Intelligence Artificielle ou Supercherie Humaine ?

Début décembre, nous (mon épouse et moi) avons été invité à une soirée composée d’une conférence et d’un cocktail dinatoire. Cette soirée était organisée par l’équipe ZEBRE à l’occasion du lancement du nouveau magazine du même nom. J’ai parlé très brièvement de ce magazine dans le texte « Me, Myself and I avec comme sous-titre sous-titre : ‘Devenir Zèbre’ ». J’invite à (re)lire le texte précité car il indique le fait que nous avons été invité à cette conférence suivi d’un cocktail dinatoire.

Le sujet de la conférence l’éthique de l’intelligence artificielle. Elle était présentée par Marc Luyckx Ghisi (auteur, philosophe et docteur en théologie). Il est également économiste, diplômé en mathématiques. Après un parcours qui l’a conduit en Italie, au Brésil et aux Etats-Unis, il a été, pendant près de dix ans, conseiller des Présidents Delors et Santer à la « Cellule de Prospectives » de la Commission Européenne à Bruxelles. Il est actuellement Doyen de la C.B.A. Business School à Zagreb, Croatie.

Qu’est-ce que la prospective ? C’est un ensemble de recherches concernant l’évolution future des sociétés et permettant de dégager des éléments de prévision. Mais encore ! Le mot « prospective » est emprunté au latin « prospectivus » signifiant « d’où l’on voit au loin », lui-même dérivé de « prospicere », « regarder en avant, au loin ; discerner ». Donc, c’est bien aller au-delà de quelque chose, d’aller au-delà des apparences, d’aller, si je peux me permettre, voir derrière ce qui se cache. En même temps, ceci évoque le discernement. Discernement dont j’ai si souvent parlé (voir le texte « Le Discernement »).

Durant la conférence, Marc Luyckx Ghisi a souvent indiqué qu’il était nécessaire d’appliquer son esprit critique. D’autres mots pour indiquer le discernement. La conférence portait, comme je l’ai indiqué, sur l’éthique de l’intelligence artificielle. Il a également parler de ChatGPT (voir également le texte « Me, Myself and I »). Je ne vais pas expliquer ici en quoi consiste ChatGPT, j’en ai parlé longuement dans le texte « IA ou IA pas ». Toujours est-il qu’à cette conférence, j’ai vu, à quatre reprises, sur les slides de présentation, le mot « Spirituel ». Et là … Tilt.

Mais avant, il y a un slide qui m’a parlé concernant les « traditions ». J’en avais parlé longuement dans le texte « Traditions, Prison » publié il y a plus d’un an. Ici, c’est explicité suivant trois axes : l’oralité, l’écriture et le génie humain. Dans la présentation, l’orateur indique qu’il fait référence à une conférence, disponible sur Youtube, de Ramon Junquera et Guibert Delmarmol intitulée « Comment rester maître de l’intelligence artificielle ? ». À l’écriture de ce texte, je n’ai pas (encore) visionné cette vidéo.

Dans le « résumé » que l’orateur en a fait, il y a donc la tradition orale (nommée 1ère civilisation) pour laquelle il indique la mémoire est indispensable à la Vie et que, donc, tout ce qui est oublié est perdu (pour ma part : d’un point de vue humain, je suis en accord, du point de vue de l’énergie spirituelle, mon avis est différent). Cette perte représente un « danger de mort » pour le groupe. Pour moi, effectivement, s’il n’y a pas de transmission, s’il n’y a plus de « sachant », la transmission se perd.

