Tout petit, la Planète

(sous-titre : Cœur-Amour)

Bon, il semble que je reste dans le registre musical. Ce matin-là, c’est le titre de cette chanson de Plastic Bertrand qui s’est invitée à la fête sur ma planète. La chanson a été écrite et composée par Bernard Louis Loncheval, Pierre Andre Van Dormael, Roland Dero.

Les paroles de ce titre, écrites en 1978, collent « étrangement » à ce que je vis : « Tout petit, tout petit, la planète – Y m’ont dit des trucs que je comprends pas – Y a quelque chose qui se passe dans ma tête ». J’ai lu dans une interview que l’interviewer parlait qu’elle représentait des questionnements écologiques à l’époque avant-gardistes. Pour moi, en relisant les paroles, c’est plutôt l’explosion d’une bombe nucléaire (voir le texte « Oppenheimer »). Bien évidemment, ce n’est que mon ressenti, mon expérience de cette chanson.

Pourtant, ce titre qui m’a été proposé, n’est en fait, qu’un fil m’amenant vers une autre chanson que je ne connaissais pas ou, en tout cas, dont je n’en avais pas gardé « trace ». En fait, ceci ce passe comme dans un labyrinthe. Je connais l’entrée (ici la chanson « tout petit, la planète ») mais je n’en connais pas le chemin pour en sortir. En fait, je devrais écrire les chemins mais dans un labyrinthe généralement, il n’y a qu’un chemin même s’il y a des impasses. J’aurai pu prendre l’image du jeu de dessins « connectez les points » mais il ne me semblait pas adéquat car je sais, à l’avance, le prochain point à relier au vu de son numéro. Dans le labyrinthe, c’est à chaque pas que je découvre quelque chose.

En faisant les recherches sur les paroles de la chanson « tout petit, la planète », il m’est proposé une autre chanson de Plastic Bertrand, c’est « L’Expérience Humaine ». Cette chanson a également donné son titre à l’album publié en 2020. Et ici …. Tilt (j’aime bien utiliser ce mot pour le moment). Pour la plupart des personnes lisant ce texte, les deux autres auteurs-compositeurs ne sont pas connus. Pour moi, en tant « qu’ancien », je sais qui sont : Alec Mansion, Dan Lacksman. La chanson commence comme ceci : « J’ai beaucoup aimé – Cette expérience humaine – Et je dirais chez moi – Que ça en vaut la peine ». Dans l’interview, à l’affirmation que « c’est un extra-terrestre qui fait part de sa vision de la Terre, vision un peu critique… », Plastic Bertrand répond que « Critique mais positive ! Il y a beaucoup d’amour : cet album parle beaucoup d’amour ! ». L’Amour, l’amour !

L’interviewer exprime son ressenti en ajoutant : « … Cette critique indirecte peut faire référence aux ‘Lettres Persanes’ de Montesquieu où des Persans rapportent les différents travers de la société française et du monde occidental sur un faux mode naïf ». Un autre point se relie, un autre pas dans le labyrinthe.

« Les Lettres persanes » est un roman épistolaire écrit par Montesquieu, de son nom complet Charles-Louis de Secondat (Baron de La Brède et de Montesquieu). Il a été publié pour la première fois en 1721 de manière anonyme. Il est une des premières œuvres du mouvement littéraire appelé « Les Lumières ».

« Les Lettres persanes » se présente sous la forme d’une série de lettres écrites par deux voyageurs persans fictifs, Usbek et Rica, à leurs amis respectifs en Perse. Ces lettres décrivent leurs observations et expériences de la société française du début du 18^ème siècle. Montesquieu utilise ce dispositif narratif pour critiquer et satiriser la société française de son époque, en particulier la monarchie, la religion, la politique et les mœurs.

À travers les yeux des Persans, Montesquieu examine de manière satirique les institutions sociales et politiques de la France, offrant ainsi une critique voilée de la société contemporaine. Le roman explore des thèmes tels que la relativité des coutumes et des normes sociales, la séparation des pouvoirs, la liberté individuelle et la tolérance religieuse.

