Dix milliards d’Êtres Humains, et moi, et moi, et moi …

En 1968, j’avais 7 ans. La chanson « Et moi, et moi, et moi » de Jacques Dutronc passait à la radio. Cette chanson, je ne sais pas si à l’époque actuelle, il pourrait encore l’écrire. Elle parle du nombre de chinois, d’indonésiens, de noirs, de soviétiques, de gens imparfaits, de crève-la-faim, de sud-américains, de vietnamiens et de petits martiens. Jacques Dutronc en est le parolier avec Jacques Lanzmann.

À 7 ans, je n’avais aucune idée à part celle des nombres de ce que la chanson voulait exprimer. À mon âge, ce qui est intéressant c’est le leitmotiv : « J’y pense et puis j’oublie – C’est la vie, c’est la vie« . Le mot « Leitmotiv » est un emprunt à la langue allemande. « Leitmotiv » signifie le « motif directeur« . Il est formé du verbe « leiten » signifiant « conduire« , « diriger » et du nom « motiv » signifiant « motif« .

Dans la chanson, je peux l’interpréter comme étant « qui suis-je à travers cette multitude de personnes sur la planète ?« , « qui suis-je à travers mon quotidien ?« . Je dis même « qui suis-je à travers mes circonstances de vie ?« . Comme l’exprime la chanson « qui suis-je avec … » : « mon mal de tête, mon point au foie« , « avec ma voiture et mon chien« , « au sauna pour perdre du poids« , « avec mes manies et mes tics« , « avec mon régime végétarien » et j’en passe.

Pourquoi ai-je eu cette phrase « dix milliards … » en tête le matin de l’écriture de ce texte ? D’autant plus que durant cette semaine-là, ce nombre d’êtres humains passent, comment dire, comme « message » dans mon environnement (voir le texte « L’Homme et l’Environnement »). Je sais que nous ne sommes pas dix milliards d’êtres humains sur terre. Ce nombre est une projection d’analystes pour 2050. Il s’annonce, mais je ne sais plus où je l’ai vu ou entendu que le maximum serait de 13 milliards. Pourtant, en faisant quelques recherches, je constate que L’ONU annonce 9,7 milliards en 2050 (bon, je reconnais que c’est proche de 10 milliards) et de 10,4 milliards en 2080 et que ce nombre se maintient jusqu’en 2100. Par contre, la revue « The Lancet » estime qu’en 2100, le nombre sera une fourchette comprise entre 6,3 et 8,8 milliards.

Qui a « raison » ? Bien malin est celui qui peut affirmer de telles projections. Même si en 1800, il n’y avait qu’un « petit » milliard, qu’en 1927, il y en avait deux, en 1960, trois, en 1974, quatre et puis, 5 en 1987, 6 en 1999, 7 en 2011, 8 en 2023 (l’année se termine) et puis des projections. Projection basse de 7 milliards. Projection haute de 16 milliards. Projection médiane de 11,5 milliards.

« Pourtant, la croissance démographique décélère. Elle a atteint un taux maximum de plus de 2 % par an il y a cinquante ans et a diminué de moitié depuis, pour atteindre 1,1 % en 2019. Elle devrait continuer de baisser dans les prochaines décennies en raison de la diminution de la fécondité : 2,4 enfants en moyenne par femme aujourd’hui dans le monde, contre le double (cinq enfants) en 1950. Parmi les régions du monde dans lesquelles la fécondité est encore élevée (supérieure à trois enfants), on trouve en 2019 presque toute l’Afrique intertropicale et les régions allant de l’Afghanistan jusqu’au nord de l’Inde en passant par le Pakistan. C’est là que se situera l’essentiel de la croissance démographique mondiale à venir » (source : ONU).

Ainsi donc, nos pays dits « civilisés » vont avoir une population décroissante et les autres pays auront une population croissante. En même temps, se pose la question : « Qu’est-ce que ceci apporte en termes de Spiritualité ?« . « Est-ce que demain (2050, 2100), le monde sera plus Spirituel ou moins Spirituel ?« . Je constate que le « vivre ensemble » (voir le texte « Vivre Ensemble ! ») est difficile. Le monde actuel le prouve à suffisance avec les guerres qu’elles soient idéologiques ou religieuses. Car, à mon sens, je ne me leurre pas, c’est que derrière toute guerre, il y a soit une idéologie ou une religion.

