Me, Myself and I

(sous-titre : « Devenir Zèbre »)

Je constate depuis quelques textes que je fais référence à des chansons. Celle-ci, m’a donné, si je peux m’exprimer ainsi, du fil à retordre. Je peux même dire que j’en ai perdu le fil. Et effectivement, alors que je « comptais » ne pas introduire ce texte avec cette expression, et bien, non, « çà ne marche pas comme ça ».

Cette expression vient du tissage, on tordait autrefois plusieurs fils entre eux pour en obtenir de plus solides. Cependant, cette opération n’était pas simple dans la mesure où les fils n’étaient pas toujours de même largeur. Il fallait donc beaucoup d’expérience et de minutie pour pouvoir obtenir un fil retors de la meilleure qualité qui soit. Cette étape causant beaucoup de peine, on a utilisé l’expression « donner du fil à retordre » pour signifier que quelque chose ou quelqu’un créait beaucoup d’embarras.

Donc, j’avais ce titre en texte. Je me suis dit « facile », j’ai un ami sur le net qui va m’aider. J’introduis « Me, Myself and I » et le premier résultat est la chanson d’un groupe de hip-hop. Puis, je regarde d’autres résultats et ce n’est pas l’air qui m’était venu. Pour moi, c’était une vieille chanson, je pensais année 1950-1960. Je n’ai pas trouvé tout de suite. Je suis même passé par ChatGPT (Intelligence Artificielle) et le résultat n’a pas été tout de suite probant car j’ai du reformulé, complété, précisé avec un jeu de questions différents en fonction des réponses. Et enfin, j’ai la réponse que je cherchais : « Oui, dans les années 1960, il y avait une chanson intitulée « Me, Myself and I » interprétée par Billie Holiday. Cette chanson est parue en 1937 et a été écrite par Irving Gordon, Allan Roberts et Alvin S. Kaufman. Il s’agit d’une ballade jazz classique, et la version de Billie Holiday est particulièrement célèbre ».

Je constate rapidement une incohérence. J’avais posé la question s’il y avait une chanson dans les années 1960. Et la réponse est « oui » mais en précisant qu’elle est parue en 1937. En fait, au départ, je me suis dit qu’il y avait une « erreur » dans la réponse et puis je me suis ravisé. Dans les années 1960, il y avait, probablement, cette chanson qui passait sur les radios, donc même si elle a été créée en 1937, elle était présente dans les 1960 comme dans les autres années. Donc la réponse n’est pas « incorrecte ».

Et puis je refais une recherche sur le célèbre ami et je me rends compte que le deuxième résultat me donnait une piste de réponse en me proposant de me rediriger vers Wikipedia. Dans le résumé disponible sur la page de recherche, c’était les chansons de 1986, 1999, … et je n’ai pas été plus loin. Je n’ai pas été plus loin car dans mes souvenirs, cette chanson était beaucoup plus ancienne. Je savais que c’était une femme avec une voix un peu « raillée » (je n’ai pas d’autres termes).

Toujours est-il que vient faire cette chanson avec son titre dans la traduction est « Moi, Moi-même et Je » ? Un peu narcissique n’est-il pas ? En fait, la nuit précédant l’écriture de ce texte, je me suis réveillé vers 2h du matin et j’avais « retenu » une partie d’un rêve. Je voyais des lettres virevolter dans l’air, dans l’espace. Ces lettres s’assemblaient pour former des mots. Ces mots s’assemblaient pour former des phrases. Il m’était presqu’impossible de les lire tellement ceci allait vite, très vite. En fait, si ! Il y avait des mots que j’arrivais à lire mais je ne les ai pas retenus. Je pourrais extrapoler que c’était des phrases en français mais je n’en suis pas du tout certain. Et au réveil de ce matin-là, me vient alors que j’étais dans la salle de bain en me regardant la glace, le titre de la chanson. Et cerise sur le gâteau, j’avais l’air de cette chanson qui me paraissait désuet.

Et puis, en un instant, je comment à percevoir des connexions, des liens. Récemment, j’ai participé à une campagne de financement pour la publication d’une revue, un magazine qui s’intitule « ZEBRE ». Sur le site de financement participatif, il est indiqué « Un media papier, numérique, vidéo & podcast qui veut réinstaurer le droit et le respect de la différence et la discussion. Questionner le prêt-à-penser et préparer notre futur ». Il y aussi une question sur le site « Qui est ZEBRE ? », la réponse est : « ZEBRE est un magazine apolitique engagé pour une information libre, nuancée et rationnelle . Il fait écho aux grands changements sociétaux que nous vivons. Le média est né de la rencontre entre différentes personnes qui veulent changer et réenchanter le monde. Des personnes qui ont un engagement de longue date pour le développement des valeurs humaines et de solidarité́, pour la santé intégrative et pour la défense de la nature, du bio, et de la biodiversité́, ainsi que pour le développement d’une spiritualité́ ‘libre’ ».