Est-ce que ce texte va parler de ces lettres persanes, de l’œuvre de Montesquieu ? La réponse est non. Est-ce un extraterrestre qui fait part de sa vision de la Terre ou est-ce « simplement » une Âme qui remonte vers La Source et qui jette un regard en arrière comme la femme de Loth (voir le texte « La Chute des Cités Perdues et la Quête Spirituelle dans un Monde Égaré »). Oh, je sais que la chanson indique une piste «  Vous les humains vous avez – La Terre, le ciel et la mer – Un monde à vous partager – Pourquoi c’est si compliqué » suivi de « Vous les humains vous avez – De la chance si vous saviez – D’avoir un monde à changer – Rien que pour ça je serais bien resté ».

Cette expérience humaine, j’en ai déjà parlé grâce à quelqu’un que je cite, souvent, c’est Pierre-Teilhard de Chardin. Encore récemment, très récemment, dans le texte « Intelligence Artificielle ou Supercherie Humaine ? », je réécrivais cette phrase qui, à mon sens, est fédératrice : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine ».

Pour moi, tout est dit dans cette phrase. Ceci résume en deux phrases, mon expérience sur la Terre. Et justement, idéalement, cette expérience, cet Amour, va se, comment dire, dans l’atelier que mon épouse et moi avons suivi, en ce dimanche de l’écriture de ce texte. Cet atelier s’appelle « S’ouvrir à l’Amour Infini ». Dans la description de cet atelier, il est dit : « Lors de cet atelier de 3h, je vous inviterai à plonger dans l’énergie de Marie-Madeleine et se relier à sa puissance d’Amour et à l’énergie de la mère divine. Dans notre monde en transition, sa Présence dans nos cœurs est un soutien sans faille et nous accompagne pour reconnecter pleinement à notre dimension sacrée. J’aime à croire que l’énergie d’Amour sous-tend toutes choses en ce monde. Couplée à la Force du cœur, elle est l’énergie la plus puissante pour optimaliser et fluidifier notre vie ». Un autre point se relie, un autre pas dans le labyrinthe.

…/…

Le « …/… » indique que j’ai fait une pause dans l’écriture pour vivre l’expérience dans l’atelier. Il y avait 5 hommes pour 11 femmes. Et j’ai trouvé ceci intéressant que, de plus en plus, d’hommes s’intéressent à ce domaine de l’AMOUR (celui que j’écris toujours en lettres majuscules). J’ai apprécié ce moment hors du temps où chacun.e vit l’expérience qu’il a choisi de Vivre. Une expérience emplie d’AMOUR et de BIENVEILLANCE.

J’entends la question « Mais Michaël ? Pourquoi avoir intitulé ce texte ‘Tout petit, la Planète’ alors que tu parles aussi de cet atelier qui aurait pu faire l’objet d’un autre texte ? ». Oui, effectivement, j’aurais pu. En même temps, l’expérience que chacun.e vit dans cet atelier est en liaison avec celles que je vis au quotidien. Les personnes présentes ont choisi, je me répète, de vivre cette expérience. Peu importe ce qu’ils ou elles en ont retenu, peu importe ce que le mental, l’ego leur a fait penser, le principal est, comme j’aime à le dire, une graine a été plantée. Peut-être germera-t-elle dans cette Vie ou dans un autre, ce n’est pas important. Le moment vécu est le moment idéal.

Alors, oui, j’affirme que la Planète est petite, non seulement à l’échelle de l’Uni-vers mais également dans notre Cœur. Je pourrais ajouter un qualificatif comme « Sacré », « Infini », « Éternel », « Divin », « Christique », « Universel ». Cependant, ce qualificatif est, pour moi, sur mon chemin de Vie, limitant. Limitant car il n’y a pas de mots qui puissent regrouper tous ces qualificatifs. Je sais, et je l’ai déjà écrit, que les mots sont limitatifs mais ils sont ceux qui nous permettent de communiquer. Ainsi, pour remplacer tous ces qualificatifs que j’ai écrits et bien d’autres que je n’ai pas écrits, je proposerai d’écrire « Cœur-Amour ». Ce « Cœur-Amour » qui est le lien entre mon HUmanité et ma Divinité. Les mots semblent séparer et pourtant ils sont reliés par le « -«  qui est le pont entre les deux.

Précédemment, j’utilisais l’expression « Cœur Ouvert. Amour Toujours ». Maintenant, je dis, j’écris, je chante (euh, non, peut-être pas) : « CŒUR-AMOUR ».

Je dépose mon CŒUR dans l’AMOUR et je reçois l’AMOUR dans mon CŒUR.

(Michaël « Shichea » RENARD (20231203-1))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Acqua Fragile – 2023 – Moving Fragments)