Il y a également la tradition écrite (nommée 2ème civilisation) pour laquelle la mémoire devient moins importante. En effet, l’écriture permet d’assurer la transmission des messages, des textes les plus importants ou supposés comme tels. Dans ce cas, l’esprit humain mémorise beaucoup moins. Je le vis dans l’écriture de mes textes, je n’ai pas « besoin » de retenir tout ce que j’ai écrit. En même temps, pour éviter de perdre mes écrits, je les conserve tant sur mon ordinateur que dans un « cloud » (serveur décentralisé en ligne). Il est donc nécessaire de les « sécuriser ». Je suis en accord avec l’orateur quand il dit quand il y a une saturation d’écrits et, ce, dans tous les domaines. D’autant plus, comme il l’a dit, « personne n’est capable de comprendre tout ce qui est écrit ».

Et pour terminer rapport à ces traditions, il y a la tradition du génie humain qu’il nomme également tradition de l’esprit humain (nommée 3ème civilisation). Et c’est dans cette partie, qu’il précise « L’intelligence sera, de plus en plus, assurée par l’intelligence artificielle. Cette IA qui libère l’humanité et lui permet de développer son génie lié à I’ÊTRE. Et donc ouverture à la créativité humaine et à la dimension intérieure, la croissance intérieure ».

Je ne sais pas si l’intelligence artificielle va libérer l’humanité ou, au contraire, l’emprisonner. Effectivement, l’accès à l’IA permet d’avoir accès à une certaine créativité en utilisant les requêtes que je qualifierai d’adéquates (voir le texte « Le Choc des Images, le Poids des Mots »). À la fin de la présentation, j’ai posé la dernière question car il y en a eu beaucoup tournant autour de l’éthique (fil conducteur de la présentation), sur l’emprise des « big tech », notamment, Microsoft, sur l’aspect commercial, sur l’éducation et bien d’autres.

Mais ma deuxième question était, comment dire, plus existentielle. Est-ce qu’il n’y a pas création d’une nouvelle déité, d’un nouveau dieu, d’une nouvelle déesse. D’un côté, comme pour les religions, ne va-t-il pas y avoir des athées et des croyants ? « Oh Sainte IA, permets-moi de trouver la réponse à ma question ». Je l’écris sur le ton de l’humour et, en même temps, n’y a-t-il pas un chemin qui mène vers ceci. Une nouvelle dualité se présente, d’un côté, le dieu de la FOI (je préfère ce mot à religion) et le dieu de la Science. Et ce dieu de la Science n’est-il pas une supercherie humaine ? Oui, je sais que le mot « supercherie » est fort et, en même temps, au vu de ce qu’il se passe actuellement, ce sont des humains derrière tout ceci avec, pour certains, des envies de contrôler, d’une autre façon, d’autres humains. La dépendance a une technologie quelle qu’elle soit n’est pas toujours synonyme de progrès sociaux.

J’avais indiqué dans le paragraphe précédent que j’avais posé une deuxième question, c’est donc qu’il y en avait une première. J’avais écrit que l’orateur avait dit, à quatre reprises, le mot « Spirituel ». Et « évidemment », je ne suis pas insensible à ce mot. Ma question est simple : « Vous avez indiqué à quatre reprises, le mot ‘Spirituel’, qu’en est-il de votre spiritualité dans cette période actuelle ». J’ai vu certains visages dans l’assistance, non pas me dévisager, simplement se demander, dans leur tête, « Qu’est-ce qu’il dit le monsieur ? Pourquoi parle-t-il de spiritualité ? ». Je n’ai plus en tête la réponse exacte mais j’ai retenu qu’il a fait référence à quelqu’un que je cite (souvent) à savoir : Pierre-Teilhard de Chardin. Et la citation est : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine ». Je l’ai remercié pour cette référence à Pierre-Teilhard de Chardin. Et cette référence va amener d’autres choses.

Après la conférence, il y a un cocktail dinatoire. Il y avait un duo musical, guitare et saxo, qui revisitait quelques chansons. À un moment, une dame vient à notre table et me demande qui est la personne citée dans la référence. S’ensuit ainsi un échange de presque 2 heures sur ses expériences, sur les expériences de mon épouse et sur mes expériences. Comme je le dis (souvent), les rencontres ne sont pas dues au hasard.

