(sous-titre : Encrage)

Avant d’aller plus loin dans le propos de ce texte, j’exprime comment il est venu. Et de mémoire, c’est la première fois que ceci était, comment dire, aussi clair. Le jour de son écriture, je me suis réveillé non pas avec un ou plusieurs mots en tête, mais plutôt avec le début d’un texte que je me « voyais » écrire ou plutôt qui s’écrivait sur un écran d’ordinateur. Oh bien sûr, ce n’est pas le même début que le présent texte et, en même temps, c’en est l’Esprit.

Qui plus est, il est publié alors que mon « Bulletin » vient de paraître le même jour.

S’il y a bien un mot qui, à mon sens, est à retenir, à intégrer tout au loin de cette année 2024, c’est bien le mot « Ancrage ». « Être Ancré », c’est un peu comme un bâteau qui est sur une mer pour rester en bonne position. En même temps, si la tempête se lève, rester avec son ancre dans le fond de la mer peut être dangereux car il peut être mal mené et ainsi couler. Donc, ce n’est pas être absolument ancré sans pouvoir se laisser porter par les évènements, par les expériences, par les circonstances de la Vie. Ancrer, pour moi, c’est un peu comme le roseau qui plie mais ne rompt pas (j’en parle dans un conte à paraître « La Jeune Fille et le Roseau »).

En fait, « Être Ancré », ce n’est pas rester fixe en attendant que la tempête passe, c’est plutôt se laisser porter par elle tout en évitant les écueils, les récifs. Euh ! Non pas éviter, simplement accepter les expériences qu’elles apportent et qui seront vécues d’une façon ou d’une autre. Peu importe que ces expériences soient de « polarité négative » ou de « polarité positive ». Ces expériences, mes expériences me sont présentées non pas pour me choquer, pour me blesser, pour me meurtrir, uniquement et simplement pour me permettre de me relever et de me révéler à l’AMOUR. Alors oui, il y a aura encore des maladies et, en même temps, des miracles. Oui, il y aura des séparations et, en même temps, des rencontres. Oui, il y aura des conflits et, en même temps, des retrouvailles. Oui, il y aura des pleurs et, en même temps, des rires. Oui, il y aura de plus en plus d’extrêmes dans la dualité.

Tous les jours, j’entends que le monde, ce monde devient « fou », il y a des personnes qui sont en souffrance. Certains textes à paraître en parlent. Cette souffrance survient non seulement dans les « guerres » qu’elles soient idéologiques ou religieuses, dans le soulèvement des êtres vivant sous le joug d’une dictature aussi idéologique ou religieuse, dans l’asservissement dans une famille, dans l’asservissement d’un village, d’une ville, d’une région, d’un peuple.

Des hommes, des femmes ont accepté d’être, dit d’une façon « brut de décoffrage », des bourreaux pour que les Consciences se réveillent, se révèlent. L’homme, en tout cas certains egos, certaines « ombres » utilisent, parfois sans le savoir, cette souffrance pour servir leur besoin propre alors qu’en fait, elle sert à d’autres. Ceci peut sembler paradoxal. En même temps, une Âme s’incarnant dans ce genre de rôle a beaucoup de « courage ». Oh je sais, que l’Âme en tant que tel ne souffre pas de son incarnation. Cependant, choisir de s’incarner sur ce Plan Terrestre, c’est un peu comme recevoir un cours accéléré pour « Retourner à l’AMOUR ».

J’entends « Mais Michaël, pourquoi s’incarner sur le Plan Terrestre si c’est pour souffrir ? Je comprends que ceci permet d’accélérer son réveil et, en même temps, est-ce nécessaire ? ». Je ne sais pas répondre à cette question. Je ne suis pas dans les « sphères subtiles » et je n’ai pas un contact direct (en France, certain.e.s diraient le « 06 ») avec les Êtres de Lumière qui accompagnent ce Plan Terrestre ou qui m’accompagne dans mes propres incarnations. Car, oui, tout le monde est accompagné. Comme je le dis, de plus en plus, dans le cadre de mon travail ou d’un accompagnement, je ne fais plus « À la place de … », je « Fais avec … ». Eh bien, les Êtres de Lumière ne font pas « à la place de … » mais « font avec … » (voir le texte « L’Accompagnement »).

Pour celles et ceux qui me lisent, peu importe le nombre, c’est ce que je propose à travers mes textes. Je propose de « Faire avec mon expérience » et non « À la place de mon expérience ». Et « Faire avec mon expérience », ce n’est pas faire comme moi, c’est uniquement se dire « Tiens Michaël, il a vécu ceci, il a parlé de cela, et c’est son expérience. Est-ce que son expérience m’apporte, résonne, réveille en moi quelque chose ». C’est bien ici aussi l’esprit de ce texte. Ce n’est pas une mise en garde, ce n’est pas être dans la peur ou faire survenir la peur.

Il va y avoir, cette année, et les prochaines années, des mouvements, des circonstances qui vont permettre à l’Humanité de changer, comment dire, de logiciels diraient les informaticiens. Je préfère utiliser le mot « fréquence » ou « vibration ». Certain.e.s ne ressentiront rien car ils/elles ont déjà vécu tellement d’expériences que la tempête passera comme une petite pluie un soir d’été. Pour d’autres, ce sera un tsunami qui se marquera par des maladies, des rencontres hasardeuses, des destins chamboulés. En même temps, ce n’est pas pour ceci que la Vie ne continue pas. Ce n’est pour autant que la peur doit s’installer.