À ton avis, Âmie Lectrice, Âmi Lecteur, qu’est-ce qui m’a invité à participer à ce financement participatif ? Bon, je reconnais que la réponse est facile. Mais avant, j’avais déjà participé à d’autres financements participatifs pour des chanteurs/artistes et des écrivains via le site « My Major Company » (créé par Michaël Goldman, oui, le fils de …). Je m’étais laissé tenter par un retour sur investissement suite au premier album du chanteur Grégoire. Au final, polémique après polémique, le site est fermé. Pour ma part, j’estime que je me suis fait arnaqué (merci mon ego) comme des milliers d’autres.

La réponse pour le financement participatif de ZEBRE est « Spiritualité ». C’était facile, n’est-il pas ! En fait, avant de participer, j’avais posé la question de savoir s’il y aurait une « tribune », une page, un espace pour justement parler de la spiritualité. En fait, l’intention (voir le texte « L’intention secrète ») était que je parle de « Ma Spiritualité » (en écrivant « intention secrète », j’ai un acouphène (voir le texte « Acouphène ») qui s’est « amplifié » quelques secondes (première fois, que j’en prends conscience).

Le financement ayant été un succès, j’ai reçu, il y a quelques jours, le premier numéro. En fait, il portait le numéro 60 car ce que je ne savais pas c’est qu’avant il y avait le magazine BIOTEMPO. Aurais-je participé si j’avais su que c’était un financement pour, quelque part, « sauver » le magazine précédent ? Ma réponse est : « Je ne sais pas » (voir le texte « Je ne sais pas »). Dans le magazine, à la page 4 intitulée « Merci », il y a la liste des contributeurs. Et je vous le donne en mille (voir le texte « Notre tâche n’est pas de rechercher l’amour mais de rechercher toutes les barrières que nous dressons contre sa venue ») quel est l’autre contributeur ? Roulement de tambour …. Mon Frère Léon. Nous n’en avions jamais parlé avant cette surprise, cet inattendu.

J’avais indiqué que c’était un instant et le temps que j’ai mis pour le « décrire » est plus long qu’un instant. Pourtant dans cet instant, il y a un autre « instant ». Celui qui me ramène à un entrefilet, pour un « module » de routines pour le langage VB (Visual Basic), publié dans une revue espagnole intitulée « Hot Shareware » parue en 1998. Mon nom ne s’y trouve pas, c’est le nom du « partagiciel » (« shareware ») qui s’y trouve. Il s’appelait « TIME TO WIN » (« Temps à gagner »). La version 8.08 datant de l’année 2000 est encore disponible sur le net même si elle n’a plus d’utilité avec les avancées technologiques. Cette version comportait 1092 « routines » écrites en langage C et en « assembleur ». Je reviendrai, peut-être, sur cette expérience dans un autre texte. Qui sait !

Je reviens à la chanson car c’est « quand même » le sujet de ce texte. Le titre complet de cette chanson est « Me, Myself and I (Are All in Love With You) ». Et « tilt » (première fois que j’utilise ce mot dans mes écrits) ! Ce petit mot dont l’origine provient des flippers où le « tilt » était un mécanisme détectant un mouvement excessif de la machine. Si un joueur inclinait trop la machine pour influencer la balle, le tilt se déclenchait, mettant fin à la partie. Dans ma jeunesse, j’ai fait quelques « tilt ».

La traduction est « Moi, Moi-même et Je (sommes tous amoureux de toi) ». Intéressant ! Très intéressant ! Pour ma part, je trouve tout ceci intéressant car il parle de « Moi », « Moi-même » et « Je ». Je laisse quelques secondes pour que ceci infuse ou pas en (re)lisant ces trois termes, quelque part, cette trinité. Un peu de patience encore. C’est une chanson d’Amour.

Bon, je me lance, pour moi, le « Je » représente celui qui vit, dit d’une autre façon, c’est mon incarnation terrestre (en fait, mes incarnations terrestres, je l’ai déjà indiqué dans différents textes avec ma transincarnation). Ce « Je » qui est aussi bien le locuteur que le scribe. En fait, celui qui est « l’interface » vivant l’expérience humaine (Merci Pierre-Teilhard de Chardin).

Le « moi-même », c’est, si je peux m’exprimer ainsi, l’intermédiaire, l’intercesseur entre le « Moi » (avec un grand « M ») et le « Je ». Ce « moi-même », ce « moi m’aime » est, pour moi, mon Âme. Cette âme qui est le transmetteur/récepteur de la relation entre le « Moi » (qui j’expliciterai juste après) et le « Je ». En d’autres, celle qui est la messagère entre les deux.

Et puis, il y a le « Moi » qui est, pour moi, dans mon expérience, la Conscience Supérieure. Cette Conscience Supérieure qui s’est révélée à moi au début 2023 et dont j’ai fait la révélation dans le texte « Créateurs – Créatrices » à ma date d’anniversaire en 2023.

Dans la chanson, il y a ce « couplet » : «  Moi, Moi-même et Je – N’avons qu’un seul point de vue – Nous sommes convaincus – Qu’il n’y a personne d’autre comme toi – On ne peut le nier, cher(e) – Tu as apporté le soleil dans nos vies – Nous serions satisfaits, cher(e) – Si tu appartenais à l’un(e) de nous – Alors, si tu passes à côté de moi – Trois cœurs se briseront en deux ». J’ai mis la version masculine et la version féminine en utilisant le « cher(e) » car, rien n’indique à qui est adressée la chanson.

