
Divine Althea
Lorsque l’Amour, aux ailes déployées,
Voltige à l’intérieur de mes portes ;
Et que ma Divine Althéa apporte
Ses murmures aux grilles ;
Quand je suis pris dans ses cheveux
Et enchaîné à son regard ;
Les dieux qui folâtrent dans l’air
Ne connaissent pas une telle liberté.
Quand les coupes débordent rapidement
Sans qu’aucun fleuve ne les arrête,
Nos têtes insouciantes couronnées de roses,
Nos cœurs enflammés de loyauté ;
Quand le chagrin assoiffé se noie dans le vin,
Quand les toasts et les libations sont libres,
Les poissons qui se mobilisent dans les profondeurs
Ne connaissent pas une telle liberté.
Quand (comme des linottes dévouées) je
Chanterai d’une voix plus aiguë
La douceur, la clémence, la majesté,
Et les gloires de mon roi ;
Quand je proclamerai haut et fort, à quel point
Il est bon, à quel point il devrait être grand ;
Les vents déchaînés qui frisent les flots,
Ne connaissent pas une telle liberté.
Les murs de pierre ne font pas une prison,
Ni les barreaux de fer une cage ;
Les esprits innocents et tranquilles
Considèrent cela comme une retraite ;
Si j’ai la liberté dans mon Amour,
Et dans mon Âme je suis libre ;
Les anges seuls qui s’élèvent au-dessus,
Goûtent une telle liberté.
Ceci une traduction « libre » d’un poème de Richard Lovelace intitulé « To Althea, from Prison« . Pour la base de la traduction, je suis passé par ChatGPT qui, à mon sens, s’en « sortait » mieux que certains sites proposant des traductions gratuites. Ce poème n’est qu’un prétexte pour introduire Althéa. Depuis quelques semaines, avant l’écriture de ce texte, ce mot m’a été, comment dire, proposé. Proposé comme un message m’indiquant de placer mon attention sur Althéa. La première fois, qu’il m’a été proposé, était pour l’écriture du conte « Minutissima Pisum Sativum » publié, il y a 2 mois et demi. Suite à un commentaire de mon Frère Léon, j’avais adapté le conte et j’avais précisé le recours aux prénoms des personnages du conte. Sans son commentaire, ce texte n’existerait probablement pas, ni même la traduction de la poésie.
Althéa est un prénom dérivé du verbe « althainein » (« guérir »). C’est une variante du prénom grec « Althaia » se traduisant par « guérisseuse » ou « celle qui possède des pouvoirs de guérison« . Au départ, j’ai regardé dans le livre « L’Âme des Prénoms » pour trouver son type d’Âme. Le prénom n’est pas répertorié.
J’ai donc fait quelques recherches mais je n’ai pas trouvé grand-chose. Oh bien sûr, il y avait bien quelques sites parlant de la mythologie grecque avec le nom Althée (et me vient que si je coupe les ailes à Althée, il devient Athée). J’ai aussi trouvé quelques sites concernant le prénom Althéa.
En même temps, rien qui ne me « parle« . C’est un peu comme le nom de ma Conscience Supérieure : « Shichea« . J’ai reçu la signification, lors d’une canalisation avec Sylvain Didelot, qui est « Grand Arbre dans la Forêt« . Je l’ai déjà écrit dans le texte « Créateurs – Créatrices« . Toujours est-il que Althéa se fait, si je peux l’écrire ainsi, attendre. Ce n’est pas une attente dans le sens où j’ai besoin de comprendre. Je sais qu’il est soit proposé pour moi, soit pour quelqu’un qui lit ce texte.
Pourtant, dans mes recherches, j’ai trouvé quelque chose dont je ne sais pas vers quoi ceci va me mener. L’Althéa est une plante mellifère vivace du genre Hibiscus appartenant à la famille des Malvaceae (pas facile à placer dans une conversation). Sa grande résistance en a fait le symbole de la persévérance et de la détermination. Certains botanistes considèrent que le vrai nom de cet arbuste est l’Hibiscus et qu’Althéa est un genre de la famille des Malvacées. En fait, Hibiscus vient du grec « Hibískos » signifiant « Guimauve« . Et quel est le nom de la « Guimauve Officinale » ? La réponse est « Althaea Officinalis« . Çà fait un peu avancer le Schmilblick sans plus. Ainsi donc, me voici pris au piège d’un nom pour lequel je n’ai aucune information dans sa manifestation dans mon existence.
Tout comme le locuteur dans la poésie, je peux sembler être pris dans un piège. Il est en prison, enfermé derrière des murs de pierre et des barreaux de fer. Pourtant, il lui faut plus qu’un enfermement physique pour créer une prison. En effet, tant que j’ai ma liberté d’Aimer, tant je sais que quelqu’un m’aime, tant que je sais qui j’aime, alors je suis aussi libre qu’un oiseau dans le ciel, un poisson dans la mer, un Ange dans les cieux. Ma liberté ne peut m’être enlevée car c’est un état intérieur de mon Esprit et de mon Cœur.
Une prison, une cage dorée peut m’empêcher d’aller physiquement où je veux mais elle ne peut m’empêcher de ressentir ce que je ressens. Mon corps est en prison mais mon Âme est libre de vivre l’AMOUR. Je suis libre quand mon Esprit, mon Cœur, mon Âme sont libres. En d’autres termes, quand cette trinité est alignée.
Et même si tout ceci ne répond pas à ma question, il existe une possibilité que cette poésie soit des mots qui font leur chemin à travers mon Être. Même si je ne sais pas si la Divine Althéa est un personnage, une déesse ou une émanation de mon esprit, je suis comme ce prisonnier qui exprime son AMOUR de la LIBERTE.
(Michaël « Shichea » RENARD (20231111-2 & 20231113-2))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : Le Silence)
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