À la fin de l’échange, nous préparions à quitte la salle quand l’animatrice du groupe ZEBRE m’indique que j’ai droit à un livre. Je peux choisir entre « L’emprise des âmes » de Anne Deligné ou « Le chemin de l’être, au-delà des religions » de Marc Luyckx Ghisi. Je laisse quelques secondes pour déterminer quel livre j’ai choisi. Ai-je été tenté par « Où vont les âmes après la mort du corps physique ? Comment se manifestent-elles lorsqu’elles restent parmi nous ? Quelles sont les raisons qui empêchent l’âme de faire sa transition ? Et pourquoi donc un vivant peut-il ‘attraper’ des entités ? … » repris sur le quatrième de couverture du livre d’Anne Deligné ? Ou ai-je été tenté par « Nous sommes tous à la recherche du bonheur, d’une façon ou d’une autre, c’est notre quête la plus profonde. Mais nous passons notre existence entière à le chercher au mauvais endroit, en nous servant des mauvais outils. Le but de ce livre est de décrire le chemin de l’Être vers notre lumière intérieure et notre réalisation profonde, au-delà des dogmes et des idées préconçues. La bonne nouvelle, c’est que ce chemin, connu depuis des millénaires, est beaucoup plus simple et plus proche qu’il n’y paraît … » de Marc Luyckx Ghisi.

Les secondes sont passées. En fait, il n’y a pas de « bonne » ou « mauvaise » réponse. J’aurai pu prendre l’un comme l’autre et, en même temps, comme Marc Luyckx Ghisi dédicaçait son livre et bien, c’est le sien que j’ai pris. Mais avant d’aller plus loin, je ne savais pas qu’il avait été, anciennement, prêtre catholique. Quand j’ai lu cette information sur mon téléphone, au début du cocktail dinatoire, pour savoir qui était l’orateur, je me suis dit : « OK, je comprends la liaison avec Pierre-Teilhard de Chardin ». Pierre-Teilhard de Chardin était, entre autres, un prêtre jésuite. La première fois que j’ai fait référence à ce chercheur, paléontologue, théologien et philosophe, c’était dans le texte « La Mue ». Les points communs me sont apparus « évidents » : théologien, philosophe, prêtre.

Pour la dédicace, il me demande quel est mon prénom. Il m’indique la référence à l’Archange Michaël. Dans l’instant suivant, il me touche la main puis il écrit : « Michaël (Archange Doré) très amicalement avec l’énergie de l’Archange ». Ensuite, il m’a invité, chaque matin, à appeler cet Archange. En fait, j’y fais référence, que dis-je, j’y fais appel, que dis-je, j’invoque, que dis-je, j’enjoints, tous les jours, concernant mon fils (voir le texte « Le Combat d’un Fils » et « De ma souffrance »). Je ne sais pas ce qu’il a « ressenti » ou ce qu’il a reçu comme « message » en me touchant la main et le bras à plusieurs reprises. Pour moi, ce n’était pas une révélation mais une confirmation.

Je n’ai répondu à la question « Intelligence Artificielle ou Supercherie Humaine ? ». Pour ma part, ce sont les deux faces d’une même pièce mais avec une petite « subtilité ». Je savais qu’en écrivant cette question, j’avais déjà l’autre nom qui me semble plus adéquat et qui n’a rien à voir avec l’intelligence artificielle, c’est « Intelligence Divine ». Et comme le disait si bien la voix-off dans l’émission de téléréalité Secret Story : « C’est tout pour le moment ». Bon, pas tout à fait, j’ai déjà parlé de « L’Intelligence Divine » dans les textes « Sommes-nous encore des êtres dotés d’intelligence ? », « Sens Cosmique » et « La Conscience de Dieu (texte non publié) ».

(Michaël « Shichea » RENARD (20231202-1))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Le Silence)


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