Marc Aurèle, Sénèque, Epictète, et moi, émois

J’ai, de temps en temps, une pensée pour Marc Aurèle et, en termes de pensées, il en a écrit beaucoup. J’avais déjà écrit qu’il avait été influencé, en partie, par Epictète dans le texte « En Renoncement pour de Nouvelles Aventures« .

Qui es-tu Marc Aurèle ? Marc Aurèle, également connu sous le nom de Marc Aurèle Antonin, était un empereur romain. Il est souvent considéré comme l’un des empereurs philosophes de l’Empire romain. Il était un stoïcien, ce qui signifie qu’il adhérait à la philosophie stoïcienne. Il est surtout connu pour ses écrits personnels, notamment les « Pensées » (ou « Méditations »), qui sont une série de notes et de réflexions sur la philosophie et la vie quotidienne. Ces écrits offrent un aperçu de ses idées stoïciennes et de sa vision du monde.

Quand j’entends « stoïcien« , le premier mot qui me vient est « stoïque« . Le mot « stoïcisme » est un mot composé du latin « stoicus« , venant du grec « stoikós » signifiant « portique » et du suffixe « -isme« . Ce suffixe sert à former des mots correspondant à une attitude, un comportement, une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie. Le fondateur du stoïcisme est Zénon de Citium (ou Zénon de Kition)(Kition en grec, Citium en latin) qui enseignait sous un portique à Athènes.

Le stoïcisme est une philosophie ayant pour but ultime la recherche de la sagesse morale et considère que la seule source du bonheur est la vertu, et non le plaisir. Dans cette philosophie, pour atteindre le bonheur, il faut accepter le moment tel qu’il se présente, en se concentrant sur ce qui dépend de nous et en traitant avec indifférence les événements qui sont hors de notre contrôle, en tant qu’expression du destin. Par extension, le terme stoïcisme désigne l’attitude morale d’un individu qui reste inébranlable et rationnel face aux difficultés, aux malheurs ou à la douleur, qui ne se laisse pas atteindre par l’adversité.

Après cette introduction historique et linguistique, suis-je un « être stoïque » ? En voici une belle question, n’est-il pas ? En d’autres termes, suis-je un être qui adopte, généralement, une attitude calme, impassible et résiliente face aux évènements de la Vie. Que ces évènements, ces expériences, ces circonstances soient connotés de « polarité négative » ou de « polarité positive » n’a pas d’importance. Ceci implique que j’ai une maîtrise de moi, une capacité à maintenir la sérénité et à prendre du recul émotionnel, et ce, même dans des situations difficiles, complexes. Ou suis-je un être qui semble impassible, indifférent ?

Je ne suis pas impassible, indifférent à ce qui se passe en moi, autour de moi. Comme je l’exprime à plusieurs reprises dans différentes discussions : « Ceci me touche mais ne blesse pas » ou « Ceci me touche mais ne blesse plus« . Pour les personnes qui ne me connaissent, ceci pourrait être vu comme du « je-m’en-foutisme ». Suis-je un « j’en foutiste » ? Ai-je l’attitude de quelqu’un qui ne manifeste aucun intérêt, aucune compassion envers qui ou quoi que ce soit ? Je pourrais dire sur un air moqueur « Non, Madame ! Non, Monsieur ! Je ne suis pas un ‘j’en-fou-tis-te’« .

Peut-être qu’avant quand j’étais jeune, ai-je eu, sporadiquement, ce type de comportement avec cette expression « après moi, les mouches » ou « après moi, le déluge« . Pour dire que je m’embarrassais peu de ce qui pouvait arriver aux autres. Maintenant, oui maintenant, en fait depuis quelques années, je n’ai plus ce comportement. Ma paix intérieure compte tout autant que la paix extérieure, que mon bonheur intérieur compte tout autant que le bonheur d’autrui, que ma JOIE intérieure est un État d’Être (j’en ai déjà souvent parlé) compte tout autant que la JOIE des autres. J’ai appris que les plaisirs externes ne sont pas une finalité en soi, que la quête, de possession de biens matériels ou autres, n’est qu’une quête illusoire.

En même temps, qu’est-ce que Marc Aurèle vient faire dans cette histoire ? J’aurais pu écrire aussi Sénèque, Epictète pour les plus anciens ou d’autres plus récents. Je sais que j’ai tendance à digresser, à prendre d’autres chemins que ceux qui semblaient tracés. En fait, j’aime sortir des sentiers battus, j’aime explorer l’inconnu et l’inattendu. Ces digressions « involontaires » me permettent aussi d’amener vers d’autres pistes.