Dans le sous-titre de ce texte, j’ai également écrit « Encrage ». Je reconnais que le jeu de mots est facile. Quand j’ai écrit ce mot « Encrage », j’exprime simplement de « verbaliser » mes propres expériences. Comme je l’ai écrit, je le fais à travers mes publications. « Encrer », pour moi, signifie humblement de témoigner sur les expériences vécues ou qui se vivent. Permettre à d’autres de constater qu’ils ne sont pas seuls.

Chacun.e vit ses expériences à sa « manière ». Cette expérience est propre à soi-même et, pourtant, il y a des « similitudes » chez l’autre. Ce « Retour à l’AMOUR », c’est aussi partager son expérience. Peu importe ce qu’elle est, peu importe ce qui est vécu. « Être Encré », c’est être dans le partage par les mots, les paroles, les chants, les dessins, les sculptures, les échanges, les rires, les sourires. « Être Encré », c’est aussi aider dans le désintéressement. Une petite pièce dans la sébile d’un mendiant, donner à une personne en difficulté le dernier paquet se trouvant dans le rayon le plus haut d’une gondole dans un magasin, aider quelqu’un à traverser une route ou un passage piéton, conduite quelqu’un à un rendez-vous.

Je n’ai pas de « recettes » miracle pour s’ancrer ou s’encrer. Dit d’une autre façon, c’est la Responsabilité de chacun.e de mettre en place les circonstances permettant cet ancrage/encrage. Cependant, je peux donner quelques pistes qui ne sont que des pistes et non des directives absolument à suivre. Qui suis-je pour dire à quelqu’un ce qu’il doit faire ou non ? Comme le disait Tonton David : « Chacun sa route, chacun son chemin – Chacun son rêve, chacun son Destin« .

Je propose plusieurs clés qui sont des clés d’acceptation et d’intégration.

  • Accepter ma présence sur Terre et donner du sens à ma Vie quelles que soient les circonstances ;
  • Ressentir mon corps en tant qu’Être connecté, interconnecté à mon Environnement ;
  • Apprécier la solitude sans s’y perdre ;
  • Être en JOIE, l’acronyme de « J’Oeuvre Intérieurement et Extérieurement » ;
  • AIMER.

Et une des clés, à mon sens, essentielles, c’est l’appel aux Guides. Pour moi, j’invoque comme suit : « Mes Anges, Mes Guides, Mes Flammes, Placez-moi et Accompagnez-moi dans mon Œuvre la plus Juste« . Ce ne doit pas,  nécessairement, être un mantra ou une ritournelle. Simplement, de temps en temps, quand il y a un ressenti à le « faire« , à le « proposer« .

Je répète, dans la période qui s’annonce, dans la tempête qui s’approche, dans les expériences à vivre dans leur intégralité, les maître-mots sont « N’ayez pas peur. Soyez dans l’AMOUR de vous-même et des autres« .

Avec JOIE, PAIX et AMOUR.

Avec ACCEPTATION, EMPATHIE, AIDE.

JE SUIS ANCRÉ.

JE SUIS ENCRÉ.

(Michaël « Shichea » RENARD (20231224-1 & 20231225-1))

(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)

(Musique lors de l’écriture : Le Silence)

P.S. : Ce texte était inattendu. Le jour avant son écriture, j’avais échangé avec mon Frère Léon suite, au fait, que j’avais envoyé une carte virtuelle de Joyeux Noël. Il m’envoie une carte personnelle avec « Joyeux Noël » et « Belle Année » et puis ajoute « Bon pour la belle année c’est raté ». Je réponds « Pourquoi ? ». La réponse était « Ben tu t’en doutes cela va remuer socialement, économiquement et des bouleversements terrestres ». J’ai répondu ceci : « Oui, je sais d’après ce que j’ai lu. Pourtant … ».

Et ce qui va suivre n’a pas encore été publié puisque ce présent texte était inattendu dans la suite de mes textes à paraître. Dans le texte « Un caillou est un caillou » (à paraître), je reprenais la citation de Haruki Murakami dans « Kafka sur le rivage » : « Une fois la tempête passée, tu te demanderas comment tu as fait pour la traverser, comment tu as fait pour survivre. Tu ne seras pas très sûr, en fait, qu’elle soit vraiment achevée. Mais sois certain d’une chose : une fois que tu auras essuyé cette tempête, tu ne seras plus le même ».

Et bien que je ne serais plus le même, que les autres ne seront plus les mêmes, le « monde » ne sera plus le même. Tout ceci me rappelle, un dicton zen que j’ai déjà cité : « Avant l’illumination coupe du bois et transporte de l’eau. Après l’illumination coupe du bois et transporte de l’eau ». Et j’ajoute en citant Osho dans le livre « Être en pleine conscience » : « La différence est à l’intérieur. Avant, je faisais les choses dans un état de sommeil. Maintenant, je les fais avec conscience, c’est la seule différence. Les activités sont les mêmes mais je ne suis pas le même. Le monde est le même, mais je ne suis pas le même. Et parce que je ne suis plus le même, pour moi, le monde aussi n’est plus le même ».

La tempête est ici pour sortir de cet état de sommeil.

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