
Apeiron vs Simiesque
Drôle de titre pour un texte dans un groupe parlant de ma Spiritualité. « Apeiron vs Simiesque« , « vs » en tant que « versus » qui signifie « opposé à« , « par opposition à« . Pour Apeiron, il sera dévoilé plus tard. Le mot « simiesque » vient du latin « simius » signifiant « singe« . Et quand j’ai lu ce dont je vais parler dans ce texte, je peux dire que j’en ai fait une drôle de « tête« . Oh, pas une tête de singe, même si l’on m’avait filmé ou photographié, ma tête ressemblait plus à une tête d’ahuri. En d’autres termes, je suis resté « bouche bée« , stupéfait comme si le temps s’était arrêté quelques instants. Un inattendu comme je les aime.
Et de temps, il va en être question. Commençons par le commencement. « Commencement« , mot qui est bien à propos.
Dans la Bible, il est dit que Dieu a créé Adam et Eve. La science dit que les premiers hommes étaient des singes. Quelle version est « juste » ou du moins celle en qui je peux me « retrouver » ? Dans l’une, dans l’autre ou avec un mélange des deux. Tout en sachant qu’Adam et Eve ont eu deux garçons : Caïn et Abel. Déjà ici, il y a un problème car, je présente mes excuses à l’avance, je suis quelque part quelqu’un de « consanguin« . « Consanguin » dans le sens, où j’ai un ascendant commun avec toutes les personnes dans le monde.
Il me paraît « important » de remette du contexte dans cette histoire. Dans les textes sacrés (Bible, Coran, Torah), à l’époque du récit que les hommes ont transmis, ils n’avaient aucune idée sur l’évolution. Oh bien sûr, il y avait les étoiles dans le ciel et les phénomènes naturels. Aujourd’hui, la science dit que l’univers est vieux de plus de treize milliards d’années. À l’époque des textes, il n’y avait même pas un mot pour « milliard » et probablement non plus pour « million« .
Ainsi quand Charles Darwin parle de l’évolution dans son livre « De l’origine des espèces » (1859), son idée est totalement nouvelle et probablement dérangeante pour une partie du public. Ce même public, par la religion, restait convaincu que la Terre et les Humains étaient le fruit d’une création divine. Qui plus est, cette idée de l’évolution ou plutôt de la « sélection naturelle » indiquait que seuls les descendants des organismes les mieux adaptés à leur environnement (voir le texte « L’Homme et l’Environnement ») survivent et se reproduisent en transmettant les variations utiles à la survie de leurs descendants. L’Église, à travers son dogme, ne pouvait accepter cette origine des humains. Surtout qu’elle et de nombreux scientifiques ont propagé la rumeur que Charles Darwin avançait que l’homme descend du singe.
En faisant quelques recherches, c’est ici que j’ai fait une « drôle de texte« , c’est que Charles Darwin n’a jamais avançait cette descendance. Tout au plus, il a indiqué que l’homme est un singe. En d’autres termes, Charles Darwin classe l’Homme comme un singe (j’avais écrit « signe », c’en est peut-être un). Ce classement indique l’Homme fait partie de l’ordre des « Simiens » (d’où le titre de ce texte « Simiesque »). Ce groupe de mammifères primates, dont je fais partie, possède un seul os frontal soudé, 32 dents à l’âge adulte, un nez, un cerveau développé, des membres (mains et pieds) à cinq doigts. L’Homme est donc un grand singe, dont la queue est réduite au coccyx.
Ce qui est intéressant avec les textes sacrés, c’est que pour l’avènement de l’homme et la femme, il y a deux récits. J’écris bien « récit » (anagramme de « écrit »).
Dans le premier, l’homme et la femme arrivent le 6ème jour après que toute la création soit mise en place. Dans le texte « Ex Opere Operato« , j’avais déjà écrit que, dans la Genèse 1:27, il est dit : « Dieu créa l’Homme à son image, il le créa à l’image de Dieu« . Je présente mes excuses aux dames lisant mes textes, la phrase complète est : « Dieu créa l’Homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme« . La création de l’homme et la femme est donc un acte unique, un acte réalisé dans l’Unicité de l’homme et la femme.