Depuis quelques temps, et je suppose que toi, Âmie Lectrice, Âmi Lecteur, tu l’as constaté aussi que je publie moins de longs textes et que j’intercale même en semaine des petites « pensées« , des citations, des maximes ou autres. Pourquoi est-ce que je publie plus de citations ? Ai-je perdu l’inspiration, l’intuition pour écrire ? Non, j’ai pris conscience que mes textes sont, de plus en plus souvent, denses, très denses. Que quelque part, après la lecture, il y a comment dire, un « temps d’intégration« , un temps pour que les mots, les phrases « fassent leur chemin« , « tracent leur sillon« . Mon épouse à qui je lis les textes en premier me l’a déjà dit sous cette façon (c’est l’esprit) : « Pas de deuxième lecture aujourd’hui, il me faut d’abord laisser infuser ce que tu viens de me lire« .

J’entends « Mais Michaël ! Pourquoi utiliser des citations ?« . Le mot « citation » vient du latin « citatio« , lui-même de « citare » (trop tentant de dire « je connais la musique », comprenne qui pourra !) signifiant « pousser (un cri)« , « faire sortir« , « appeler« , « mentionner« ).

Pour qui sont les citations (les miennes ou d’autres auteurs) ? C’est « simple« , elles sont pour toutes et tous. Que je sois démotivé, que je sois en manque de confiance, en manque de repères, que je sois en recherche de sens, que je recherche une réponse à une demande et même que je reçois en réponse à une demande.

Après le « pour qui« , le « pourquoi« . C’est « simple » aussi. Elles permettent de faire « réfléchir« , d’éveiller, de motiver, de stimuler, de toucher le Cœur et l’Âme, de sortir des automatismes, de donner du sens, de faire réagir l’ego (si, si, il y en a qui fait réagir l’ego), de calmer/apaiser le mental, et puis, parfois, ceci fait « bien » dans une conversation de citer quelques auteurs (oups ! ego es-tu là ?).

Pour qui ? OK. Pourquoi ? OK et puis après … lesquelles. Lesquelles utiliser dans quelles circonstances ? J’en ai déjà trouvé une qui m’a inspiré ce texte et que j’écrirai à la fin de ce texte. Je ne vais pas dire à quelqu’un qui a perdu un être cher, la citation d’Aristote : « Chaque chose de la nature contient une part de merveilleux« . Par contre, je pourrais celle-ci : « Les êtres chers ne disparaissent pas, ils se transforment en étoiles qui veillent silencieusement sur nous. Puissiez-vous trouver du réconfort sous leur douce lumière ! » (Merci Qui ? Merci, Michaël 😉).

Par contre, dans une situation plus tendre, plus amicale, je peux citer Romain Gary avec « La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres« . Dans une situation plus amoureuse, celle de Marc Van Halsendaele (poète belge) qui dit que « La couleur est la surprise de la lumière ». Dans une situation avec du vague à l’âme, « La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée » de Platon (citation que j’ai reprise dans le texte « La voix de l’Uni-vers »). Une dernière pour celles et ceux qui ont des choix à faire, « J’étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi, j’ai pris celui qui était le moins emprunté, et là, ma vie a commencé » de Robert Frost (poète américain).

Dans un autre groupe, je publie mes citations journalières. Ce groupe s’appelle « Calendrier Spirituel et Philosophique« . J’écris en « Je » et j’ai déjà expliqué le pourquoi du recours au « Je« . Ces citations sont un peu comme un tirage de cartes dans un oracle avec la seule différence c’est qu’il n’y a pas de courts textes accompagnant la citation et que la date est indiquée sur la publication. En parlant d’oracles, j’en ai créé un, il s’appelle « L’Oracle du Masculin Sacré« . À ma connaissance, il n’en existe pas « sur le marché » et, en même temps, il est, comme le dit l’expression, dans mes tiroirs.

C’est le moment de révéler la citation de Marc Aurèle qui m’a permis d’écrire ce texte. Cette citation est « Trouve-toi de ces maximes courtes, fondamentales, qui, au premier abord, suffiront à rendre la sérénité à ton âme et à te renvoyer en état de supporter avec résignation tout ce monde où tu feras retour » (Marc Aurèle, Pensées).

Et puis une dernière des dernières dont je laisse découvrir l’auteur : « Enracine-toi dans la profondeur de la simplicité, cultivant des mots agissant comme des racines, offrant la stabilité et la force à ton être en devenir« .

(Michaël « Shichea » RENARD (20231124-1))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Le Silence)

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