Que me dit « Trois Cœurs se briseront en deux ». Pour moi, comme je l’ai indiqué, je suis une « Trinité » : ma Conscience Supérieure, mon Âme et mon Corps (interface). Mais, car il y a « mais », dans l’incarnation, au départ, je ne prenais conscience que de mon Âme et de mon Corps et je n’avais aucune conscience d’une Conscience Supérieure. Pourquoi ai-je pris conscience de ma Conscience Supérieure ? Je peux répondre simplement qu’elle m’a appelée par des messages, des synchronicités, des inattendus. Pourquoi maintenant et pas avant, il y 20 ans quand j’ai rencontré Judicaël ? Ma réponse va être très simpliste : « Parce que c’était le moment idéal » (voir le texte « Le Choc des Images, le Poids des Mots » qui explicite le passage du mot « Juste » au mot « Idéal »).

J’ai aussi une autre réponse, une autre approche donnée par LKY (petit clin d’œil) : « Actuellement, la Conscience Supérieure donne, de plus en plus, de pouvoir aux Êtres incarnés. Aussi bien pour des créations dites ‘positives’ que ‘négatives’. Pouvoir d’agir dans la manifestation et de créer dans votre environnement. C’est le pouvoir de faire des miracles qui vous est donné. Instantanément tout peut être corrigé » (signé LKY aka Lady Kuan Yin).

Pour certain.e.s, ils/elles peuvent devenir instantanément un « Maître d’Ascension » (voir le texte « Ma Singularité ou L’Horizon de mes Événements »). Ils/Elles ont cette étincelle-là. Cette étincelle existe aussi pour n’importe quel événement, n’importe qu’elle circonstance, dans n’importe quel endroit, sur n’importe quelle personne, dans n’importe quel temps, n’importe quelle espace, n’importe quelle dimension (merci LKY).

Toutefois, pour que tout soit corrigé instantanément ils/elles doivent être aligné.e.s entièrement avec ce qui constitue l’essence même de la création. Cet alignement, c’est la JOIE (re-merci LKY).

Je n’ai pas vécu cette expérience. Je ne sais pas si je vais la vivre ou non. Ce n’est pas important car si je rentre dans cette quête, je reste dans l’ego, dans le mental. Par contre, si j’accepte les circonstances de la Vie telles qu’elles se présentent à moi, sans arrière-pensée, sans intention secrète, alors, peut-être, que dans mes circonstances de Vie, je serai amené à vivre cette expérience.

Pour presque terminer ce texte, je vais expliciter le sous-titre « Devenir Zèbre ». Les points se connectent. Cette expression est souvent utilisée pour décrire le processus par lequel une personne prend conscience de sa surdouance ou de son haut potentiel intellectuel (HPI), ou s’identifie comme telle en explorant ensuite les caractéristiques spécifiques liées à cette particularité. Il a été utilisé par Jeanne SIAUD-FACCHIN (psychologue clinicienne et psychothérapeute française).

Je précise que je ne suis pas HPI, ni HPx. « X » pour expliciter d’autres « Hauts Potentiels » comme « HPE » (Haut Potentiel Émotionnel) ou « HPA » (Haut Potentiel Artistique) ou encore « HPC » (Haut Potentiel Artistique). J’entends « Michaël, peut-être es-tu HPS ? ». « HPS » comme « Haut Potentiel Spirituel » ? Que dire ? Mon ego peut me dire que ceci me flatterait et, en même temps, quelque part, tout le monde a un Haut Potentiel. Tout un chacun à un potentiel, peu importe que quelqu’un le nomme haut, moyen, petit. Il n’est pas nécessaire de mettre des personnes sur un pied d’estale, sur un podium.

Ainsi que je sois « Zèbre » ou non, que je sois « HPS » ou non, l’important est qu’en chacun se trouve un cadeau, un trésor qui ne demande qu’à se découvrir, qu’à s’offrir, qu’à se révéler à travers les circonstances de la Vie. Je n’ai pas de conseils à donner. Qui suis-je pour le faire ? Simplement, être à l’écoute non pas des messages de l’Univers, comme beaucoup le prétendent, mais aux messages envoyés par la Conscience Supérieure. Elle, seule, sait ce que chacun.e a choisi d’expérimenter dans sa présente incarnation.

En résumé, c’est d’avoir FOI dans sa JOIE.

(Michaël « Shichea » RENARD (20231201-1))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Yusuke Ando – 2023 – Solitary Faith)

P.S. : Je prends conscience en écrivant ce texte que j’ai écouté un album dont la traduction du titre est « Foi Solitaire ». La FOI est quelque chose que je vis pour Moi, Moi-même et Je.

P.PS. : Le titre « Vinculum Spiritus Cordis » parlait d’une autre façon de cette trinité : Le « Lien » entre « l’Esprit » et le « Cœur ». Le « Lien » est l’Âme, « l’Esprit » est la Conscience Supérieure et le « Cœur » est l’interface.

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