Récemment dans un commentaire, sur une publication d’une Âmie, une personne a écrit que, je cite : « Je partage votre point de vue, car j’ai appris que la vie de nos ancêtres pouvait avoir encore de l’affluence sur nos vies actuelles. Je ne suis pas douée comme vous toutes et cela me semble compliquer« .

Cette publication parlait de psychogénéalogie. En résumé, la psychogénéalogie constitue en une approche thérapeutique qui va s’intéresser aux problèmes liés à la place occupée par la personne dans son entourage familial et des liens, souvent inconscients, qui en découlent. Ces liens vont subir l’impact d’événements vécus par les générations antérieures. Elle a été développée dans les années 1970 par Anne Ancelin Schützenberger selon laquelle les événements, les traumatismes, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d’un individu conditionnent ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses comportements étranges ou inexplicables. Elle s’est fondée sur ses propres observations et aussi sur des concepts issus de la psychanalyse, de la psychologie, de la psychothérapie et de la systémique. Cette pratique clinique a été théorisée par d’autres psychanalystes, tels Françoise Dolto (pédiatre et psychanalyste française), Iván Boszormenyi-Nagy (psychiatre américain) ou Didier Dumas (psychanalyste et écrivain français). Elle puise ses sources dans l’œuvre de Nicolas Abraham (psychanalyste français) et de Mária Török (psychanalyste français)(merci Wikipedia).

En d’autres termes, mes vies antérieures influencent QUI JE SUIS, consciemment ou inconsciemment, dans ma présente incarnation, pour moi, j’écris dans mes présentes incarnations (j’en ai déjà parlé). Comme je l’ai écrit dans le texte « La Ligne Directe ? » avec comme sous-titre « La non-linéarité de l’Existence« , les vies antérieures ne sont pas linéaires et j’ajoute même que les vies futures ne sont pas linéaires non plus.

La personne à compléter qu’elle n’avait pas la capacité de recevoir des « messages« . Je lui ai répondu un « long » commentaire (eh oui !).

« Tout le monde reçoit des messages. Je dis bien « Tout le monde ». Ces messages ont de multiples formes : écriture, une chanson à la radio, un panneau, un oiseau qui chante, une fleur parfumée, un tableau, une rencontre, une image, une feuille d’arbre tourbillonnant … . La plupart du temps, nous n’y prêtons pas attention parce que des pensées tournent dans la tête. Les messages n’ont pas nécessairement « fonction » de parler au mental mais au Cœur, à l’Âme si vous préférez.

Certaines personnes ont effectivement un « don ». Ce don n’est pas anodin car il implique aussi une responsabilité.

Quelqu’un qui fait sourire une personne a aussi un « don », cette faculté d’amener un changement chez soi et chez l’autre. Donner une pièce dans la sébile d’un mendiant, c’est aussi un « don », le don de soi« .

La réponse a été : « Merci pour votre message. Celui-ci m’a remis du baume au CŒUR et dans L’ÂME. Alors oui j’ai un don que je ne perçois pas toujours (il va falloir que je prête un peu plus attention à ce qui m’entoure), mais souvent je prie et en croisant des personnes je leur souris. De plus, je fais du bénévolat à l’église à laquelle j’appartiens je fais de l’accueil. J’adore cette fonction car les échanges avec les touristes et les paroissiens sont très riches et m’apportent beaucoup dans cette solitude qui est la mienne. Je vous souhaite le meilleur. Bonnes pensées à Vous« .

J’entends la question : « Merci Michaël pour ces statistiques, ce témoignage et, en même temps, c’est quoi le lien entre tous ces éléments ?« . Le lien, c’est « et moi, et moi, et moi » que j’écris « et moi, émoi« .

Parmi ces milliards d’Êtres HUmains, parmi ces milliards d’Âmes, parmi ces milliards de Cœurs, qui suis-je en tant que « moi« . Cette personne dont je parlais fait le don d’elle-même, le don de soi aux autres, à autrui, aux personnes qui l’entoure. Déjà reconnaître, accepter que l’on a un « rôle » à jouer dans cette pièce universelle, c’est déjà un pas, un petit pas, et, en même temps, un pas quand même. J’ai bien écrit un « rôle » pas une « mission« . Je fais la distinction entre les deux car beaucoup de personnes, probablement « bienveillante« , proposent de dévoiler la « mission de Vie« . Et généralement, certaines personnes s’imaginent que la « mission de Vie« , c’est faire quelque chose de grandiose, de magistral (pour rester dans l’esprit des derniers textes), quelque part, de sauver une partie du monde voire de sauver le monde.