Dans le deuxième, c’est différent et j’ai l’impression que c’était la société patriarcale qui était à l’œuvre. Dans la Genèse 2:7, il est écrit que « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant« . En d’autres termes, l’homme vient en premier. En effet, dans la Genèse 2:21-22, il est dit que : « Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme« .
Il est nécessaire de reconnaître que ce n’est déjà plus la même chose. Dans le premier récit, je peux dire que l’homme et la femme sont des êtres égaux. Il n’y en a pas un qui est « arrivé » avant l’autre. Dans le deuxième récit, celui qui, à mon sens, est le préféré du patriarcat, l’homme est « arrivé » en premier et la femme lui doit, quelque part, « obéissance » parce qu’elle a été prise de l’homme. Et tout ceci sans parler de la fameuse pomme, non pas de la discorde mais de la séparation.
Vers où ceci me mène-t-il ? Tant qu’à parler de la FOI et de la Science, je me suis posé la question de savoir qui était le premier scientifique « connu » ou « reconnu » comme tel. Et c’est ici que j’ai fait une deuxième « drôle de tête » car, pour moi, c’était aussi inattendu.
En faisant quelques recherches, j’arrive sur « Anaximandre« . Son nom complet est « Anaximandre de Milet« . « De Milet » car il venait de la cité grecque de « Milet » qui était un foyer de pensée scientifique et philosophique. Il est né vers -610 et mourut vers l’âge de 63 ans (un bel âge pour l’époque). C’est à lui qu’est attribuée la première carte de géographie de la surface terrestre reconnue comme habitée à son époque. Il a également construit le premier cadran solaire. Ceci lui a permis de déterminer les solstices et les équinoxes et, en même temps, il a découvert l’obliquité de l’axe de la Terre qui lui a permis de déterminer la succession des saisons (obliquité qui évolue). J’avoue que, dans une conversation, ceci « en jette » pour ne pas écrire une autre expression bien connue « çà a de la gueule » (bon, je l’ai écrit quand même). « Dis, tu connais le premier scientifique reconnu comme tel« , « Euh Non !« , « Pourtant c’est facile« , « Si tu le dis !« , « Ben oui, c’est Anaximandre de Milet« , « Et bien, comme disait Jacques Chirac, qui l’a popularisé, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre« .
Mais ce n’est pas pour ceci que je parle de « Anaximandre » même s’il va y avoir du mouvement. Pour lui, et ceci me parle surtout dans ma Spiritualité, c’est que le principe de toute chose et l’élément de tout ce qui existe est « l’Apeiron« . J’ai bien écrit « Apeiron » et non « Apéro« . « Apéro » vient du latin « Aperire » qui signifie « Ouvrir« . Et de l’ouverture d’esprit, il est nécessaire d’en avoir avec la suite de ce texte.
« Apeiron » est un mot grec signifiant « illimité« , « indéfini« , « indéterminé« . Dit d’une autre façon, l’Apeiron représente quelque chose sans limites. Pour Anaximandre, l’existence du monde ne peut « s’expliquer » que par ce que nous percevons via nos sens et, en même temps, cette vision est limitée car comment « expliquer » l’illimité, l’indéfini, l’indéterminé, l’infini, l’éternel. Pour lui, il y a une « force » qui a créé les Humains, la Terre, les galaxies, les étoiles, l’Uni-vers. Dit d’une autre façon, c’est TOUT CE QUI EST. Je l’accepte, pour moi, comme une représentation de l’Essence Divine, une Harmonie Spirituelle qui va au-delà de ma compréhension en tant qu’HUmain.
« TOUT CE QUI EST » porte un nom. Ce nom « Phusis » (j’entends « Fusion », j’y reviendrai) en grec, signifie « Nature« . Et ce qui est « amusant« , c’est que ce nom a engendré, par héritage successif, le mot « Physique« . La « Phusis » est la manifestation de CE QUI EST ET ADVIENT. C’est la puissance génératrice, dit d’une autre façon le Créateur, qui a engendré un nombre infini de mondes.
