéri, remercié d’avoir mes sens « remis en ordre ». Le printemps, dans toute sa majesté, m’offre une guérison, une réconciliation avec ma propre nature intérieure.
Chaque fleur, qui s’épanouit, est une lettre d’AMOUR qui m’est adressée de l’Uni-vers, une manifestation tangible de l’énergie créatrice pulsant à travers chaque fibre, chaque cellule de mon Existence, de mon Être. La Terre a été créée pour être un jardin et l’Homme est destiné à en être son jardinier. Ainsi, le printemps devient le moment où moi, en tant qu’homme, en tant que jardinier de son Âme, de mon Âme, je cultive les graines de la Compassion et de l’AMOUR envers moi-même et envers les autres.
Les jours printaniers m’évoquent un sentiment d’émerveillement transcendant les préoccupations triviales de ma vie quotidienne. Chaque brise légère transporte, avec elle, mes murmures secrets à l’Uni-vers ainsi que les réponses aux questions que mon esprit se pose. J’écoute la voix du vent et j’entends des réponses que je ne « comprends » pas tout le temps. Dans cette symphonie printanière, le vent devient mon messager des étoiles.
Le printemps n’est pas qu’une saison extérieure. Il résonne également dans les profondeurs de mon Être. Les maîtres spirituels de toutes les époques ont souvent utilisé la nature comme miroir de l’Âme. Là où croissent les fleurs du printemps, naît aussi la beauté de l’Âme. Le Printemps devient un appel à l’éveil intérieur, une invitation à laisser éclore les pétales cachés de ma propre essence.
Les rituels anciens célébraient le printemps comme un moment de purification et de renouveau. « Holi », la fête des couleurs en Inde, est cette fête religieuse hindoue marquant la fin de l’hiver et le début du printemps. Elle symbolise la victoire de la Lumière sur les ténèbres. De même, le printemps m’offre l’opportunité de laisser derrière moi les fardeaux de mon hiver, de nettoyer mon Être des résidus du passé et de me préparer à accueillir la Lumière croissante de ma Propre Vérité.
Le printemps, c’est aussi le temps des Amours naissantes où la nature célèbre l’union sacrée entre le Ciel et la Terre. Le printemps, avec ses ardeurs florissantes, incarne cette énergie d’Amour liant tous les êtres dans l’affection mutuelle.
Lorsque je contemple le cerisier en fleur dans mon jardin et les champs de coquelicots dans ma région, je ressens une profonde gratitude envers la Vie qui me traverse. Chaque pétale qui s’épanouit est une Bénédiction, une invitation à goûter à la beauté éphémère de l’Existence. La beauté est éternelle et l’éternité est beauté. Ainsi, le printemps devient un tableau vivant de ma Propre Éternité, une fresque où chaque couleur, chaque odeur, chaque son convergent pour créer une symphonie atemporelle 2️⃣ 3️⃣.
Dans le jardin de mon Âme, le printemps est le moment où les graines germent, où les bourgeons de ma FOI s’épanouissent. Le printemps est le temps de l’année où il est trop tard pour planter les graines de l’hiver mais trop tôt pour désespérer. Ainsi, même au milieu des incertitudes de ma Vie, le printemps m’enseigne à cultiver la confiance en l’avenir (à-venir) et à croître (et non croire) en la promesse de jours meilleurs.
En ce printemps de mon Âme, je m’abandonne à la magie de ma (re)naissance. Chaque jour devient une célébration, une prière silencieuse, que je m’adresse et que j’adresse à l’Uni-vers, reconnaissant la Grâce Infinie coulant à travers chaque brin d’herbe, chaque goutte de rosée. Je sais que je suis connecté à quelque chose de plus vaste, à un « ordre » Divin orchestrant la Création en devenir dans sa Propre Découverte.
Alors que je contemple le paysage printanier, je me rappelle une citation attribuée à Ralph Waldo Emerson 4️⃣ : « La nature aime à se cacher ». Le printemps, avec sa profusion de couleurs et de parfums, est la manière dont la nature se révèle laissant entrevoir les mystères se cachant derrière le voile du quotidien. Chaque fleur, chaque feuille, chaque cri d’oiseau est une révélation, une invitation à plonger dans la compréhension profonde de ma Vie.
Dans cette célébration spirituelle du printemps, je trouve la Paix dans la Simplicité 5️⃣ du présent. Loin des tumultes du monde, je me connecte avec la pureté de l’instant, avec la grâce qui se déverse en moi à travers la vie qui s’écoule, à travers la nature qui s’épanouit. Coco Chanel, pour d’autres « motifs », disait que « La simplicité est la clé de toute vraie élégance ». Ainsi, le printemps me rappelle la beauté de la Simplicité, la Grâce résidant dans chaque respiration, dans chaque battement de cœur.
Le printemps n’est pas qu’une saison, c’est une poésie vivante. Tout comme, dans cette saison de (re)naissance, je trouve l’inspiration pour m’épanouir dans mon propre jardin intérieur, je t’invite, Âmie Lectrice, Âmi Lecteur, à laisser éclore les fleurs de l’AMOUR, de ton AMOUR, de ta Compassion, de ta Sagesse. Je suis comme l’arbre qui étire ses branches vers le ciel pour atteindre de nouveaux « sommets » spirituels.
Que le printemps, avec sa magie infinie, me guide en me rappelant que chaque saison de ma Vie m’offre une opportunité de Croissance, de Transformation et de Transcendance.
(Michaël « Shichea » RENARD (20240121-2))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Mama Longhorn – 2024 – Extinct But Still Alive)
1️⃣ : voir le texte « Les brumes des souvenirs ». J’ai aussi trouvé cette citation sous la forme « C’est finalement au plus fort de l’hiver que j’ai compris qu’il existait en moi un invincible été ».
2️⃣ : « atemporel » (préfixe privatif « a-« ) : qui n’a pas de relation avec le temps, qui s’en trouve en dehors, qui ne lui est pas lié. « Dieu est atemporel et a pourtant fait l’homme mortel » (site « linternaute »).
3️⃣ : « intemporel » (préfixe négatif « in-« ) : qui n’est pas touché par le temps, immuable, éternel. « Que l’on ne peut dater précisément parce qu’il est en fait de toutes les époques » (site « linternaute »).
4️⃣ : extrait de « La Nature » de Ralph Waldo Emerson : « La raison pour laquelle le monde manque d’unité et gît brisé et en morceaux, c’est que l’homme est séparé d’avec lui-même. Il ne peut étudier la nature tant qu’il ne satisfait pas à toutes les exigences de l’esprit. L’amour lui est aussi nécessaire que la faculté de percevoir. En fait, aucun des deux ne peut atteindre la perfection sans l’autre. Au plein sens du terme, la pensée est ferveur, et la ferveur est pensée”.
5️⃣ : voir le texte « J’ai trouvé un trésor immense dans la simplicité«

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