Comme cette personne me répond : « Je leur souris » ou « J’échange avec les touristes et les paroissiens« , c’est déjà une « mission« . Tout le monde a déjà entendu parler des « missionnaires » (non, pas cette position-là). Dans le vocabulaire religieux, courant au 19e et 20e siècle, et encore présent sous d’autres noms (j’en parlerai plus tard), le terme « mission » désigne essentiellement l’envoi, par une communauté, de représentants ou de délégués mandatés pour propager une foi et implanter ses institutions. C’est ce que les pays africains ont connu avec la propagation de religion catholique. Et c’est ce que, sous d’autres formes, d’autres pays connaissent actuellement avec d’autres religions.

Le mot « mission » vient du latin « mission » signifiant « action d’envoyer« . En même temps, qui désigne la ou les missions à accomplir. Ce serait comme dans un jeu vidéo où le scénario est écrit à l’avance et que je ne le découvre qu’en « progressant » dans le jeu. En fait, c’est un peu comme ceci dans ma Vie. Je découvre, pas à pas, ma « mission » dans le chemin de Vie que j’emprunte. Parfois, la mission est claire, parfois il y a des missions cachées. Pour découvrir ces missions cachées, il est nécessaire d’avoir un certain niveau d’expériences ou, dit à ma façon, rencontrer certaines circonstances de Vie.

Ce que j’aime, j’apprécie, ce sont les missions « cachées« , ces inattendus dont je parle tant. Quoi de plus merveilleux d’être surpris par des évènements inattendus. La personne, à qui j’ai répondu, ne s’attendait pas à mon commentaire. Elle ne savait pas que j’allais lui répondre que tout le monde à un don. Si elle s’y attendait, elle ne l’aurait pas perçu comme tel. En fait, c’était quelque part ma « mission » cachée car moi non plus je ne savais pas ce que j’allais répondre.

Gilles Le Muisit (moine bénédictin, abbé de l’abbaye Saint-Martin, chroniqueur et poète français) a écrit dans Poésies que la mission était une « délégation divine de Jésus-Christ« . Ne serait-ce pas une délégation divine de l’Âme via la Conscience Supérieure ? Cette mission, ces missions ne peuvent, à mon sens, être réalisées que si je suis dans mon propre « rôle« . Que ce rôle soit passif ou actif (voir le texte « Ex Opere Operato ») peu importe. Le rôle passif, c’est que je ne sais pas que j’ai un rôle. Le rôle actif, c’est que je sais que j’ai un rôle. C’est comme dans une pièce de théâtre, où certains acteurs ont une présence limitée, sans dialogue, sans interactions. Pourtant, même s’ils sont passifs, leur rôle est important car la pièce n’existerait pas sans eux. Pour les autres, actifs, qui estiment souvent qu’ils ont un rôle principal, que deviendrait leur rôle si les autres acteurs n’étaient pas là.

Il n’y a donc pas de petits ou de grands rôles. Un « rôle » tout simplement.

Ainsi donc, et moi, dans le rôle que j’ai pris pour la réponse aux commentaires de cette personne, j’ai simplement « joué » le rôle de celui qui peut lui permettre de prendre Conscience de son propre rôle dans une partie de son chemin de Vie.

En fait, au départ de l’écriture de ce texte, j’avais la perception que j’allais écrire sur le fait que plus la population mondiale augmente, comment le nombre d’Âmes augmente-t-il. Une des pistes est la transincarnation qui je le rappelle est l’incarnation en plusieurs Âmes d’une même Conscience Supérieure. En fait, je ne sais pas (voir le texte « Je ne sais pas »), comment ceci se produit et est-ce « réellement » important. Par contre, ce que je sais, c’est que nous sommes tous des créateurs découvrant non seulement la Création Divine mais également notre propre Création.

(Michaël « Shichea » RENARD (20231123-1))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Le Silence)

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