Et justement, comme je l’écrivais, il y a une fusion dans TOUT CE QUI EST. Cette fusion se fait, à la fois, dans mon ÊTRE et dans mon Environnement. Environnement qui n’est pas quelque chose de statique. Mon Environnement est dynamique, changeant, mouvant. Il est changement et mouvement. Et dans ce mouvement, je m’adapte, à chaque instant, aux circonstances de ma Vie.
En même temps, dans ce mouvement, il y a un équilibre intérieur, une Harmonie avec moi-même et avec le monde qui m’entoure (j’en ai déjà parlé). Tout est en constante évolution. Tout est en constante transformation. En fait, mon changement personnel est un aspect naturel de ma Vie. Ce changement m’amène vers ma propre Origine, ma propre Essence Spirituelle (Ma Spiritualité) et ma connexion avec quelque chose de plus grand que moi. Que je donne le nom de Dieu, de La Source, de la Présence JE SUIS, de l’Uni-vers, ceci n’a pas d’importance.
Pour avancer dans ce texte, comme le dit l’expression, je « raccroche les wagons » avec Charles Darwin. En tissant le lien entre l’Apeiron (illimité, indéfini, indéterminé, infini, éternel) et l’Être déterminé que je suis. Déterminé dans le sens que je suis un Être déterminé par mon corps, par mon environnement, par mes pensées, par mes actions. Il y a donc une évolution. L’évolution n’est pas la genèse dont j’ai extrait quelques phrases. La genèse est un changement résultant d’une intervention « transcendante » dont l’origine est inconnue. Pourquoi telle évolution à tel moment ?
J’ai bien mon idée pour l’époque actuelle, pour le changement Spirituel qui est à l’Oeuvre. Une évolution est un changement qui trouve son ressort dans l’adaptation de la nature de ma « réalité« . Et c’est bien ce qui se passe actuellement, ma « réalité » change. Ma perception, que j’avais du monde qui m’entoure, change, évolue. Je vais même plus loin, il ne peut y avoir « évolution » que si des forces s’opposent. J’aurai pu écrire « des forces contraires s’opposent » mais, en même temps, si elles sont contraires, elles s’opposent in fine et en s’opposant, ne sont-elles pas des forces qui s’annulent ? Je digresse, quoique ! Ces forces contraires sont issues de la dualité dans la matière, l’ombre et la lumière, l’obscur et le lumineux, le chaud et le froid, la nuit et le jour, le masculin et le féminin. Cette évolution détermine non seulement les quatre éléments de la Nature mais également tous les êtres issus de leur mélange. Ainsi, les premiers « animaux » seraient nés dans l’eau et l’Homme serait issu d’animaux ayant abordé le rivage.
Pour ma part, il y a une Harmonie Divine (j’avais écrit un « Ordre Divin ») qui s’abstrait totalement des intérêts humains ou plutôt des intérêts de l’ego. Ce n’est pas une Harmonie autour de l’Homme (j’écris ce nouveau mot « homocentrisme »), c’est une CoExistence Harmonique à l’ÊTRE. Ma « Note Harmonique Unique » (voir le texte « Un oiseau a chanté au premier jour de la Création… ») est un élément de la CoExistence, de la CoCréation de TOUT CE QUI EST.
Et maintenant j’entends la question « Mais ! Dis donc Michaël ! N’avais-tu pas écrit que tu arrêtais d’écrire ? Tu l’as écrit dans le texte ‘Mon Bulletin’ avec ces mots : ‘Il est temps pour moi de tirer ma rêve-errance. Que la Grâce Divine soit !’« . Effectivement, j’ai bien écrit ceci. En même temps, il y avait « Que la Grâce Divine Soit !« .
Dans la Grâce Divine qui EST, JE SUIS mon propre Créateur.
(Michaël « Shichea » RENARD (20231108-1))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l’écriture : United Progressive Fraternity – 2023 – Planetary Overload Part 2 – Hope)
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